L'Algérie, depuis quelques années, notamment depuis l'installation d'enseignes internationales, a découvert avec un plaisir mitigé le phénomène des soldes. Ces dernières doivent d'ailleurs débuter aujourd'hui, mais déjà plusieurs magasins de vêtements affichent des réductions importantes sur les articles proposés. Dans certains magasins, ayant pignon sur rue, on ne manquera pas de remarquer l'habituelle cohue devant les rayons en quête de la bonne affaire. L'Algérie, depuis quelques années, notamment depuis l'installation d'enseignes internationales, a découvert avec un plaisir mitigé le phénomène des soldes. Ces dernières doivent d'ailleurs débuter aujourd'hui, mais déjà plusieurs magasins de vêtements affichent des réductions importantes sur les articles proposés. Dans certains magasins, ayant pignon sur rue, on ne manquera pas de remarquer l'habituelle cohue devant les rayons en quête de la bonne affaire. Il faut rappeler que l'article 3 du code du commerce autorise les soldes deux fois par année civile. Chaque opération de vente en soldes, d'une durée continue de six semaines, doit intervenir durant les saisons hivernale et estivale. Les soldes sont réalisées durant les périodes comprises entre les mois de janvier et février pour la période hivernale, et entre les mois de juillet et août pour la période estivale. Plusieurs gérants de boutiques à Alger nous affirment que ces périodes leur permettent de réaliser un chiffre d'affaires exceptionnel. «Nous connaissons un afflux impressionnant de clients en périodes de soldes. Beaucoup de clients profitent de ces baisses sur nos prix pour effectuer leurs achats, autant pour eux que pour leurs enfants» nous avoue la gérante d'un magasin de prêt-à-porter pour femmes, hommes et enfants. Mais il ne faut pas croire que tout est sous contrôle, car si les grandes enseignes jouent le jeu en affichant l'ancien prix, le taux de la réduction et le nouveau prix, d'autres se contentent d'attirer la clientèle par des affiches colorées apposées sur leurs vitrines et promettant des réductions de -50 % allant jusqu'à moins 70%, mais au final ce n'est que de la poudre au yeux, car rien n'indique qu'il y est réellement réduction sur les articles. Il y a aussi les autres, ceux qui proposent réduction et promotion à longueur d'année au mépris de toute loi. Une dame abordée dans l'une des boutiques proposant actuellement des soldes nous dit avec un grand sourire :«Je suis très contente, voilà une semaine que j'ai repéré ce pantalon que je trouvais un peu trop cher, aujourd'hui avec la réduction j'ai pu me l'offrir ! ». Il reste que le phénomène des soldes n'a pas encore totalement intégré la société puisqu'il fonctionne beaucoup plus par le bouche à oreille. Il y a aussi les fidèles de certains magasins qui sont informés par SMS autant des nouvels arrivages que du début des soldes afin de leur permettre de faire leurs choix avant le grand rush. Pas de publicité, à l'exception de rares enseignes. Les boutiques en sont quittes pour des panneaux et affiches colorés et le tour est joué. «Ce n'est vraiment pas nécessaire de le crier sur tous les toits. Les clients nous posent directement la question sur le début de l'opération des soldes. Chez nous ce n'est pas comme à l'étranger où ils ont des dates bien précises. On se permet certains écarts, même si l'article 4 du code du commerce est très clair en la matière puisque les soldes sont fixées au début de chaque année, par arrêté du wali, sur proposition du directeur de wilaya du commerce territorialement compétent, après consultation des associations professionnelles concernées et des associations de protection des consommateurs» nous explique un vendeur dans une boutique de vêtements pour enfants. Certains commerçants déclarent que leur tarifs des soldes sont fixes, mais pas étudiés, cela en infraction de l'article 5 du code du commerce qui stipule que «tout agent économique concerné doit rendre publics, par voie d'affichage sur la devanture de son local commercial et par tout autre moyen approprié, les dates de début et de fin des ventes en soldes, les biens concernés, les prix pratiqués auparavant et les réductions de prix consenties, qui peuvent être fixes ou graduelles». L'une des autres aberrations des soldes en Algérie, c'est le fait de voir