"La profusion et l'afflux des investissements visent, notamment, à casser le monopole, et par voie de conséquence, contribuer à résorber le chômage", explique le président de la Caci. "La profusion et l'afflux des investissements visent, notamment, à casser le monopole, et par voie de conséquence, contribuer à résorber le chômage", explique le président de la Caci. La fin du monopole de production et d'importation de produits alimentaires de base (sucre et huile notamment) et la diversification de l'économie nationale sont les deux moteurs en mesure de favoriser le développement et la promotion du secteur agroalimentaire qui génère des milliers d'emplois et créée des richesses, sachant que plus de 54% du produit intérieur brut (PIB) provient de ce secteur stratégique pour l'Algérie. Dans ce sens le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), Tahar Kellil, estime que la multiplication des investissements dans l'agroalimentaire vise également à casser le monopole de certains opérateurs économiques ayant fait main basse sur l'importation des produits alimentaires de large consommation. En dépit des Assises nationales de l'agroalimentaire, qui se sont tenues en mars 2010 à Alger, et les nombreuses rencontres entre les responsables du secteur et les entrepreneurs, il n'a pas été possible de juguler, opportunément, la crise qui secoue actuellement le secteur de l'agroalimentaire, en proie à de graves contestations et tensions sociales. «Les pouvoirs publics sont appelés à encourager l'arrivée de nouveaux opérateurs économiques en matière de production, de commerce et de distribution des produits alimentaires de base, notamment le sucre et l'huile» a notamment affirmé, récemment, Khellil dans une déclaration à la presse. En filigrane, il signifie que la profusion et l'afflux des investissements visent, notamment, à casser le monopole, et par voie de conséquence, contribuer à résorber le chômage, mais également à assurer la stabilité des prix des produits agroalimentaires de large consommation. La hausse des prix du sucre et de l'huile, à l'origine de la crise sociale, doit servir de leçon et inciter les pouvoirs publics à prendre les dispositions nécessaires pour prévenirla réedition de pareil scénario en mettant, d'abord, les bases et les fondements d'une économie diversifiée orientée résolument vers le développement durable dans le secteur agroalimentaire, selon des avis de spécialistes et observateurs. Réduire la facture alimentaire de 6 milliards de dollars Ces derniers précisent que «sans réelle volonté de promouvoir le développement agricole et l'épanouissement de l'industrie agroalimentaire, il sera difficile pour un pays de s'extirper de la dépendance des importations massives et onéreuses de produits alimentaires sur un marché international de matières premières en proie à des fluctuations de prix et de surenchères». Sachant que l'Algérie a importé pour un montant de 6 milliards de dollars de produits alimentaires en 2010, l'une des priorités du ministre de l'agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa, consiste notamment à réduire la facture alimentaire par le biais de la diminution du volume des importations, mais également par la garantie de la sécurité alimentaire du pays qui doit nécessairement passer par la stimulation de la production nationale. La facture relative aux importations de sucre et de l'huile végétale durant l'année 2010 s'est traduite par plus de 1 milliard de dollars et ce chiffre va crescendo, selon les statistiques émanant des services des Douanes. Dans ce contexte de hausse effrénée des cours des produits de base sur le marché international et ses répercussions sur le marché interne, certains opérateurs économiques et producteurs préconisent la culture de la plante et de la graine oléagineuse en Algérie, sachant que des terres fertiles sont laissées en jachère alors qu'elles peuvent servir à cultiver la graine devant extraire l'huile. Alors que la facture du blé importé est également en hausse, seul le doublement de la production nationale des céréales peut réduire la facture salée de l'importation du blé tendre et du blé dure (2 milliards de dollars). Ainsi, le contrat de performances de production à l'hectare de blé appliqué aux producteurs algériens de céréales peut dynamiser la filière du blé localement. En clair, les spécialistes prônent la diversification de l'économie nationale et, par voie de conséquence, une indépendance progressive de la mono exportation des hydrocarbures. C'est ainsi que le directeur de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur estime que «la diversification des différents secteurs de production en Algérie permet de développer le secteur stratégique de l'agriculture et l'exportation de produits agroalimentaires». Dans le même ordre d'idées, le vice-président de l'association algérienne des exportateurs (Anexal), Ali Bey Nasri, qui participe à une importante manifestation économique et commerciale relative aux produits agroalimentaires au Niger, préconise aussi la promotion de l'industrie agroalimentaire dont les opérateurs algériens possèdent de réelles potentialités afin de conquérir le marché international. Par ailleurs, Khellil considère également que «la pratique du monopole est perçue comme étant un véritable danger pour les pouvoirs publics et les citoyens dans la mesure où quatre opérateurs dans le domaine du sucre et de l'huile font la loi et exercent un quasi monopole sur