La demande de brut devrait s'établir en hausse pour 2011, à la faveur d'une meilleure conjoncture économique et un hiver rigoureux, selon les dernières prévisions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publiées lundi. La demande de brut devrait être de l'ordre de 87,3 mbj en 2011, un chiffre revu à la hausse de 0,2 mbj, qui découle principalement de la hausse des prix fin 2010 et des meilleures attentes pour l'économie mondiale. "En 2011, la croissance de la demande mondiale de brut est estimée à 1,2 million de barils par jour (mbj), ce qui représente une augmentation mineure" par rapport au chiffre précédent, indique l'Opep dans son rapport. Il s'agit du quatrième mois consécutif où l'Opep revoit à la hausse la demande de brut pour l'année en cours. La rudesse d'un hiver précoce en Europe ainsi qu'en Amérique du Nord a contribué au relèvement des prévisions. "Cela a mené à une plus forte demande de pétrole pour le chauffage ainsi qu'à une réduction des stocks de brut plus forte qu'habituellement pour la saison", explique l'organisation. Cela a également poussé l'Opep à relever son estimation pour 2010 à 86,1 mbj, soit une augmentation de 0,2 mbj. Les douze pays de l'Opep, qui produisent environ 40% du brut mondial, notent également que les cours, qui oscillaient en décembre entre 85 et 90 dollars le baril, ont enregistré une moyenne de presque 90 dollars depuis le début de l'année, un chiffre qui a été dépassé seulement en 2008, quand le cours du baril s'était envolé au-dessus de la barre symbolique des 100 dollars pendant plusieurs mois. Quant au niveau des stocks, il reste conséquent même s'il connaît une baisse plus forte que d'habitude depuis le mois d'août, relève également l'Opep dans son rapport. Aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'hydrocarbures, les stocks dépassent encore de 75 millions de barils la moyenne des stocks sur cinq ans. Pour le ministre de l'Energie et des Mines M. Youcef Yousfi, le marché pétrolier international "est équilibré et les prix sont satisfaisants autant pour les producteurs que pour les consommateurs", a-t-il indiqué lundi à Alger. "Le marché est équilibré, il n'y a pas de tension sur l'offre ni sur la demande et les prix sont satisfaisants", a affirmé le ministre lors du Forum d'El Moudjahid, en espérant "un maintien des prix à ce niveau pour les prochains mois". De son côté, le SG de l'Opep Abdellah Badri a exclu une hausse prochaine des quotas de production de l'Opep sur la simple base de la hausse des prix depuis la fin de l'année, indiquant que l'Opep interviendra pour stabiliser le marché en cas de déséquilibre et non pas à cause de spéculateurs. "Le marché est bien approvisionné", a encore déclaré M. Badri, "les stocks sont suffisants pour environ 60 jours, la moyenne sur cinq ans est de 53 jours". La demande de brut devrait s'établir en hausse pour 2011, à la faveur d'une meilleure conjoncture économique et un hiver rigoureux, selon les dernières prévisions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publiées lundi. La demande de brut devrait être de l'ordre de 87,3 mbj en 2011, un chiffre revu à la hausse de 0,2 mbj, qui découle principalement de la hausse des prix fin 2010 et des meilleures attentes pour l'économie mondiale. "En 2011, la croissance de la demande mondiale de brut est estimée à 1,2 million de barils par jour (mbj), ce qui représente une augmentation mineure" par rapport au chiffre précédent, indique l'Opep dans son rapport. Il s'agit du quatrième mois consécutif où l'Opep revoit à la hausse la demande de brut pour l'année en cours. La rudesse d'un hiver précoce en Europe ainsi qu'en Amérique du Nord a contribué au relèvement des prévisions. "Cela a mené à une plus forte demande de pétrole pour le chauffage ainsi qu'à une réduction des stocks de brut plus forte qu'habituellement pour la saison", explique l'organisation. Cela a également poussé l'Opep à relever son estimation pour 2010 à 86,1 mbj, soit une augmentation de 0,2 mbj. Les douze pays de l'Opep, qui produisent environ 40% du brut mondial, notent également que les cours, qui oscillaient en décembre entre 85 et 90 dollars le baril, ont enregistré une moyenne de presque 90 dollars depuis le début de l'année, un chiffre qui a été dépassé seulement en 2008, quand le cours du baril s'était envolé au-dessus de la barre symbolique des 100 dollars pendant plusieurs mois. Quant au niveau des stocks, il reste conséquent même s'il connaît une baisse plus forte que d'habitude depuis le mois d'août, relève également l'Opep dans son rapport. Aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'hydrocarbures, les stocks dépassent encore de 75 millions de barils la moyenne des stocks sur cinq ans. Pour le ministre de l'Energie et des Mines M. Youcef Yousfi, le marché pétrolier international "est équilibré et les prix sont satisfaisants autant pour les producteurs que pour les consommateurs", a-t-il indiqué lundi à Alger. "Le marché est équilibré, il n'y a pas de tension sur l'offre ni sur la demande et les prix sont satisfaisants", a affirmé le ministre lors du Forum d'El Moudjahid, en espérant "un maintien des prix à ce niveau pour les prochains mois". De son côté, le SG de l'Opep Abdellah Badri a exclu une hausse prochaine des quotas de production de l'Opep sur la simple base de la hausse des prix depuis la fin de l'année, indiquant que l'Opep interviendra pour stabiliser le marché en cas de déséquilibre et non pas à cause de spéculateurs. "Le marché est bien approvisionné", a encore déclaré M. Badri, "les stocks sont suffisants pour environ 60 jours, la moyenne sur cinq ans est de 53 jours".