afficher à l'extérieur «Soldes» et d'avoir la surprise à l'intérieur de constater que ces prétendues soldes ne concernent que les articles pour enfants, ou encore des articles poussiéreux datant de plusieurs années et qui n'ont pu être écoulés autrement et dont on tente de se débarasser de cette façon. En conclusion les soldes en Algérie c'est bien... mais encore faut-il qu'il y ait un contrôle strict de ces nouvelles pratiques en instaurant des garde-fous. Il faut rappeler que l'article 3 du code du commerce autorise les soldes deux fois par année civile. Chaque opération de vente en soldes, d'une durée continue de six semaines, doit intervenir durant les saisons hivernale et estivale. Les soldes sont réalisées durant les périodes comprises entre les mois de janvier et février pour la période hivernale, et entre les mois de juillet et août pour la période estivale. Plusieurs gérants de boutiques à Alger nous affirment que ces périodes leur permettent de réaliser un chiffre d'affaires exceptionnel. «Nous connaissons un afflux impressionnant de clients en périodes de soldes. Beaucoup de clients profitent de ces baisses sur nos prix pour effectuer leurs achats, autant pour eux que pour leurs enfants» nous avoue la gérante d'un magasin de prêt-à-porter pour femmes, hommes et enfants. Mais il ne faut pas croire que tout est sous contrôle, car si les grandes enseignes jouent le jeu en affichant l'ancien prix, le taux de la réduction et le nouveau prix, d'autres se contentent d'attirer la clientèle par des affiches colorées apposées sur leurs vitrines et promettant des réductions de -50 % allant jusqu'à moins 70%, mais au final ce n'est que de la poudre au yeux, car rien n'indique qu'il y est réellement réduction sur les articles. Il y a aussi les autres, ceux qui proposent réduction et promotion à longueur d'année au mépris de toute loi. Une dame abordée dans l'une des boutiques proposant actuellement des soldes nous dit avec un grand sourire :«Je suis très contente, voilà une semaine que j'ai repéré ce pantalon que je trouvais un peu trop cher, aujourd'hui avec la réduction j'ai pu me l'offrir ! ». Il reste que le phénomène des soldes n'a pas encore totalement intégré la société puisqu'il fonctionne beaucoup plus par le bouche à oreille. Il y a aussi les fidèles de certains magasins qui sont informés par SMS autant des nouvels arrivages que du début des soldes afin de leur permettre de faire leurs choix avant le grand rush. Pas de publicité, à l'exception de rares enseignes. Les boutiques en sont quittes pour des panneaux et affiches colorés et le tour est joué. «Ce n'est vraiment pas nécessaire de le crier sur tous les toits. Les clients nous posent directement la question sur le début de l'opération des soldes. Chez nous ce n'est pas comme à l'étranger où ils ont des dates bien précises. On se permet certains écarts, même si l'article 4 du code du commerce est très clair en la matière puisque les soldes sont fixées au début de chaque année, par arrêté du wali, sur proposition du directeur de wilaya du commerce territorialement compétent, après consultation des associations professionnelles concernées et des associations de protection des consommateurs» nous explique un vendeur dans une boutique de vêtements pour enfants. Certains commerçants déclarent que leur tarifs des soldes sont fixes, mais pas étudiés, cela en infraction de l'article 5 du code du commerce qui stipule que «tout agent économique concerné doit rendre publics, par voie d'affichage sur la devanture de son local commercial et par tout autre moyen approprié, les dates de début et de fin des ventes en soldes, les biens concernés, les prix pratiqués auparavant et les réductions de prix consenties, qui peuvent être fixes ou graduelles». L'une des autres aberrations des soldes en Algérie, c'est le fait de voir afficher à l'extérieur «Soldes» et d'avoir la surprise à l'intérieur de constater que ces prétendues soldes ne concernent que les articles pour enfants, ou encore des articles poussiéreux datant de plusieurs années et qui n'ont pu être écoulés autrement et dont on tente de se débarasser de cette façon. En conclusion les soldes en Algérie c'est bien... mais encore faut-il qu'il y ait un contrôle strict de ces nouvelles pratiques en instaurant des garde-fous.