Coup de théâtre hier au centre de presse El Moudjahid. La conférence que devait tenir Guillaume Denoix de Saint Marc, président de l'Association française des victimes de terrorisme, a vite tourné au vinaigre. Et pour cause, des femmes de l'Organisation nationale des victimes de terrorisme et ayant-droits (ONVTAD) ont semé la pagaille et perturbé le déroulement de la rencontre. Une anarchie indescriptible s'en est suivie obligeant les organisateurs à annuler la conférence et évacuer la salle. Rabha Tounsi de l'ONVTAD s'en est virulemment pris au conférencier et à Saida Benhabylès, présidente de l'Association de solidarité avec la femme rurale, créant une grande anarchie dans la salle. «Nous sommes les seuls habilités à parler au nom des victimes de terrorisme», n'a-t-elle cessé de clamer, qualifiant ses interlocuteurs par tous les noms d'oiseaux. Des femmes venues avec Rabha Tounsi, sillonnant la salle des conférences de long en large sont allées jusqu'à vilipender les conférenciers, sous les yeux hagards de l'ex-Archevêque d'Alger, Monseigneur Teissier, ne comprenant rien sur la tournure prise par les événements. En réponse aux accusations de la présidente de l'ONVTAD, Mme Benhabylès, qui est également présidente du Collectif algérien de la Fédération internationale des Associations de victimes de terrorisme, agréé depuis 1999, a affirmé qu'elle est mandatée par plusieurs associations pour les représenter notamment à l'étranger. «C'est un comportement peu civilisé», a-t-elle ajouté non sans évoquer les dissensions qui minent l'ONVTAD, dont les rênes sont disputés par le FLN et le RND. «A défaut de servir les intérêts des victimes, on casse les bonnes initiatives», a encore ajouté Mme Benhabylès, s'interrogeant dans la foulée «où étaient ces associations durant tout ce temps-là, alors que les frères Mohamed, victimes de terrorisme, sont en examen judiciaire depuis 7 ans en France». La mère de ces deux victimes, qui s'est déplacée de Djidiouia (Relizane), a rendu hommage à l'association de Mme Benhabylès pour les efforts consentis dans le sens de disculper ses deux fils. Le président de l'Association française des victimes de terrorisme a abondé dans le même sens, estimant que ce type d'organisation requiert «un consensus autour de la neutralité politique et des idées pour défendre au mieux les droits des victimes». «Nous sommes en Algérie pour voir sur le terrain la détresse des familles victimes de terrorisme, et les aider à entreprendre les démarches nécessaires pour les rétablir dans leurs droits», a ajouté Guillaume de Saint Marc, tout en insistant sur l'impératif de fédérer les rangs des associations mondiales de victimes de terrorisme, afin de constituer une véritable force de revendication. Coup de théâtre hier au centre de presse El Moudjahid. La conférence que devait tenir Guillaume Denoix de Saint Marc, président de l'Association française des victimes de terrorisme, a vite tourné au vinaigre. Et pour cause, des femmes de l'Organisation nationale des victimes de terrorisme et ayant-droits (ONVTAD) ont semé la pagaille et perturbé le déroulement de la rencontre. Une anarchie indescriptible s'en est suivie obligeant les organisateurs à annuler la conférence et évacuer la salle. Rabha Tounsi de l'ONVTAD s'en est virulemment pris au conférencier et à Saida Benhabylès, présidente de l'Association de solidarité avec la femme rurale, créant une grande anarchie dans la salle. «Nous sommes les seuls habilités à parler au nom des victimes de terrorisme», n'a-t-elle cessé de clamer, qualifiant ses interlocuteurs par tous les noms d'oiseaux. Des femmes venues avec Rabha Tounsi, sillonnant la salle des conférences de long en large sont allées jusqu'à vilipender les conférenciers, sous les yeux hagards de l'ex-Archevêque d'Alger, Monseigneur Teissier, ne comprenant rien sur la tournure prise par les événements. En réponse aux accusations de la présidente de l'ONVTAD, Mme Benhabylès, qui est également présidente du Collectif algérien de la Fédération internationale des Associations de victimes de terrorisme, agréé depuis 1999, a affirmé qu'elle est mandatée par plusieurs associations pour les représenter notamment à l'étranger. «C'est un comportement peu civilisé», a-t-elle ajouté non sans évoquer les dissensions qui minent l'ONVTAD, dont les rênes sont disputés par le FLN et le RND. «A défaut de servir les intérêts des victimes, on casse les bonnes initiatives», a encore ajouté Mme Benhabylès, s'interrogeant dans la foulée «où étaient ces associations durant tout ce temps-là, alors que les frères Mohamed, victimes de terrorisme, sont en examen judiciaire depuis 7 ans en France». La mère de ces deux victimes, qui s'est déplacée de Djidiouia (Relizane), a rendu hommage à l'association de Mme Benhabylès pour les efforts consentis dans le sens de disculper ses deux fils. Le président de l'Association française des victimes de terrorisme a abondé dans le même sens, estimant que ce type d'organisation requiert «un consensus autour de la neutralité politique et des idées pour défendre au mieux les droits des victimes». «Nous sommes en Algérie pour voir sur le terrain la détresse des familles victimes de terrorisme, et les aider à entreprendre les démarches nécessaires pour les rétablir dans leurs droits», a ajouté Guillaume de Saint Marc, tout en insistant sur l'impératif de fédérer les rangs des associations mondiales de victimes de terrorisme, afin de constituer une véritable force de revendication.