Dans un enregistrement sonore diffusé vendredi, le chef terroriste avertit la France que son engagement en Afghanistan lui «coûtera cher» et constitue un «feu vert» pour tuer les prisonniers d'al-Qaïda. Dans un enregistrement sonore diffusé vendredi, le chef terroriste avertit la France que son engagement en Afghanistan lui «coûtera cher» et constitue un «feu vert» pour tuer les prisonniers d'al-Qaïda. Ben Laden s'en prend une nouvelle fois directement à la France. Dans un enregistrement sonore diffusé vendredi par Al-Jazira, le chef d'al-Qaïda lie la libération des otages français en Afghanistan au retrait de la France de ce pays et avertit que les positions du président Nicolas Sarkozy «coûteront cher» à la France. «Nous vous répétons le même message la libération de vos prisonniers des mains de nos frères est liée au retrait de vos soldats de notre pays», dit la voix attribuée à Ben Laden par la chaîne du Qatar. S'adressant au peuple français, il poursuit «Le refus de votre président de se retirer d'Afghanistan est le résultat de son suivisme de l'Amérique et ce refus est un feu vert pour tuer vos prisonniers». Cette position de Nicolas Sarkozy, prévient-il, «lui coûtera et vous coûtera cher sur différents fronts, à l'intérieur et à l'extérieur de la France». Avant d'ajouter : «Mais nous ne ferons pas cela au moment qui lui convient à lui». Deuxième message direct à la France Ce n'est pas la première fois qu'Oussama Ben Laden s'en prend nommément à la France. Dans un message diffusé en octobre dernier, il avait déjà justifié la prise d'otages de cinq Français au Sahel, exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et affirmant que les musulmans sont «en droit» de riposter par la violence à l'interdiction du voile intégral. Les prisonniers français en Afghanistan sont les deux journalistes Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière. Avec leurs trois accompagnateurs afghans, ils ont été enlevés le 30 décembre 2009 par un groupe taliban local à une soixantaine de kilomètres à l'est de Kaboul. Dans une vidéo transmise en avril 2010, leurs ravisseurs avaient menacé de tuer les journalistes si Paris n'obtenait pas la libération de prisonniers. En décembre dernier, les autorités françaises avaient reçu une nouvelle vidéo, probablement enregistrée en novembre, dans laquelle les deux otages s'adressaient à leurs familles. Il y a dix jours, le Premier ministre François Fillon a estimé que l'issue des discussions avec leurs ravisseurs ne pouvait être que «favorable». Ben Laden s'en prend une nouvelle fois directement à la France. Dans un enregistrement sonore diffusé vendredi par Al-Jazira, le chef d'al-Qaïda lie la libération des otages français en Afghanistan au retrait de la France de ce pays et avertit que les positions du président Nicolas Sarkozy «coûteront cher» à la France. «Nous vous répétons le même message la libération de vos prisonniers des mains de nos frères est liée au retrait de vos soldats de notre pays», dit la voix attribuée à Ben Laden par la chaîne du Qatar. S'adressant au peuple français, il poursuit «Le refus de votre président de se retirer d'Afghanistan est le résultat de son suivisme de l'Amérique et ce refus est un feu vert pour tuer vos prisonniers». Cette position de Nicolas Sarkozy, prévient-il, «lui coûtera et vous coûtera cher sur différents fronts, à l'intérieur et à l'extérieur de la France». Avant d'ajouter : «Mais nous ne ferons pas cela au moment qui lui convient à lui». Deuxième message direct à la France Ce n'est pas la première fois qu'Oussama Ben Laden s'en prend nommément à la France. Dans un message diffusé en octobre dernier, il avait déjà justifié la prise d'otages de cinq Français au Sahel, exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et affirmant que les musulmans sont «en droit» de riposter par la violence à l'interdiction du voile intégral. Les prisonniers français en Afghanistan sont les deux journalistes Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière. Avec leurs trois accompagnateurs afghans, ils ont été enlevés le 30 décembre 2009 par un groupe taliban local à une soixantaine de kilomètres à l'est de Kaboul. Dans une vidéo transmise en avril 2010, leurs ravisseurs avaient menacé de tuer les journalistes si Paris n'obtenait pas la libération de prisonniers. En décembre dernier, les autorités françaises avaient reçu une nouvelle vidéo, probablement enregistrée en novembre, dans laquelle les deux otages s'adressaient à leurs familles. Il y a dix jours, le Premier ministre François Fillon a estimé que l'issue des discussions avec leurs ravisseurs ne pouvait être que «favorable».