Le président Nicolas Sarkozy a déclaré hier que «la France ne se laisse dicter sa politique par personne, et certainement pas par des terroristes» et qu'il n'avait «pas besoin» des menaces d'Oussama ben Laden pour s'inquiéter pour les cinq otages français enlevés au Niger à la mi-septembre. «Il va de soi que la France ne se laisse dicter sa politique par personne, et certainement pas par des terroristes», a lancé le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du sommet européen à Bruxelles. Il était interrogé sur un enregistrement sonore attribué au chef d'Al-Qaïda, qui était un agent de la CIA, dans lequel ce dernier menace de tuer des ressortissants français en représailles à la participation française à la guerre en Afghanistan et à la loi interdisant le port du voile intégral dans les lieux publics. Pour certains spécialistes et exégètes, Ben Laden n'est qu'un alibi des puissances régionales et son activité n'à rien avoir avec la défense de l'islam, une religion qui prône le dialogue et la tolérance. Les sorties de ce fameux chef arrangent plutôt les affaires des occidentaux.