Un quadragénaire, répondant au nom de Mohamed Aouchiche, résidant dans la localité balnéaire de Cap Djenet, à une trentaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, a tenté, en milieu de journée de mercredi dernier, de s'immoler par le feu, à l'intérieur du siège de daïra de Bordj Ménaïel. Cet acte désespéré était pour dénoncer son exclusion des bénéficiaires des 100 logements réalisés depuis plusieurs années dans sa localité. Le drame a eu lieu peu de temps après un entretien tenu par la victime avec un responsable de la daïra. Mohamed Aouchiche s'est aspergé d'essence et y a mis le feu. Il a été aussitôt secouru et évacué vers les urgences de l'hôpital de Bordj Ménaïel où il se trouve sous surveillance médicale. Hier, nous nous sommes rapprochés de lui et il a bien voulu nous expliquer les raisons de sa tentative de suicide. Âgé de 41 ans la victime excerce la fonction d'agent de sécurité au niveau du siège de daïra de Bordj Ménaïel. Père de six enfants, dont une jeune fille universitaires, il nous explique que les huit membres de sa famille se partagent un petit F1 au centre-ville de Cap Djenet qu'ils occupent depuis 2003. «Mon acte désespéré est la conséquence de la situation dramatique dans laquelle nous vivons depuis plus de sept ans dans un F1 qui ne répond pas aux besoins de ma famille...». Mohamed Aouchiche continue sa tragique narration allongé sur son lit d'hôpital : «Je fais partie des sinistrés suite aux inondations de 2001 ayant touché les localités de Dellys et de Cap Djenet, mon habitation a été alors touchée par la catastrophe et on nous a relogés au niveau d'un établissement scolaire», nous explique-t-il poursuivant : «En 2003, notre habitation a été sérieusement endommagé par le séisme, au lendemain dudit tremblement de terre nous nous sommes retrouvés sous des tentes en toile implantées dans le stade de la commune où nous avons passé plusieurs mois avant que les autorités nous attribuent des F1 au niveau de la cité des 70-Logements». Depuis Mohamed a tenté vainement de décrocher un logement décent pour sa famille. «Les responsables m'ont promis, à plusieurs reprises, de résoudre mon problème en m'attribuant un logement digne de ce nom pour y loger ma famille», nous dira-t-il. «J'avais aussi la promesse de l'ex-wali de Boumerdès, M. Bedrissi, au moment où j'exerçais à la wilaya, de m'attribuer un toit pour ma famille, mais ce dernier a quitté Boumerdès avant que mon problème ne soit résolu », ajoute-il encore. Nous avons tenté vainement d'avoir la version officielle concernant ce drame, le chef de daïra de Bordj Ménaïel a refusé de nous recevoir sous prétexte qu'ils étaient en réunion. Plusieurs cas d'immolation par le feu ont été enregistrés depuis le week-end dernier à travers plusieurs localités du pays. Un jeune a mis le feu à son corps après l'avoir aspergé d'essence à Tébessa et un autre jeune a procédé au même acte désespéré dans la wilaya de Jijel. Hier encore, un autre jeune chômeur s'est immolé par le feu devant le siège de la Sûreté de la wilaya de Mostaganem. Un quadragénaire, répondant au nom de Mohamed Aouchiche, résidant dans la localité balnéaire de Cap Djenet, à une trentaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, a tenté, en milieu de journée de mercredi dernier, de s'immoler par le feu, à l'intérieur du siège de daïra de Bordj Ménaïel. Cet acte désespéré était pour dénoncer son exclusion des bénéficiaires des 100 logements réalisés depuis plusieurs années dans sa localité. Le drame a eu lieu peu de temps après un entretien tenu par la victime avec un responsable de la daïra. Mohamed Aouchiche s'est aspergé d'essence et y a mis le feu. Il a été aussitôt secouru et évacué vers les urgences de l'hôpital de Bordj Ménaïel où il se trouve sous surveillance médicale. Hier, nous nous sommes rapprochés de lui et il a bien voulu nous expliquer les raisons de sa tentative de suicide. Âgé de 41 ans la victime excerce la fonction d'agent de sécurité au niveau du siège de daïra de Bordj Ménaïel. Père de six enfants, dont une jeune fille universitaires, il nous explique que les huit membres de sa famille se partagent un petit F1 au centre-ville de Cap Djenet qu'ils occupent depuis 2003. «Mon acte désespéré est la conséquence de la situation dramatique dans laquelle nous vivons depuis plus de sept ans dans un F1 qui ne répond pas aux besoins de ma famille...». Mohamed Aouchiche continue sa tragique narration allongé sur son lit d'hôpital : «Je fais partie des sinistrés suite aux inondations de 2001 ayant touché les localités de Dellys et de Cap Djenet, mon habitation a été alors touchée par la catastrophe et on nous a relogés au niveau d'un établissement scolaire», nous explique-t-il poursuivant : «En 2003, notre habitation a été sérieusement endommagé par le séisme, au lendemain dudit tremblement de terre nous nous sommes retrouvés sous des tentes en toile implantées dans le stade de la commune où nous avons passé plusieurs mois avant que les autorités nous attribuent des F1 au niveau de la cité des 70-Logements». Depuis Mohamed a tenté vainement de décrocher un logement décent pour sa famille. «Les responsables m'ont promis, à plusieurs reprises, de résoudre mon problème en m'attribuant un logement digne de ce nom pour y loger ma famille», nous dira-t-il. «J'avais aussi la promesse de l'ex-wali de Boumerdès, M. Bedrissi, au moment où j'exerçais à la wilaya, de m'attribuer un toit pour ma famille, mais ce dernier a quitté Boumerdès avant que mon problème ne soit résolu », ajoute-il encore. Nous avons tenté vainement d'avoir la version officielle concernant ce drame, le chef de daïra de Bordj Ménaïel a refusé de nous recevoir sous prétexte qu'ils étaient en réunion. Plusieurs cas d'immolation par le feu ont été enregistrés depuis le week-end dernier à travers plusieurs localités du pays. Un jeune a mis le feu à son corps après l'avoir aspergé d'essence à Tébessa et un autre jeune a procédé au même acte désespéré dans la wilaya de Jijel. Hier encore, un autre jeune chômeur s'est immolé par le feu devant le siège de la Sûreté de la wilaya de Mostaganem.