L'association nationale SOS hépatites a rendu publique une déclaration dans laquelle elle exprime ses inquiétudes quant à l'ajournement, par l'OMS, de la résolution de lutte contre les hépatites, programmée à la 62e assemblée de l'OMS. SOS hépatites craint que cette résolution déposée par le Brésil soit reportée jusqu'à 2010 et que « l'espoir des patients de bénéficier d'une prise en charge à l'échelle mondiale de cette maladie grave s'évapore ». Le président de l'association SOS hépatites, Boualag, rappelle que l'épidémie globale tue une personne chaque 30 secondes et un million en meurent chaque année. « Le projet de résolution, signale M. Boualag, porte sur l'établissement d'une journée mondiale pour la lutte contre les hépatites virales et autres problématiques liées à cette maladie. » Mais l'Alliance mondiale des hépatites estime, par la voix de son président, Charles Gore, que les leaders de la santé mondiale ne peuvent plus se permettre d'ignorer les hépatites. SOS hépatites rappelle qu'en Algérie, 2,7% de personnes sont atteintes d'hépatite C et 2,5% d'hépatite B. « Cela constitue un problème de santé publique avec le risque d'évoluer vers la cirrhose, puis le cancer du foie, malgré l'existence d'une vaccination sûre et efficace », indique le professeur Berkane de l'hôpital de Bologhine.