Deux ans après le début de l'opération israélienne «Plomb durci» contre le Hamas à Gaza, le cycle infernal des attaques et des représailles s'est de nouveau accéléré en cette fin décembre. Deux ans après le début de l'opération israélienne «Plomb durci» contre le Hamas à Gaza, le cycle infernal des attaques et des représailles s'est de nouveau accéléré en cette fin décembre. Avant Noël, un raid israélien a tué cinq combattants du Djihad islamique, une organisation alliée au Hamas, rapporte le journal Libération. D'autres raids ont aussi visé des tunnels de contrebande et des installations du Hamas. Les Palestiniens ont, de leur côté, tiré plusieurs dizaines de roquettes artisanales contre Israël, chaque camp présentant ses actions comme des ripostes aux attaques de l'adversaire. Dimanche, un accrochage a eu lieu au sol près de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, entre les troupes israéliennes et des membres du Djihad islamique, faisant deux morts chez les Palestiniens. Les militants palestiniens auraient été pris à partie selon Israël alors qu'ils installaient un engin explosif le long de la barrière qui entoure Gaza, régulièrement parcourue par des patrouilles israéliennes. Pour le moment, Israéliens comme Palestiniens déclarent vouloir éviter l'escalade, mais les discours des deux ennemis se font menaçants. «Il y a une trêve effective sur le terrain. Elle est réelle si Israël met fin à son agression et à son siège. Mais s'il y a la moindre agression israélienne contre la bande de Gaza, nous répondrons vigoureusement», a déclaré dimanche Abou Obeideh, un porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas. «Si cette situation perdure, si des missiles entrent encore en contrebande à Gaza, si les Palestiniens continuent de tirer sur Israël et tentent de frapper des civils innocents, alors nous devrons riposter avec toute notre puissance», a menacé Sylvan Shalom, ministre du Développement régional et suppléant du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou. La semaine dernière, le chef d'état-major israélien, Gabi Ashkénazi, avait de son côté décrit la situation comme «tendue et fragile», susceptible de «se détériorer, surtout si une roquette s'abat dans une région peuplée». Fin 2008, les semaines qui avaient précédé l'opération «Plomb durci» avaient été marquées par un enchaînement similaire de raids israéliens et de tirs palestiniens. La situation est compliquée par l'implication de groupuscules islamiques radicaux qui défient les consignes du Hamas en tirant des roquettes contre Israël. Souvent présentés comme des branches locales d'al-Qaida, ces groupes salafistes sont le plus souvent d'anciens militants du Hamas, déçus par la relative retenue observée par le mouvement depuis la fin de l'opération «Plomb durci», qu'ils perçoivent comme de la pusillanimité. Les Palestiniens rejettent l'idée d'un accord intérimaire La proposition du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a évoqué la possibilité d'un accord 'intérimaire', faute de règlement global, a été jugée 'inacceptable' par de hauts responsables palestiniens, lundi 27 décembre. Nabil Abou Roudeina, un porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, juge, en effet, qu'une telle éventualité omet la question de Jérusalem et des réfugiés. «Recommencer à parler d'un Etat palestinien aux frontières provisoires est absolument inacceptable et ne conduira pas à une paix véritable», a affirmé Nabil Abou Roudeina. «Le temps est venu de trancher sur les questions de statut final et d'établir un Etat palestinien sur les frontières du 4 juin 1967', c'est-à-dire sur l'intégralité de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza», a-t-il ajouté. Pour sa part, le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a réaffirmé que «le moment est venu [...] pour des solutions définitives qui englobent Jérusalem, les réfugiés, les frontières, la sécurité, la colonisation, l'eau et la libération de tous les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes». Plus tôt, M. Nétanyahou avait déclaré à la télévision israélienne qu'«il pourrait y avoir une situation dans laquelle les discussions avec les Palestiniens se heurteraient à un mur sur les questions de Jérusalem et du droit au retour des réfugiés palestiniens] et dans ce cas le résultat serait un accord intérimaire». «Mais, si les Palestiniens acceptent un Etat démilitarisé et renoncent de facto au droit au retour, alors j'irai jusqu'au bout et je pense que la majorité du pays [Israël] me suivra», a-t-il