Les prix du sucre, de l'huile de table, du café et de certains produits agricoles ont enregistré une forte hausse ces derniers jours. Les consommateurs algériens restent interloqués par cette tournure et ne savent plus à quel saint se vouer et commencent même à exprimer leur colère. Les prix du sucre, de l'huile de table, du café et de certains produits agricoles ont enregistré une forte hausse ces derniers jours. Les consommateurs algériens restent interloqués par cette tournure et ne savent plus à quel saint se vouer et commencent même à exprimer leur colère. Les Algériens sont fort préoccupés en ce début de l'année 2011 et pour cause, la flambée des prix des produits de première nécessité est en train de prendre une ampleur sans précèdent. Les prix du sucre, de l'huile de table, du café et de certains produits agricoles ont, en effet, enregistré une forte hausse ces derniers jours. Les consommateurs algériens restent interloqués par cette tournure et ne savent plus à quel saint se vouer et commencent même à exprimer leur colère. Des actions qui risquent de faire tache d'huile si les pouvoirs publics ne prennent pas à bras-le-corps ces craintes, fort légitimes au demeurant. Mais que font les associations de défense des consommateurs ? Ces dernières, très effacées il faut le dire, ont elles aussi qualifié ces fortes hausses comme étantr assez préoccupantes et demandent, par conséquent aux différents services concernés de l'Etat de prendre leurs responsabilités. «L'Etat doit impérativement jouer son rôle de régulateur du marché» indique d'emblée le président de l'Association algérienne de promotion et de protection du consommateur (APPC) ajoutant que «l'Etat doit veiller d'abord et avant tout à une meilleure approvisionnement du marché pour qu'i n'y est pas de pénuries et de ruptures de stocks». Mohamed Aissaoui, joint hier par téléphone, a aussi pointé du doigt les commerçants véreux qui ne respectent pas les règles du marché. «Nous avons remarqué une certaine prolifération des pratiques malsaines et spéculatives au détriment des consommateurs» a-t-il précisé en imputant cela au manque d'efficacité des mécanismes mis en œuvre par les pouvoirs publics et qui devaient pouvoir juguler ces phénomènes qui nuisent aussi à l'économie nationale, ce d'autant a-t-il affirmé, qu'«qu'une partie non négligeable de ces commerçants, ceux du gros bien sûr, échappent à tout contrôle de l'Etat et ne payent donc pas leurs impôts par voie de conséquence». Cela dit, en lançant un autre appel, notre interlocuteur reconnaît que, quelque part aussi, le consommateur ne joue pas convenablement son rôle puisqu'il reste très passif. «Le consommateur doit pouvoir jouer son rôle car il doit agir dans le but de se protéger contre ces pratiques». Certes, mais comment ? Pour le président de l'APPC. «Les consommateurs doivent dénoncer ces pratiques et informer les services publics compétents car, de notre point de vue le consommateur est le premier contrôleur des prix des produits de large consommation». Et à Mohamed Aissaoui de souligner que «les consommateurs doivent être des acteurs, comme ils doivent aussi se rapprocher des associations de défense des consommateurs». Mais ces dernières, totalement effacées de la scène, jouent-elles vraiment leur rôle ? Sur ce plan le responsable de l'APPC donne l'impression de faire son mea culpa lorsqu'il reconnaît «l'existence de nombreuses insuffisances dans l'action qu'entreprennent ces associations. Des actions qui sont essentiellement axées sur la sensibilisation des consommateurs». Cela dit, et après avoir annoncé l'installation prochaine d'une commission de l'APPC de la wilaya d'Alger qui comprendra en son sein tous les acteurs liés à l'activité commerciale, à l'exemple de la Direction du commerce ou de l'Union des commerçants et artisans, il a plaidé pour la conjugaison de efforts de tous en soulignant que «l'APCC privilégie le travail de partenariat». Benbada promet des solutions «Nous constatons avec inquiétude l'augmentation des prix des produits importés depuis un certain moment. Ces trois derniers jours, il y a eu une aggravation de cette augmentation au niveau des marchés de gros et chez les producteurs. Cela ne peut pas être expliqué uniquement par l'augmentation des prix de certains produits sur les marchés boursiers internationaux », a déclaré le ministre du Commerce, Mustapha Benbada lors d'une conférence de presse à Alger. Il a cité l'exemple du sucre et des huiles végétales qui ont connu une hausse sensible des prix depuis le début de l'année. « J'ai prévu une rencontre