La vaste opération déclenchée depuis hier pour assurer le contrôle rigoureux et administratif des prix des produits alimentaires de large consommation vise surtout, déjà, à mettre en adéquation la politique gouvernementale de la pratique des prix avec la réglementation nationale du commerce interne.Cependant, cette stratégie ayant déjà prévalu lors des années de l`ère de l'économie administrée et planifiée nous rappelle la lutte acharnée des pouvoirs publics contre les commerçants malveillants et avides de gain facile. Donc, cette pratique propre déjà une époque donnée devra apporter de bons résultats sur le terrain et porter inéluctablement ses fruits dans la conjoncture actuelle marquée par des tensions sociales et une érosion continue du pouvoir d'achat des consommateurs. Sachant que cette opération de surveillance accrue des prix des produits alimentaires concerne, principalement, les prix du sucre et de l'huile, les contrôleurs chargés de cette opération focaliseront donc leurs efforts sur ces deux produits stratégiques de première nécessité. Toutefois, les prix sont déjà connus, à savoir 90 DA pour le kilogramme de sucre et 600 DA pour le bidon de 5 litres d'huile. En principe, les commerçants de détail se conformeront à ce seuil fixé et auront une marge bénéficiaire bien déterminée, même si les contrôleurs s'acharneront à vérifier scrupuleusement toutes les pièces comptables telles que les factures d'achat et le registre du commerce. Etant plafonnés, ces produits ne subiront plus de pénuries, ni de spéculations, car le marché est voie d`ordonnancement et de régulation. Toute augmentation illicite de ces prix préalablement établis sera donc sévèrement sanctionnée. Néanmoins, la guéguerre est, désormais, annoncée entre les producteurs, grossistes et les détaillants. Ces derniers, selon un contrôleur des prix et de la concurrence, en cas de fraude et de non conformité aux prescriptions et obligations en matière de respect des prix, auront un procès verbal et seront convoqués pour répondre de leur actes devant la commission au niveau de la wilaya en risquant même le paiement d'une amende. Dans l'immédiat, il s'agit de mettre en adéquation les résolutions et les décisions du conseil interministériel présidé par Mustapha Benbada concernant le plafonnement des prix en vertu duquel s'articule toute la problématique du contrôle des prix du sucre et de l'huile, véritable pomme de discorde qui a désorganisé complètement le marché en causant une véritable effervescence sociale sans précédent. Les prix des produits de détail sont calculés sur la base des prix de revient et des marges bénéficiaires entre les producteurs, les grossistes et les détaillants suivant un système compensatoire à instituer dans les prochains jours. Selon Abelhamid Boukahnoun, directeur du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, «des producteurs n'ont pas auparavant respecté convenablement leurs engagements en faisant fi de ces prix pourtant décidés d`un commun accord» indiquant que «toute pratique commerciale non réglementaire et illégale fera l'objet d`une sévère sanction». L'important dans cette politique de contrôle des prix consiste notamment rendre le marché plus sain et dépourvu de toute fraude incitant à une spirale des prix au détriment du pouvoir d`achat des consommateurs. Afin d`être plus clair, ce responsable au niveau du ministère du Commerce précise que certains producteurs se croient en situation monopolistique pour casser les prix ou en augmentant les prix à leur guise. Mais, la mise en demeure du groupe Cevital n'est pas une sanction, mais il est sommé de fournir une explication sur les prix de gros pratiqués sur le marché. Les commerçants doivent, cependant savoir que la politique de dumping n'est pas tolérée par l'Etat, en ce sens que, le ministère du Commerce précise que «la vente d'un produit à un prix inferieur ou supérieur à celui fixé par les pouvoirs publics est considérée comme une infraction, et par conséquent, un opérateur économique n'a pas le droit de baisser le prix d'un produit alimentaire réglementé par les pouvoirs publics. Cette législation vise notamment la concurrence déloyale et la perturbation du marché». En dégageant une enveloppe financière de 30 milliards DA, l'Etat consent à indemniser les producteurs justifiant des pertes et un manque à gagner occasionnés par la fixation unilatérale des prix du sucre et de l'huile sachant que les mécanismes de compensation visent à réparer équitablement les pertes subies par les producteurs. C'est l'objet même de la réunion du conseil interministériel pour appliquer la politique conjonturelle d'ajustement des prix dans un environnement social et contraignant et tributaire des hausses des prix des matières premières sur le marche international. La