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L'urgence d'un plan de lutte national
Hépatites
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 01 - 2011

Estimant le chiffre de personnes atteintes d'hépatites en Algérie à quelque 1,5 million d'individus, le président de SOS Hépatites a affirmé que 75 % des personnes atteintes ne présentent pas les symptômes de la maladie. Il a appelé, dans ce cadre, à la "coordination des efforts de toutes les parties concernées" afin que 700 malades qui attendent d'être soignés soient pris en charge "dans les plus brefs délais".
Estimant le chiffre de personnes atteintes d'hépatites en Algérie à quelque 1,5 million d'individus, le président de SOS Hépatites a affirmé que 75 % des personnes atteintes ne présentent pas les symptômes de la maladie. Il a appelé, dans ce cadre, à la "coordination des efforts de toutes les parties concernées" afin que 700 malades qui attendent d'être soignés soient pris en charge "dans les plus brefs délais".
Un plan national de lutte contre les hépatites doit être mis en place, a préconisé à Alger le président de l'association SOS Hépatites, M. Bouallag Abdelhamid. "La prévention, le dépistage, le diagnostique et la prise en charge constituent assurément des volets très importants dans le cadre de la lutte contre les hépatite d'autant que cette maladie est asymptomatique", a souligné M. Bouallag qui s'exprimait en marge de la célébration de la Journée nationale des hépatites. Estimant le chiffre de personnes atteintes d'hépatites en Algérie à quelques "1,5 million" d'individus, le président de SOS Hépatites a affirmé que 75 % des personnes atteintes ne présentent pas les symptômes de la maladie. M. Bouallag a appelé, dans ce cadre, à la "coordination des efforts de toutes les parties concernées" afin que 700 malades qui attendent d'être soignés soient pris en charge "dans les plus brefs délais". Dans la foulée, l'intervenant a regretté le fait que les réactifs acquis pour les examens complémentaires des malades "soient toujours à l'aéroport 4 mois après leur importation", appelant à lutter contre le gaspillage. M. Bouallag a relevé que l'hépatite induit un "énorme fardeau financier", précisant que le coût de la prise en charge d'un malade atteint de l'hépatite B s'élève à 3 millions de dinars, alors que celui de l'hépatite C revient à 1,44 million de dinars, "cela sans compter les examens complémentaires lesquels s'élèvent à 50 millions de centimes". Il a saisi l'opportunité de la célébration de la journée nationale de l'hépatite pour lancer un appel "pressant" aux médias afin d'intensifier le travail de sensibilisation de l'opinion publique. Le Pr Debzi Nabil, hépatologue au CHU Mustapha Pacha, membre du conseil scientifique de l'association SOS Hépatites, a mis l'accent, pour sa part, sur le fait que le vaccin de l'hépatite B ne suffit pas à lui seul pour faire face à la propagation du virus. "La prévention, ce n'est pas uniquement le vaccin. Une hygiène hospitalière est nécessaire, voire vitale", a-t-il insisté, appelant à une meilleure connaissance de la situation épidémiologique et à la mise en place de centres thérapeutiques pour pouvoir assurer la qualité du traitement Evoquant le certificat pré-nuptial, le conférencier a relevé un "vide juridique" à cet égard, affirmant que certains couples ne se présentent (pour être vacciné) qu'une semaine avant le mariage, rappelant que les 3 injections du vaccin n'agissent qu'au bout de 6 mois. Le Dr Nani Abdelbasset, du service gastro-entérologie du CHU Mustapha Pacha, a expliqué, de son côté, que l'hépatite B est une maladie sexuellement transmissible, au moment où le mode de transmission de l'hépatite C est sanguin, précisant que le mode de contamination mère-enfant est plus élevé pour les femmes enceinte dans le cas de l'hépatite B. Il a indiqué que pour l'hépatite B, dès lors que le virus est solidement fixé au noyau de la cellule, l'objectif du traitement est d'en contrôler la multiplication. S'agissant de l'hépatite C, il a fait savoir que le malade pouvait guérir, notant, toutefois, que le traitement était "lourd, coûteux et long". Le Pr Saâdi Berkane, du même CHU, a estimé nécessaire de rendre obligatoire le dépistage chez la femme enceinte dès le premier trimestre. Il a souligné aussi la nécessité de la formation et du recyclage des médecins afin que ces derniers soient au courant des dernières nouveautés en matière de traitement, ainsi que de la diffusion de guides des bonnes pratiques pour la prévention et la désinfection.