avec les transformateurs de sucre et des huiles. Ils seront amenés à répondre à toutes ces questions en fonction de ce que nous allons tirer des analyses que nous allons engager », a souligné Mustapha Benbada. Selon lui, les augmentations de prix vont cesser à partir de mars prochain. Les Algériens sont fort préoccupés en ce début de l'année 2011 et pour cause, la flambée des prix des produits de première nécessité est en train de prendre une ampleur sans précèdent. Les prix du sucre, de l'huile de table, du café et de certains produits agricoles ont, en effet, enregistré une forte hausse ces derniers jours. Les consommateurs algériens restent interloqués par cette tournure et ne savent plus à quel saint se vouer et commencent même à exprimer leur colère. Des actions qui risquent de faire tache d'huile si les pouvoirs publics ne prennent pas à bras-le-corps ces craintes, fort légitimes au demeurant. Mais que font les associations de défense des consommateurs ? Ces dernières, très effacées il faut le dire, ont elles aussi qualifié ces fortes hausses comme étantr assez préoccupantes et demandent, par conséquent aux différents services concernés de l'Etat de prendre leurs responsabilités. «L'Etat doit impérativement jouer son rôle de régulateur du marché» indique d'emblée le président de l'Association algérienne de promotion et de protection du consommateur (APPC) ajoutant que «l'Etat doit veiller d'abord et avant tout à une meilleure approvisionnement du marché pour qu'i n'y est pas de pénuries et de ruptures de stocks». Mohamed Aissaoui, joint hier par téléphone, a aussi pointé du doigt les commerçants véreux qui ne respectent pas les règles du marché. «Nous avons remarqué une certaine prolifération des pratiques malsaines et spéculatives au détriment des consommateurs» a-t-il précisé en imputant cela au manque d'efficacité des mécanismes mis en œuvre par les pouvoirs publics et qui devaient pouvoir juguler ces phénomènes qui nuisent aussi à l'économie nationale, ce d'autant a-t-il affirmé, qu'«qu'une partie non négligeable de ces commerçants, ceux du gros bien sûr, échappent à tout contrôle de l'Etat et ne payent donc pas leurs impôts par voie de conséquence». Cela dit, en lançant un autre appel, notre interlocuteur reconnaît que, quelque part aussi, le consommateur ne joue pas convenablement son rôle puisqu'il reste très passif. «Le consommateur doit pouvoir jouer son rôle car il doit agir dans le but de se protéger contre ces pratiques». Certes, mais comment ? Pour le président de l'APPC. «Les consommateurs doivent dénoncer ces pratiques et informer les services publics compétents car, de notre point de vue le consommateur est le premier contrôleur des prix des produits de large consommation». Et à Mohamed Aissaoui de souligner que «les consommateurs doivent être des acteurs, comme ils doivent aussi se rapprocher des associations de défense des consommateurs». Mais ces dernières, totalement effacées de la scène, jouent-elles vraiment leur rôle ? Sur ce plan le responsable de l'APPC donne l'impression de faire son mea culpa lorsqu'il reconnaît «l'existence de nombreuses insuffisances dans l'action qu'entreprennent ces associations. Des actions qui sont essentiellement axées sur la sensibilisation des consommateurs». Cela dit, et après avoir annoncé l'installation prochaine d'une commission de l'APPC de la wilaya d'Alger qui comprendra en son sein tous les acteurs liés à l'activité commerciale, à l'exemple de la Direction du commerce ou de l'Union des commerçants et artisans, il a plaidé pour la conjugaison de efforts de tous en soulignant que «l'APCC privilégie le travail de partenariat». Benbada promet des solutions «Nous constatons avec inquiétude l'augmentation des prix des produits importés depuis un certain moment. Ces trois derniers jours, il y a eu une aggravation de cette augmentation au niveau des marchés de gros et chez les producteurs. Cela ne peut pas être expliqué uniquement par l'augmentation des prix de certains produits sur les marchés boursiers internationaux », a déclaré le ministre du Commerce, Mustapha Benbada lors d'une conférence de presse à Alger. Il a cité l'exemple du sucre et des huiles végétales qui ont connu une hausse sensible des prix depuis le début de l'année. « J'ai prévu une rencontre avec les transformateurs de sucre et des huiles. Ils seront amenés à répondre à toutes ces questions en fonction de ce que nous allons tirer des analyses que nous allons engager », a souligné Mustapha Benbada. Selon lui, les augmentations de prix vont cesser à partir de mars prochain.