Les infections liées aux soins concernent tous les pays du monde ! Une étude publiée dans la revue The Lancet, confirme toutefois qu'il s'agit d'un problème «majeur pour la sécurité des patients dans les pays en développement ». Il n'y a pas lieu d'en être surpris, bien sûr, mais il est vrai que ces infections étaient jusqu'alors mal prises en compte dans la problématique du développement. Le constat étant posé, reste à y répondre… Dans un commentaire publié en marge de cette étude, le Dr Benedetta Allegranzi qui dirige à l'OMS le programme Un soin propre est un soin plus sûr, écarte toute stigmatisation. Elle rappelle en effet, que «dans les systèmes de santé des pays à revenu élevé, il est établi depuis longtemps que les infections liées aux soins sont une cause importante de décès évitables ». Elle ajoute toutefois - et sans surprise, malheureusement… - que « la situation est encore pire dans les pays en développement, où le niveau de ces infections est au moins deux fois plus élevé ». Parmi les facteurs qui augmentent le risque d'infections, Allegranzi pointe de nombreuses insuffisances : celles liées à « l'hygiène et à l'élimination des déchets ». Celles encore « qui relèvent des infrastructures et des équipements ». Elle met également en évidence le problème des « sous-effectifs et de l'absence de directives et de politiques » structurées en matière de santé. A ses yeux, la situation est loin d'être « insurmontable ». Son amélioration passe notamment par « l'utilisation convenable des dispositifs de soins. Et le respect des procédures à suivre, ainsi que des pratiques optimales pour l'hygiène des mains ». A condition bien sûr, de bénéficier d'un accès immédiat à de l'eau potable et à du savon… Les infections liées aux soins concernent tous les pays du monde ! Une étude publiée dans la revue The Lancet, confirme toutefois qu'il s'agit d'un problème «majeur pour la sécurité des patients dans les pays en développement ». Il n'y a pas lieu d'en être surpris, bien sûr, mais il est vrai que ces infections étaient jusqu'alors mal prises en compte dans la problématique du développement. Le constat étant posé, reste à y répondre… Dans un commentaire publié en marge de cette étude, le Dr Benedetta Allegranzi qui dirige à l'OMS le programme Un soin propre est un soin plus sûr, écarte toute stigmatisation. Elle rappelle en effet, que «dans les systèmes de santé des pays à revenu élevé, il est établi depuis longtemps que les infections liées aux soins sont une cause importante de décès évitables ». Elle ajoute toutefois - et sans surprise, malheureusement… - que « la situation est encore pire dans les pays en développement, où le niveau de ces infections est au moins deux fois plus élevé ». Parmi les facteurs qui augmentent le risque d'infections, Allegranzi pointe de nombreuses insuffisances : celles liées à « l'hygiène et à l'élimination des déchets ». Celles encore « qui relèvent des infrastructures et des équipements ». Elle met également en évidence le problème des « sous-effectifs et de l'absence de directives et de politiques » structurées en matière de santé. A ses yeux, la situation est loin d'être « insurmontable ». Son amélioration passe notamment par « l'utilisation convenable des dispositifs de soins. Et le respect des procédures à suivre, ainsi que des pratiques optimales pour l'hygiène des mains ». A condition bien sûr, de bénéficier d'un accès immédiat à de l'eau potable et à du savon…