En novembre de l'année dernière, le Makhzen a franchi un nouveau pas dans la répression à l'encontre du peuple sahraoui. Une féroce répression s'abattit sur la population d'El Ayoun, faisant des dizaines morts et des centaines de blessées. Les évènements du camp de Gdeim Izik près d'El Ayoun occupée où s'étaient réfugiés plus de 25.000 Sahraouis pour protester pacifiquement contre l'occupation marocaine, a provoquée une onde de choc auprès de la communauté internationale. Désormais, la situation des Sahraouis qui subissent depuis plus de trente ans le joug des forces occupantes marocaines est vue autrement. Les images et les témoignages de personnes étrangères qui ont pu visiter le camp ont révélé la brutalité de l'armée marocaine, qui a utilisé des gaz lacrymogènes, l'eau chaude, des pierres et des bâtons pour détruire le camp de Gdeim Izik où campaient plus de vingt mille Sahraouis, en majorité des femmes, enfants et personnes âgées pour détruire le camp et forcer les milliers de personnes à aller à pied vers la ville d'El Ayoun occupée. Ces actes inqualifiables ont mis à nu la politique du Roi et faussent tous ses calculs visant à faire admettre son plan d'autonomie au Sahara Occidental. Réagissant à l'attaque lancée par l'armée marocaine contre un camp de civil Sahraouis à El Ayoun, l'Union Africaine a exprimé sa préoccupation et a invité le Maroc à créer des conditions « plus propices » à la recherche d'une solution durable au différend sur le Sahara occidental. L'UA réaffirme également son soutien aux efforts entrepris par l'ONU pour trouver une solution au conflit, « conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, pour permettre l'autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Cette position est celle qui recueille aujourd'hui le maximum de consensus au sein de la communauté internationale. L'Onu, elle aussi a réagi. Le Conseil de sécurité de l'Onu après une réunion, qui a duré plus de trois heures, consacrée aux derniers événements tragiques au Sahara occidental a demandé l'envoi d'une commission d'enquête. La demande de l'envoi d'une mission d'enquête de cette instance internationale à El Ayoun a été refusée par la France. Le veto français, n'a pas permis l'envoi d'une commission d'enquête et le Conseil de sécurité s'est contenté de déplorer la violence qui se sont produits dans le camp sahraoui Gdeim Izik et qui ont causé la mort de 21 manifestants pacifistes sahraouis et un citoyen espagnol. Le parlement européen a réagi violemment en condamnant les attaques marocaines contre les campements d'El Ayoun. Dans leur résolution en novembre dernier, les eurodéputés se sont dits « choqués » par la violence marocaine contre des civils sahraouis ainsi que par l'usage de la force le jour même de l'ouverture, à New York, du troisième cycle de pourparlers informels sur le statut du Sahara occidental. Des pourparlers qui ne visent en fait qu'à gagner du temps pour le Maroc. Il est certain que l'année 2011 sera l'année du grand choix pour les Sahraouis et la communauté internationale. La situation de l'aveu même de Christopher Ross devient « intenable ». Il ne reste pour les autorités marocaines que de se soumettre à la légalité internationale ou à en porter l'entière responsabilité au cas où les Sahraouis se verraient obligés de reprendre les armes pour libérer leur pays. En novembre de l'année dernière, le Makhzen a franchi un nouveau pas dans la répression à l'encontre du peuple sahraoui. Une féroce répression s'abattit sur la population d'El Ayoun, faisant des dizaines morts et des centaines de blessées. Les évènements du camp de Gdeim Izik près d'El Ayoun occupée où s'étaient réfugiés plus de 25.000 Sahraouis pour protester pacifiquement contre l'occupation marocaine, a provoquée une onde de choc auprès de la communauté internationale. Désormais, la situation des Sahraouis qui subissent depuis plus de trente ans le joug des forces occupantes marocaines est vue autrement. Les images et les témoignages de personnes étrangères qui ont pu visiter le camp ont révélé la brutalité de l'armée marocaine, qui a utilisé des gaz lacrymogènes, l'eau chaude, des pierres et des bâtons pour détruire le camp de Gdeim Izik où campaient plus de vingt mille Sahraouis, en majorité des femmes, enfants et personnes âgées pour détruire le camp et forcer les milliers de personnes à aller à pied vers la ville d'El Ayoun occupée. Ces actes inqualifiables ont mis à nu la politique du Roi et faussent tous ses calculs visant à faire admettre son plan d'autonomie au Sahara Occidental. Réagissant à l'attaque lancée par l'armée marocaine contre un camp de civil Sahraouis à El Ayoun, l'Union Africaine a exprimé sa préoccupation et a invité le Maroc à créer des conditions « plus propices » à la recherche d'une solution durable au différend sur le Sahara occidental. L'UA réaffirme également son soutien aux efforts entrepris par l'ONU pour trouver une solution au conflit, « conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, pour permettre l'autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Cette position est celle qui recueille aujourd'hui le maximum de consensus au sein de la communauté internationale. L'Onu, elle aussi a réagi. Le Conseil de sécurité de l'Onu après une réunion, qui a duré plus de trois heures, consacrée aux derniers événements tragiques au Sahara occidental a demandé l'envoi d'une commission d'enquête. La demande de l'envoi d'une mission d'enquête de cette instance internationale à El Ayoun a été refusée par la France. Le veto français, n'a pas permis l'envoi d'une commission d'enquête et le Conseil de sécurité s'est contenté de déplorer la violence qui se sont produits dans le camp sahraoui Gdeim Izik et qui ont causé la mort de 21 manifestants pacifistes sahraouis et un citoyen espagnol. Le parlement européen a réagi violemment en condamnant les attaques marocaines contre les campements d'El Ayoun. Dans leur résolution en novembre dernier, les eurodéputés se sont dits « choqués » par la violence marocaine contre des civils sahraouis ainsi que par l'usage de la force le jour même de l'ouverture, à New York, du troisième cycle de pourparlers informels sur le statut du Sahara occidental. Des pourparlers qui ne visent en fait qu'à gagner du temps pour le Maroc. Il est certain que l'année 2011 sera l'année du grand choix pour les Sahraouis et la communauté internationale. La situation de l'aveu même de Christopher Ross devient « intenable ». Il ne reste pour les autorités marocaines que de se soumettre à la légalité internationale ou à en porter l'entière responsabilité au cas où les Sahraouis se verraient obligés de reprendre les armes pour libérer leur pays.