Les prix des principaux produits alimentaires de base ont connu en une année (2009/2010) des hausses prononcées sur les marchés internationaux, et ils vont poursuivre leur évolution pour l'année 2011, selon les statistiques publiées à Rome, par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Une hausse qui, faut-il le rappeler, a eu également des incidence sur le marché des produits alimentaires de l'Algérie. La FAO qui a rendu publics les indices des prix des principaux produits alimentaires a affiché ses inquiétudes du fait que ces hausses touchent la majorité des habitants de la planète, notamment dans son hémisphère sud. A titre d'exemple, entre décembre 2009 et décembre 2010, les indices des prix des produits alimentaires ont passé 172 à 215, des huiles et oléagineux de 169 à 263, des céréales de 171 à 238, du sucre de 334 à 398 et celui des viandes de 120 à 142, selon la FAO. Seul l'indice des prix des produits laitiers a connu un relative baisse durant cette période, allant de 216 à 208. Pour l'expert de l'Organisation, Abdolreza Abbassian, "la hausse des prix alimentaires est très inquiétante car elle touche des millions de gens, surtout quand elle concerne des produits de base comme les céréales". Il a observé à ce sujet l'existence "des différences" au sein cette catégorie d'aliment, relevant que "le maïs et le blé ont connu une augmentation assez forte, mais le riz, base de l'alimentation en Asie, est à la moitié du prix de 2007/2008". Dans ce chapitre, il n'a pas exclu que "des conséquences plus graves", se produisent "dans les prochains mois, en fonction du climat". Sur le sucre, la FAO a constaté que "la forte demande internationale stimule les cours mondiaux" de ce produit, rappelant que ces cours ont connu depuis 2008, "une tendance régulière à la hausse, passant de 12,10% la livre en novembre à 13,65% la livre en avril 2009". L'organisation a expliqué ce phénomène par "l'évolution des cours" qui "traduit essentiellement la réduction des disponibilités alimentaires exportables, suite à la forte régression de la production de sucre de l'Inde en 2008/09". Mieux encore, pour la FAO, "les prix auraient grimpé beaucoup plus haut s'il n'y avait pas eu la crise, laquelle a ralenti la demande et affaibli les monnaies nationales face au dollar, ce qui a soutenu les exportations en provenance de pays tels que le Brésil, premier exportateur mondial de sucre". L'organisation a averti que les prix du sucre "risquent d'être encore plus instables, car on ne sait pas dans quelle mesure l'Inde fera appel au marché international pour combler son déficit de production". Les prix des principaux produits alimentaires de base ont connu en une année (2009/2010) des hausses prononcées sur les marchés internationaux, et ils vont poursuivre leur évolution pour l'année 2011, selon les statistiques publiées à Rome, par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Une hausse qui, faut-il le rappeler, a eu également des incidence sur le marché des produits alimentaires de l'Algérie. La FAO qui a rendu publics les indices des prix des principaux produits alimentaires a affiché ses inquiétudes du fait que ces hausses touchent la majorité des habitants de la planète, notamment dans son hémisphère sud. A titre d'exemple, entre décembre 2009 et décembre 2010, les indices des prix des produits alimentaires ont passé 172 à 215, des huiles et oléagineux de 169 à 263, des céréales de 171 à 238, du sucre de 334 à 398 et celui des viandes de 120 à 142, selon la FAO. Seul l'indice des prix des produits laitiers a connu un relative baisse durant cette période, allant de 216 à 208. Pour l'expert de l'Organisation, Abdolreza Abbassian, "la hausse des prix alimentaires est très inquiétante car elle touche des millions de gens, surtout quand elle concerne des produits de base comme les céréales". Il a observé à ce sujet l'existence "des différences" au sein cette catégorie d'aliment, relevant que "le maïs et le blé ont connu une augmentation assez forte, mais le riz, base de l'alimentation en Asie, est à la moitié du prix de 2007/2008". Dans ce chapitre, il n'a pas exclu que "des conséquences plus graves", se produisent "dans les prochains mois, en fonction du climat". Sur le sucre, la FAO a constaté que "la forte demande internationale stimule les cours mondiaux" de ce produit, rappelant que ces cours ont connu depuis 2008, "une tendance régulière à la hausse, passant de 12,10% la livre en novembre à 13,65% la livre en avril 2009". L'organisation a expliqué ce phénomène par "l'évolution des cours" qui "traduit essentiellement la réduction des disponibilités alimentaires exportables, suite à la forte régression de la production de sucre de l'Inde en 2008/09". Mieux encore, pour la FAO, "les prix auraient grimpé beaucoup plus haut s'il n'y avait pas eu la crise, laquelle a ralenti la demande et affaibli les monnaies nationales face au dollar, ce qui a soutenu les exportations en provenance de pays tels que le Brésil, premier exportateur mondial de sucre". L'organisation a averti que les prix du sucre "risquent d'être encore plus instables, car on ne sait pas dans quelle mesure l'Inde fera appel au marché international pour combler son déficit de production".