conclu. Les pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens, relancés le 2 septembre à Washington, sont suspendus depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie occupée. Avant Noël, un raid israélien a tué cinq combattants du Djihad islamique, une organisation alliée au Hamas, rapporte le journal Libération. D'autres raids ont aussi visé des tunnels de contrebande et des installations du Hamas. Les Palestiniens ont, de leur côté, tiré plusieurs dizaines de roquettes artisanales contre Israël, chaque camp présentant ses actions comme des ripostes aux attaques de l'adversaire. Dimanche, un accrochage a eu lieu au sol près de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, entre les troupes israéliennes et des membres du Djihad islamique, faisant deux morts chez les Palestiniens. Les militants palestiniens auraient été pris à partie selon Israël alors qu'ils installaient un engin explosif le long de la barrière qui entoure Gaza, régulièrement parcourue par des patrouilles israéliennes. Pour le moment, Israéliens comme Palestiniens déclarent vouloir éviter l'escalade, mais les discours des deux ennemis se font menaçants. «Il y a une trêve effective sur le terrain. Elle est réelle si Israël met fin à son agression et à son siège. Mais s'il y a la moindre agression israélienne contre la bande de Gaza, nous répondrons vigoureusement», a déclaré dimanche Abou Obeideh, un porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas. «Si cette situation perdure, si des missiles entrent encore en contrebande à Gaza, si les Palestiniens continuent de tirer sur Israël et tentent de frapper des civils innocents, alors nous devrons riposter avec toute notre puissance», a menacé Sylvan Shalom, ministre du Développement régional et suppléant du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou. La semaine dernière, le chef d'état-major israélien, Gabi Ashkénazi, avait de son côté décrit la situation comme «tendue et fragile», susceptible de «se détériorer, surtout si une roquette s'abat dans une région peuplée». Fin 2008, les semaines qui avaient précédé l'opération «Plomb durci» avaient été marquées par un enchaînement similaire de raids israéliens et de tirs palestiniens. La situation est compliquée par l'implication de groupuscules islamiques radicaux qui défient les consignes du Hamas en tirant des roquettes contre Israël. Souvent présentés comme des branches locales d'al-Qaida, ces groupes salafistes sont le plus souvent d'anciens militants du Hamas, déçus par la relative retenue observée par le mouvement depuis la fin de l'opération «Plomb durci», qu'ils perçoivent comme de la pusillanimité. Les Palestiniens rejettent l'idée d'un accord intérimaire La proposition du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a évoqué la possibilité d'un accord 'intérimaire', faute de règlement global, a été jugée 'inacceptable' par de hauts responsables palestiniens, lundi 27 décembre. Nabil Abou Roudeina, un porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, juge, en effet, qu'une telle éventualité omet la question de Jérusalem et des réfugiés. «Recommencer à parler d'un Etat palestinien aux frontières provisoires est absolument inacceptable et ne conduira pas à une paix véritable», a affirmé Nabil Abou Roudeina. «Le temps est venu de trancher sur les questions de statut final et d'établir un Etat palestinien sur les frontières du 4 juin 1967', c'est-à-dire sur l'intégralité de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza», a-t-il ajouté. Pour sa part, le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a réaffirmé que «le moment est venu [...] pour des solutions définitives qui englobent Jérusalem, les réfugiés, les frontières, la sécurité, la colonisation, l'eau et la libération de tous les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes». Plus tôt, M. Nétanyahou avait déclaré à la télévision israélienne qu'«il pourrait y avoir une situation dans laquelle les discussions avec les Palestiniens se heurteraient à un mur sur les questions de Jérusalem et du droit au retour des réfugiés palestiniens] et dans ce cas le résultat serait un accord intérimaire». «Mais, si les Palestiniens acceptent un Etat démilitarisé et renoncent de facto au droit au retour, alors j'irai jusqu'au bout et je pense que la majorité du pays [Israël] me suivra», a-t-il conclu. Les pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens, relancés le 2 septembre à Washington, sont suspendus depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie occupée.