On ne va pas vous le cacher : il est bien difficile de passer au travers des épidémies de varicelle qui sévissent à l'école. Voici donc quelques conseils pour soulager votre enfant et éviter qu'il ne se gratte trop. On ne va pas vous le cacher : il est bien difficile de passer au travers des épidémies de varicelle qui sévissent à l'école. Voici donc quelques conseils pour soulager votre enfant et éviter qu'il ne se gratte trop. Pour éviter le grattage : un antihistaminique peut être donné pour éviter les démangeaisons. Il faut avant tout respecter la cicatrisation naturelle et ne pas frotter la peau au risque d'arracher les croûtes. Avec ces recommandations simples et pleines de bon sens, la plupart des 600.000 cas de varicelle annuels se passent sans problème. Pour éviter la surinfection : le plus souvent, les surinfections sont dues à des bactéries, des streptocoques et des staphylocoques qui utilisent les plaies comme porte d'entrée dans le corps de l'enfant. Lavez-le avec un savon dermatologique non antiseptique qui élimine les germes présents habituellement sur toutes les peaux. Un antiseptique, comme la chlorhexidine, est ensuite appliqué sur chaque bouton ou croûte. Elle est incolore, donc pas de petits points rouges sur tout le corps, dégoulinant sur les draps ou les vêtements ! Attention à la fièvre qui dure : Normalement, la fièvre dure de 24 à 48 heures (pour la faire tomber, donnez à vore enfant uniquement du paracétamol; et JAMAIS d'aspirine, qui peut entraîner des complications). Mais si elle persiste plus de trois jours ou si elle réapparaît, c'est un premier signe d'alerte. De plus, la peau ne fait pas mal lors d'une varicelle banale. Si un bouton gonfle ou devient douloureux, alors la surinfection est là. Il faut un avis médical le jour même. Peut-on échapper à la varicelle ? Il existe depuis 2004 deux vaccins qui permettent d'être immunisé contre la maladie, mais ils ne sont vraiment recommandés que pour les personnes à risque. Pour l'instant, le Haut Conseil de santé publique ne recommande pas la vaccination généralisée des enfants «pour éviter de déplacer les cas de varicelle vers les adolescents ou les adultes» et déconseille le remplacement du vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) par le vaccin rougeole-oreillons-rubéole-varicelle. En revanche, une vaccination a été introduite, en 2007, pour les adolescents de 12 à 18 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle. En cas de doute, une prise de sang peut être effectuée pour voir si votre enfant est déjà immunisé ou pas. Quant à éviter tout enfant susceptible de transmettre la maladie, la mission s'avère quasi impossible. En effet, lors des 48 heures précédant l'apparition des boutons, la contagion se fait par voie respiratoire, et elle reste forte jusqu'à l'apparition des croûtes, environ une semaine plus tard. Pour éviter le grattage : un antihistaminique peut être donné pour éviter les démangeaisons. Il faut avant tout respecter la cicatrisation naturelle et ne pas frotter la peau au risque d'arracher les croûtes. Avec ces recommandations simples et pleines de bon sens, la plupart des 600.000 cas de varicelle annuels se passent sans problème. Pour éviter la surinfection : le plus souvent, les surinfections sont dues à des bactéries, des streptocoques et des staphylocoques qui utilisent les plaies comme porte d'entrée dans le corps de l'enfant. Lavez-le avec un savon dermatologique non antiseptique qui élimine les germes présents habituellement sur toutes les peaux. Un antiseptique, comme la chlorhexidine, est ensuite appliqué sur chaque bouton ou croûte. Elle est incolore, donc pas de petits points rouges sur tout le corps, dégoulinant sur les draps ou les vêtements ! Attention à la fièvre qui dure : Normalement, la fièvre dure de 24 à 48 heures (pour la faire tomber, donnez à vore enfant uniquement du paracétamol; et JAMAIS d'aspirine, qui peut entraîner des complications). Mais si elle persiste plus de trois jours ou si elle réapparaît, c'est un premier signe d'alerte. De plus, la peau ne fait pas mal lors d'une varicelle banale. Si un bouton gonfle ou devient douloureux, alors la surinfection est là. Il faut un avis médical le jour même. Peut-on échapper à la varicelle ? Il existe depuis 2004 deux vaccins qui permettent d'être immunisé contre la maladie, mais ils ne sont vraiment recommandés que pour les personnes à risque. Pour l'instant, le Haut Conseil de santé publique ne recommande pas la vaccination généralisée des enfants «pour éviter de déplacer les cas de varicelle vers les adolescents ou les adultes» et déconseille le remplacement du vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) par le vaccin rougeole-oreillons-rubéole-varicelle. En revanche, une vaccination a été introduite, en 2007, pour les adolescents de 12 à 18 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle. En cas de doute, une prise de sang peut être effectuée pour voir si votre enfant est déjà immunisé ou pas. Quant à éviter tout enfant susceptible de transmettre la maladie, la mission s'avère quasi impossible. En effet, lors des 48 heures précédant l'apparition des boutons, la contagion se fait par voie respiratoire, et elle reste forte jusqu'à l'apparition des croûtes, environ une semaine plus tard.