l'importation, la production et la transformation, ainsi que la commercialisation de ces produits de première nécessité en agissant sur les prix et en causant, parfois, des pénuries». La fin du monopole de production et d'importation de produits alimentaires de base (sucre et huile notamment) et la diversification de l'économie nationale sont les deux moteurs en mesure de favoriser le développement et la promotion du secteur agroalimentaire qui génère des milliers d'emplois et créée des richesses, sachant que plus de 54% du produit intérieur brut (PIB) provient de ce secteur stratégique pour l'Algérie. Dans ce sens le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), Tahar Kellil, estime que la multiplication des investissements dans l'agroalimentaire vise également à casser le monopole de certains opérateurs économiques ayant fait main basse sur l'importation des produits alimentaires de large consommation. En dépit des Assises nationales de l'agroalimentaire, qui se sont tenues en mars 2010 à Alger, et les nombreuses rencontres entre les responsables du secteur et les entrepreneurs, il n'a pas été possible de juguler, opportunément, la crise qui secoue actuellement le secteur de l'agroalimentaire, en proie à de graves contestations et tensions sociales. «Les pouvoirs publics sont appelés à encourager l'arrivée de nouveaux opérateurs économiques en matière de production, de commerce et de distribution des produits alimentaires de base, notamment le sucre et l'huile» a notamment affirmé, récemment, Khellil dans une déclaration à la presse. En filigrane, il signifie que la profusion et l'afflux des investissements visent, notamment, à casser le monopole, et par voie de conséquence, contribuer à résorber le chômage, mais également à assurer la stabilité des prix des produits agroalimentaires de large consommation. La hausse des prix du sucre et de l'huile, à l'origine de la crise sociale, doit servir de leçon et inciter les pouvoirs publics à prendre les dispositions nécessaires pour prévenirla réedition de pareil scénario en mettant, d'abord, les bases et les fondements d'une économie diversifiée orientée résolument vers le développement durable dans le secteur agroalimentaire, selon des avis de spécialistes et observateurs. Réduire la facture alimentaire de 6 milliards de dollars Ces derniers précisent que «sans réelle volonté de promouvoir le développement agricole et l'épanouissement de l'industrie agroalimentaire, il sera difficile pour un pays de s'extirper de la dépendance des importations massives et onéreuses de produits alimentaires sur un marché international de matières premières en proie à des fluctuations de prix et de surenchères». Sachant que l'Algérie a importé pour un montant de 6 milliards de dollars de produits alimentaires en 2010, l'une des priorités du ministre de l'agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa, consiste notamment à réduire la facture alimentaire par le biais de la diminution du volume des importations, mais également par la garantie de la sécurité alimentaire du pays qui doit nécessairement passer par la stimulation de la production nationale. La facture relative aux importations de sucre et de l'huile végétale durant l'année 2010 s'est traduite par plus de 1 milliard de dollars et ce chiffre va crescendo, selon les statistiques émanant des services des Douanes. Dans ce contexte de hausse effrénée des cours des produits de base sur le marché international et ses répercussions sur le marché interne, certains opérateurs économiques et producteurs préconisent la culture de la plante et de la graine oléagineuse en Algérie, sachant que des terres fertiles sont laissées en jachère alors qu'elles peuvent servir à cultiver la graine devant extraire l'huile. Alors que la facture du blé importé est également en hausse, seul le doublement de la production nationale des céréales peut réduire la facture salée de l'importation du blé tendre et du blé dure (2 milliards de dollars). Ainsi, le contrat de performances de production à l'hectare de blé appliqué aux producteurs algériens de céréales peut dynamiser la filière du blé localement. En clair, les spécialistes prônent la diversification de l'économie nationale et, par voie de conséquence, une indépendance progressive de la mono exportation des hydrocarbures. C'est ainsi que le directeur de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur estime que «la diversification des différents secteurs de production en Algérie permet de développer le secteur stratégique de l'agriculture et l'exportation de produits agroalimentaires». Dans le même ordre d'idées, le vice-président de l'association algérienne des exportateurs (Anexal), Ali Bey Nasri, qui participe à une importante manifestation économique et commerciale relative aux produits agroalimentaires au Niger, préconise aussi la promotion de l'industrie agroalimentaire dont les opérateurs algériens possèdent de réelles potentialités afin de conquérir le marché international. Par ailleurs, Khellil considère également que «la pratique du monopole est perçue comme étant un véritable danger pour les pouvoirs publics et les citoyens dans la mesure où quatre opérateurs dans le domaine du sucre et de l'huile font la loi et exercent un quasi monopole sur l'importation, la production et la transformation, ainsi que la commercialisation de ces produits de première nécessité en agissant sur les prix et en causant, parfois, des pénuries».