Commerce: lancement des ateliers de travail de la rencontre nationale des cadres du secteur    Le démantèlement de l'UNRWA "affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale"    L'Algérie condamne les attaques délibérées des forces d'occupation sionistes contre le personnel de la Finul    Le ministre présente ses condoléances suite au décès du Moudjahid Mohamed Hadj Hamou,    La valorisation du savoir et la bonne gouvernance et non le volume des réserves d'or qui permet le développement d'un pays    Vers l'importation de près de 28.000 tonnes de viandes blanche et rouge    LG lance un service de streaming audio gratuit    Le Président Tebboune a reçu les responsables de médias    L'état du secteur de la communication et ses perspectives futures    Poursuite des réactions internationales et appels au respect de l'accord    RDC : Appel à soutenir le processus de paix de Luanda    Vers un embargo sur les armes    Bensaha deuxième recrue hivernale de l'USMH    Les Verts ratent leur sortie et déçoivent leurs fans    Championnat d'Arabie saoudite : L'Algérien Yousri Bouzok s'engage avec Al-Raed    Campagne de lutte contre la chenille processionnaire    Le wali en faveur du projet «SBA verte»    Mostaganem Premieres averses, grand soulagement    Frédéric Berger n'est plus    Entre bellicisme médiatique et journalisme populacier    La 10e édition a tenu toutes ses promesses    L'armée sahraouie cible une base de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès    Météo: appel aux citoyens à la prudence et au respect du code la route    Conseil de la nation : Djilali présente la nouvelle loi sur la gestion des déchets devant la Commission d'équipement et de développement local    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de la République de Sierra Léone    Fortes pluies orageuses attendues sur le Centre et l'Est du pays du pays à partir de ce vendredi    Start-up : examen des moyens de renforcer le rôle de la communauté nationale à l'étranger dans la dynamique économique du pays    Mines: Tafer discute à Riyad de la coopération bilatérale avec la ministre tunisienne de l'Industrie, des Mines et de l'Energie    Ligue des champions : le MC Alger à un point des quarts, le CR Belouizdad pour l'honneur    APN: lancement du concours des meilleurs travaux scolaires    En qualité d'envoyé spécial du Président de la République, M. Rebiga reçu par le président de la République du Mozambique    Batna: la dépouille mortelle du moudjahid Lakhdar Benchaïba inhumée au cimetière d'Arris    Handball/Italie-Algérie: "à ce stade de la compétition, la victoire est impérative"    Boughali reçoit des représentants de l'Association des parlementaires algériens    Batna: décès du moudjahid Lakhdar Benchaïba, dit Abdelhafid    Judo/Championnat d'Algérie: début des épreuves éliminatoires à La Coupole        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Journée de colère au siège du RCD
Heurts, blessés et arrestations mais pas de marche
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 01 - 2011

Le siège d'Alger du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a été, hier, le théâtre de heurts entre les forces antiémeutes et des militants et sympathisants de ce parti qui avait appelé à une marche.
Le siège d'Alger du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a été, hier, le théâtre de heurts entre les forces antiémeutes et des militants et sympathisants de ce parti qui avait appelé à une marche.
Les escarmouches ont éclaté dans la matinée lorsqu'un groupe de jeunes s'apprêtait à marcher le long de la rue Didouche-Mourad, mais c'était sans compter sur l'impressionnant dispositif déployé tôt dans la matinée. Les éléments des forces antiémeutes se sont alors postés devant l'entrée principale du siège du RCD empêchant les protestataires de gagner la rue. C'est le cas de toutes les grandes rues de la capitale, alors que des hélicoptères tournoyaient dans le ciel. Des escarmouches puis des heurts corporels se sont éclatés. L'on déplore une dizaine de blessés parmi les manifestants, dont le chef du groupe parlementaire du parti, Athmane Mazouz en l'occurrence, blessé à la tête. Un autre député a été arrêté par la police pour être relâché par la suite. Il s'agit d'Arezki Aider, selon Saïd Sadi. A un moment donné, alors que les hostilités se sont accrues à l'entrée du siège, le président du RCD a dû intervenir en personne auprès des services de sécurité pour faire évacuer deux blessés graves. La foule s'est déchaînée davantage, tout en brandissant des slogans hostiles sous les youyous qui fusaient de partout. Cependant, les forces anti-émeutes restaient inébranlables. Face à la foule grandissante qui ne veut pas renoncer, les policiers ont dû boucler toutes les issues et dévier le trafic automobile le long de la rue Didouche-Mourad. Même les personnes ont été empêchées d'y accéder. Les magasins mitoyens ont baissé rideau. A quelques mètres seulement du lieu des protestations, les citoyens vaquaient à leurs occupations ordinaires. Autre phénomène, des jeunes se sont dressés autour du siège du RCD, filmant les scènes de heurts entre policiers et militants avec leurs appareils portables. A l'intérieur du siège, la panique s'est emparée des militants lorsqu'on acheminait les blessés. Le président du parti, Saïd Sadi, le député Nordine Aït Hamouda et autres députés et cadres du parti ont trouvé tout le mal du monde pour calmer des esprits surchauffés, et notamment dissuader les quelques militants qui jetaient des projectiles sur les policiers du haut des balcons de l'édifice. La grogne s'est poursuivie pratiquement durant toute la journée d'hier, mais la foule n'a pu battre le pavé tel que prévu.
