L'association Zahra a accaparé « Solidays » un label d'entreprise de spectacle caritatif français destiné à venir en aide aux malades du Sida. Mais l'innovation algérienne consiste à élaguer l'objectif principal que s'est assigné le modèle français en supprimant la référence peut-être gênante et trop explicite renvoyant au Sida. «Solidays à l'algérienne s'élargit donc à toutes les catégories de maladies confondues. L'association Zahra a accaparé « Solidays » un label d'entreprise de spectacle caritatif français destiné à venir en aide aux malades du Sida. Mais l'innovation algérienne consiste à élaguer l'objectif principal que s'est assigné le modèle français en supprimant la référence peut-être gênante et trop explicite renvoyant au Sida. «Solidays à l'algérienne s'élargit donc à toutes les catégories de maladies confondues. Zahra va donc organiser sur 3 jours, les 13, 14 et 15 janvier 2011 à la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth, 12 concerts devant être animés par des artistes et des groupes et ce, en partenariat avec Agate, Kherdja.Com, Entracte, DjazairFm, l'Oref (office Riadh el Feth), et Garden, une entreprise écolo qui réalise des jardins. Au menu il y a Slamyka qui va ouvrir le bal en Slam, Triana d'Alger, CaravanSérail, Good Noise, Hayet Zerrouk, BB Blues, Nazim Zyriab, Reda Sika, Amel Zen et Nessma, Cameleon, TataFull et Wled Haussa. Les spectacles se dérouleront chaque jour, de 16 à 18h, le ticket d'accès étant fixé à 300 DA. Zahra, si elle tente de faire la jonction entre monde culturel et monde associatif n'en veut pas moins changer la vision qu'ont les gens vis-à-vis des malades qu'ils soient handicapés moteurs, mentaux, cancéreux, sidatiques, etc. Ce sont les artistes qui vont se faire les interprètes de cette frange de la société, puisqu'ils acceptent de donner à son profit des galas gratuits. L'association a même réalisé un court-métrage ou un clip, une sorte de générique qui va servir de porte-étendard à la manifestation. Ce film a été projeté hier devant les journalistes à la salle Rex d'El Biar (Alger). Selon la jeune présidente de l'association Wahida Salem Cherif, les artistes qui vont monter sur le podium de solidays baptisé à l'occasion «Nedhra Jdida» (nouvelle vision) sont tous des «artistes engagés». Les recettes qui seront perçues seront consacrées exclusivement pour les actions d'aide aux malades. Elle nous a expliqué que l'association préfère faire des dons en nature en achetant avec l'argent collecté ce dont les malades ont besoin, pour ce faire, Zahra prend contact avec les hôpitaux et les centres de soins et dès qu'elle identifie un malade, elle lui fait parvenir les médicaments ou les effets qu'il réclame. Zahra qui existe légalement depuis 2009 dit devoir sa survie grâce au soutien du président de l'APC d'El Biar et de la vice-présidente chargée de la culture au niveau de cette commune. Ayant son siège à l'église d'El-Biar, cette association a, à son actif, 8 concerts qu'elle a montés dans des salles de la même ville que la commune lui a prêtées à titre bénévole. Souvent Zahra a dû conditionner le droit d'accès aux spectacles qu'elle organise à la remise de dons en nature (articles scolaires, habits, etc). «Je ne vois pas pourquoi je payerai une salle lorsqu'on fait une action d'utilité publique» a déclaré Rahmani Nadjib, manager du groupe Slamyka en réponse à une question d'un journaliste. «Si je demandais à l'Office national de l'information et de la culture de me passer l'une de ses salles pour y faire tenir un spectacle, peut-être il le fera, mais lui, il est fait pour les activités émanant des institutions publiques et non pas pour les activités organisées par le privé» a-t-il fait observer. Zahra va donc organiser sur 3 jours, les 13, 14 et 15 janvier 2011 à la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth, 12 concerts devant être animés par des artistes et des groupes et ce, en partenariat avec Agate, Kherdja.Com, Entracte, DjazairFm, l'Oref (office Riadh el Feth), et Garden, une entreprise écolo qui réalise des jardins. Au menu il y a Slamyka qui va ouvrir le bal en Slam, Triana d'Alger, CaravanSérail, Good Noise, Hayet Zerrouk, BB Blues, Nazim Zyriab, Reda Sika, Amel Zen et Nessma, Cameleon, TataFull et Wled Haussa. Les spectacles se dérouleront chaque jour, de 16 à 18h, le ticket d'accès étant fixé à 300 DA. Zahra, si elle tente de faire la jonction entre monde culturel et monde associatif n'en veut pas moins changer la vision qu'ont les gens vis-à-vis des malades qu'ils soient handicapés moteurs, mentaux, cancéreux, sidatiques, etc. Ce sont les artistes qui vont se faire les interprètes de cette frange de la société, puisqu'ils acceptent de donner à son profit des galas gratuits. L'association a même réalisé un court-métrage ou un clip, une sorte de générique qui va servir de porte-étendard à la manifestation. Ce film a été projeté hier devant les journalistes à la salle Rex d'El Biar (Alger). Selon la jeune présidente de l'association Wahida Salem Cherif, les artistes qui vont monter sur le podium de solidays baptisé à l'occasion «Nedhra Jdida» (nouvelle vision) sont tous des «artistes engagés». Les recettes qui seront perçues seront consacrées exclusivement pour les actions d'aide aux malades. Elle nous a expliqué que l'association préfère faire des dons en nature en achetant avec l'argent collecté ce dont les malades ont besoin, pour ce faire, Zahra prend contact avec les hôpitaux et les centres de soins et dès qu'elle identifie un malade, elle lui fait parvenir les médicaments ou les effets qu'il réclame. Zahra qui existe légalement depuis 2009 dit devoir sa survie grâce au soutien du président de l'APC d'El Biar et de la vice-présidente chargée de la culture au niveau de cette commune. Ayant son siège à l'église d'El-Biar, cette association a, à son actif, 8 concerts qu'elle a montés dans des salles de la même ville que la commune lui a prêtées à titre bénévole. Souvent Zahra a dû conditionner le droit d'accès aux spectacles qu'elle organise à la remise de dons en nature (articles scolaires, habits, etc). «Je ne vois pas pourquoi je payerai une salle lorsqu'on fait une action d'utilité publique» a déclaré Rahmani Nadjib, manager du groupe Slamyka en réponse à une question d'un journaliste. «Si je demandais à l'Office national de l'information et de la culture de me passer l'une de ses salles pour y faire tenir un spectacle, peut-être il le fera, mais lui, il est fait pour les activités émanant des institutions publiques et non pas pour les activités organisées par le privé» a-t-il fait observer.