vaste opération déclenchée depuis hier pour assurer le contrôle rigoureux et administratif des prix des produits alimentaires de large consommation vise surtout, déjà, à mettre en adéquation la politique gouvernementale de la pratique des prix avec la réglementation nationale du commerce interne.Cependant, cette stratégie ayant déjà prévalu lors des années de l`ère de l'économie administrée et planifiée nous rappelle la lutte acharnée des pouvoirs publics contre les commerçants malveillants et avides de gain facile. Donc, cette pratique propre déjà une époque donnée devra apporter de bons résultats sur le terrain et porter inéluctablement ses fruits dans la conjoncture actuelle marquée par des tensions sociales et une érosion continue du pouvoir d'achat des consommateurs. Sachant que cette opération de surveillance accrue des prix des produits alimentaires concerne, principalement, les prix du sucre et de l'huile, les contrôleurs chargés de cette opération focaliseront donc leurs efforts sur ces deux produits stratégiques de première nécessité. Toutefois, les prix sont déjà connus, à savoir 90 DA pour le kilogramme de sucre et 600 DA pour le bidon de 5 litres d'huile. En principe, les commerçants de détail se conformeront à ce seuil fixé et auront une marge bénéficiaire bien déterminée, même si les contrôleurs s'acharneront à vérifier scrupuleusement toutes les pièces comptables telles que les factures d'achat et le registre du commerce. Etant plafonnés, ces produits ne subiront plus de pénuries, ni de spéculations, car le marché est voie d`ordonnancement et de régulation. Toute augmentation illicite de ces prix préalablement établis sera donc sévèrement sanctionnée. Néanmoins, la guéguerre est, désormais, annoncée entre les producteurs, grossistes et les détaillants. Ces derniers, selon un contrôleur des prix et de la concurrence, en cas de fraude et de non conformité aux prescriptions et obligations en matière de respect des prix, auront un procès verbal et seront convoqués pour répondre de leur actes devant la commission au niveau de la wilaya en risquant même le paiement d'une amende. Dans l'immédiat, il s'agit de mettre en adéquation les résolutions et les décisions du conseil interministériel présidé par Mustapha Benbada concernant le plafonnement des prix en vertu duquel s'articule toute la problématique du contrôle des prix du sucre et de l'huile, véritable pomme de discorde qui a désorganisé complètement le marché en causant une véritable effervescence sociale sans précédent. Les prix des produits de détail sont calculés sur la base des prix de revient et des marges bénéficiaires entre les producteurs, les grossistes et les détaillants suivant un système compensatoire à instituer dans les prochains jours. Selon Abelhamid Boukahnoun, directeur du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, «des producteurs n'ont pas auparavant respecté convenablement leurs engagements en faisant fi de ces prix pourtant décidés d`un commun accord» indiquant que «toute pratique commerciale non réglementaire et illégale fera l'objet d`une sévère sanction». L'important dans cette politique de contrôle des prix consiste notamment rendre le marché plus sain et dépourvu de toute fraude incitant à une spirale des prix au détriment du pouvoir d`achat des consommateurs. Afin d`être plus clair, ce responsable au niveau du ministère du Commerce précise que certains producteurs se croient en situation monopolistique pour casser les prix ou en augmentant les prix à leur guise. Mais, la mise en demeure du groupe Cevital n'est pas une sanction, mais il est sommé de fournir une explication sur les prix de gros pratiqués sur le marché. Les commerçants doivent, cependant savoir que la politique de dumping n'est pas tolérée par l'Etat, en ce sens que, le ministère du Commerce précise que «la vente d'un produit à un prix inferieur ou supérieur à celui fixé par les pouvoirs publics est considérée comme une infraction, et par conséquent, un opérateur économique n'a pas le droit de baisser le prix d'un produit alimentaire réglementé par les pouvoirs publics. Cette législation vise notamment la concurrence déloyale et la perturbation du marché». En dégageant une enveloppe financière de 30 milliards DA, l'Etat consent à indemniser les producteurs justifiant des pertes et un manque à gagner occasionnés par la fixation unilatérale des prix du sucre et de l'huile sachant que les mécanismes de compensation visent à réparer équitablement les pertes subies par les producteurs. C'est l'objet même de la réunion du conseil interministériel pour appliquer la politique conjonturelle d'ajustement des prix dans un environnement social et contraignant et tributaire des hausses des prix des matières premières sur le marche international.