La République arabe sahraouie démocratique est en deuil, a annoncé, hier, la Présidence dans un communiqué publié suite à l'assassinat du jeune Elgarhi Nayem, âgé de 14 ans, par les forces coloniales marocaines. « Le deuil a été observé en particulier au sein de la République sahraouie, les camps de réfugiés, les ambassades et les représentations du Front Polisario et le drapeau national a été mis en berne », a-t-on indiqué dans le même document, repris par l'Agence de presse sahraouie (SPS). La situation dans les territoires occupés, a-t-on indiqué, s'est amplement dégradée ces derniers jours, notamment après que le jeune adolescent a été « froidement » abattu par balles par les forces marocaines. Le climat à Al Ayoun occupée est tendu depuis cet évènement tragique. La victime, souligne-t-on, a été criblé de balles alors qu'il s'apprêtait, avec d'autres Sahraouis, à rejoindre les campements de protestation installés à l'extérieur de la capitale occupée. D'autres citoyens sahraouis ont également été violentés et blessés par les forces coloniales marocaines, qui ont, à cet effet, déployé l'armée pour encercler les protestataires dans leurs camps. Selon les indications des autorités sahraouies, environ 5 mille tentes ont été installées à l'extérieur d'Al Ayoun. Cette répression des autorités coloniales est perçue comme un « coup de couteau » dans le dos de l'envoyé personnel du SG de l'ONU, M. Christopher Ross, qui vient de terminer sa tournée dans la région, doit-on rappelé. D'autant plus que le Maroc impose, actuellement, un blocus sur la zone où se sont réfugiés les Sahraouis, dont le nombre se compte par milliers. Une situation qui, de l'aveu des organisations non gouvernementales, laisse présager du pire, notamment en raison du manque de nourriture, d'eau et d'aide en médicaments. M. Mohamed Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a assisté, hier, au siège de la TVRASD à une minute de silence observée à 12 heures à la mémoire du martyr et ses autres victimes. La Présidence de la RASD a condamné fermement «ces actes odieux contre des vies innocentes». 20 mille Sahraouis menacés Des dizaines de colons marocains et de policiers en civil se sont installés au camp de Gdeim Izik près d'El-Ayoun pour "provoquer et justifier" l'intervention des forces armées et incendier les khaïmas abritant plus de 20 mille Sahraouis, a constaté un militant mexicain des droits de l'Homme, Antonio Velazquez. La population sahraouie avait quitté la ville le 9 octobre dernier pour protester contre ses conditions de vie "précaires" et son insécurité du fait de l'occupation marocaine. Le militant mexicain, cité par le journal espagnol ABC qui l'a joint par téléphone, a précisé qu'une "caravane de 30 véhicules transportant des familles est entrée dans le camp s'en être autrement inquiétée par le poste de contrôle des forces armées marocaines". Le militant mexicain a précisé que les colons "cherchent à provoquer l'intervention des forces de sécurité" et s'est alarmé sur l'intention des colons d'"utiliser de l'essence pour incendier les khaïma installées en plein désert" La République arabe sahraouie démocratique est en deuil, a annoncé, hier, la Présidence dans un communiqué publié suite à l'assassinat du jeune Elgarhi Nayem, âgé de 14 ans, par les forces coloniales marocaines. « Le deuil a été observé en particulier au sein de la République sahraouie, les camps de réfugiés, les ambassades et les représentations du Front Polisario et le drapeau national a été mis en berne », a-t-on indiqué dans le même document, repris par l'Agence de presse sahraouie (SPS). La situation dans les territoires occupés, a-t-on indiqué, s'est amplement dégradée ces derniers jours, notamment après que le jeune adolescent a été « froidement » abattu par balles par les forces marocaines. Le climat à Al Ayoun occupée est tendu depuis cet évènement tragique. La victime, souligne-t-on, a été criblé de balles alors qu'il s'apprêtait, avec d'autres Sahraouis, à rejoindre les campements de protestation installés à l'extérieur de la capitale occupée. D'autres citoyens sahraouis ont également été violentés et blessés par les forces coloniales marocaines, qui ont, à cet effet, déployé l'armée pour encercler les protestataires dans leurs camps. Selon les indications des autorités sahraouies, environ 5 mille tentes ont été installées à l'extérieur d'Al Ayoun. Cette répression des autorités coloniales est perçue comme un « coup de couteau » dans le dos de l'envoyé personnel du SG de l'ONU, M. Christopher Ross, qui vient de terminer sa tournée dans la région, doit-on rappelé. D'autant plus que le Maroc impose, actuellement, un blocus sur la zone où se sont réfugiés les Sahraouis, dont le nombre se compte par milliers. Une situation qui, de l'aveu des organisations non gouvernementales, laisse présager du pire, notamment en raison du manque de nourriture, d'eau et d'aide en médicaments. M. Mohamed Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a assisté, hier, au siège de la TVRASD à une minute de silence observée à 12 heures à la mémoire du martyr et ses autres victimes. La Présidence de la RASD a condamné fermement «ces actes odieux contre des vies innocentes». 20 mille Sahraouis menacés Des dizaines de colons marocains et de policiers en civil se sont installés au camp de Gdeim Izik près d'El-Ayoun pour "provoquer et justifier" l'intervention des forces armées et incendier les khaïmas abritant plus de 20 mille Sahraouis, a constaté un militant mexicain des droits de l'Homme, Antonio Velazquez. La population sahraouie avait quitté la ville le 9 octobre dernier pour protester contre ses conditions de vie "précaires" et son insécurité du fait de l'occupation marocaine. Le militant mexicain, cité par le journal espagnol ABC qui l'a joint par téléphone, a précisé qu'une "caravane de 30 véhicules transportant des familles est entrée dans le camp s'en être autrement inquiétée par le poste de contrôle des forces armées marocaines". Le militant mexicain a précisé que les colons "cherchent à provoquer l'intervention des forces de sécurité" et s'est alarmé sur l'intention des colons d'"utiliser de l'essence pour incendier les khaïma installées en plein désert"