Un plan national de lutte contre les hépatites doit être mis en place, a préconisé à Alger le président de l'association SOS Hépatites, M. Bouallag Abdelhamid. "La prévention, le dépistage, le diagnostique et la prise en charge constituent assurément des volets très importants dans le cadre de la lutte contre les hépatite d'autant que cette maladie est asymptomatique", a souligné M. Bouallag qui s'exprimait en marge de la célébration de la Journée nationale des hépatites. Estimant le chiffre de personnes atteintes d'hépatites en Algérie à quelques "1,5 million" d'individus, le président de SOS Hépatites a affirmé que 75 % des personnes atteintes ne présentent pas les symptômes de la maladie. M. Bouallag a appelé, dans ce cadre, à la "coordination des efforts de toutes les parties concernées" afin que 700 malades qui attendent d'être soignés soient pris en charge "dans les plus brefs délais". Dans la foulée, l'intervenant a regretté le fait que les réactifs acquis pour les examens complémentaires des malades "soient toujours à l'aéroport 4 mois après leur importation", appelant à lutter contre le gaspillage. M. Bouallag a relevé que l'hépatite induit un "énorme fardeau financier", précisant que le coût de la prise en charge d'un malade atteint de l'hépatite B s'élève à 3 millions de dinars, alors que celui de l'hépatite C revient à 1,44 million de dinars, "cela sans compter les examens complémentaires lesquels s'élèvent à 50 millions de centimes". Il a saisi l'opportunité de la célébration de la journée nationale de l'hépatite pour lancer un appel "pressant" aux médias afin d'intensifier le travail de sensibilisation de l'opinion publique. Le Pr Debzi Nabil, hépatologue au CHU Mustapha Pacha, membre du conseil scientifique de l'association SOS Hépatites, a mis l'accent, pour sa part, sur le fait que le vaccin de l'hépatite B ne suffit pas à lui seul pour faire face à la propagation du virus. "La prévention, ce n'est pas uniquement le vaccin. Une hygiène hospitalière est nécessaire, voire vitale", a-t-il insisté, appelant à une meilleure connaissance de la situation épidémiologique et à la mise en place de centres thérapeutiques pour pouvoir assurer la qualité du traitement Evoquant le certificat pré-nuptial, le conférencier a relevé un "vide juridique" à cet égard, affirmant que certains couples ne se présentent (pour être vacciné) qu'une semaine avant le mariage, rappelant que les 3 injections du vaccin n'agissent qu'au bout de 6 mois. Le Dr Nani Abdelbasset, du service gastro-entérologie du CHU Mustapha Pacha, a expliqué, de son côté, que l'hépatite B est une maladie sexuellement transmissible, au moment où le mode de transmission de l'hépatite C est sanguin, précisant que le mode de contamination mère-enfant est plus élevé pour les femmes enceinte dans le cas de l'hépatite B. Il a indiqué que pour l'hépatite B, dès lors que le virus est solidement fixé au noyau de la cellule, l'objectif du traitement est d'en contrôler la multiplication. S'agissant de l'hépatite C, il a fait savoir que le malade pouvait guérir, notant, toutefois, que le traitement était "lourd, coûteux et long". Le Pr Saâdi Berkane, du même CHU, a estimé nécessaire de rendre obligatoire le dépistage chez la femme enceinte dès le premier trimestre. Il a souligné aussi la nécessité de la formation et du recyclage des médecins afin que ces derniers soient au courant des dernières nouveautés en matière de traitement, ainsi que de la diffusion de guides des bonnes pratiques pour la prévention et la désinfection.


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