Saïd Sadi : «Ce n'est qu'un début»
Le président du RCD a tenu un point de presse au siège du parti, au moment où les heurts s'accentuaient entre manifestants et forces antiémeutes.
Face à une présence massive des journalistes de la presse nationale et étrangère, Saïd Sadi, loin d'abdiquer, a fait savoir que «ce n'est qu'un début». «Nous sommes déterminés à poursuivre le combat», a-t-il martelé à chaud, annonçant de là même d'autres initiatives avec «d'autres partenaires» dans l'avenir. «Nous ne souhaiterions pas que la situation dérape, mais le dispositif policier ne nous impressionne pas», a indiqué, par ailleurs, le président du RCD, tout en dénonçant le blocus imposé par les forces de sécurité aux militants et sympathisants du parti, empêchés de gagner la capitale. Selon Saïd Sadi, «les trains qui desservent Alger ont été interceptés alors que des bus entiers ont été acheminés vers les commissariats».
«Nous avons décidé d'organiser une marche, et nous nous retrouvons face à une situation semblable à la Bataille d'Alger», a ironisé le conférencier, pour illustrer l'ampleur du dispositif sécuritaire mis en place dans la capitale en prévision de cette manifestation. En effet, une présence policière a été fortement remarquée dans les rues d'Alger dans la journée d'hier.
Certaines rues ont été même fermées à la circulation, comme c'est le cas de la rue Zighoud-Youcef où se trouve notamment le siège de l'APN, fixée comme point de chute de la marche du RCD. «Ce n'est pas un remaniement du gouvernement qui apaisera notre volonté de changement», a estimé le conférencier, pour dire que les revendications du RCD sont plus profondes qu'un simple remaniement.
Et d'ajouter «nous voulons un changement de système politique, pas de pouvoir et encore moins de gouvernement», rappelant dans la foulée les principales doléances de son parti, en l'occurrence la levée de l'état d'urgence, la libération des détenus des récentes manifestations et la dissolution de toutes les assemblées élues. «Qu'on arrête de confondre victimes et bourreaux», a encore ajouté Saïd Sadi, appelant l'ensemble des militants et cadres de son parti à se mobiliser davantage afin de «sauver l'Algérie de l'impasse historique dans laquelle on l'a confinée. Le chemin de la dignité est encore long», a soutenu le président du RCD, affirmant que la protestation ne s'arrêtera pas en si bon chemin.
Les escarmouches ont éclaté dans la matinée lorsqu'un groupe de jeunes s'apprêtait à marcher le long de la rue Didouche-Mourad, mais c'était sans compter sur l'impressionnant dispositif déployé tôt dans la matinée. Les éléments des forces antiémeutes se sont alors postés devant l'entrée principale du siège du RCD empêchant les protestataires de gagner la rue. C'est le cas de toutes les grandes rues de la capitale, alors que des hélicoptères tournoyaient dans le ciel. Des escarmouches puis des heurts corporels se sont éclatés. L'on déplore une dizaine de blessés parmi les manifestants, dont le chef du groupe parlementaire du parti, Athmane Mazouz en l'occurrence, blessé à la tête. Un autre député a été arrêté par la police pour être relâché par la suite. Il s'agit d'Arezki Aider, selon Saïd Sadi. A un moment donné, alors que les hostilités se sont accrues à l'entrée du siège, le président du RCD a dû intervenir en personne auprès des services de sécurité pour faire évacuer deux blessés graves. La foule s'est déchaînée davantage, tout en brandissant des slogans hostiles sous les youyous qui fusaient de partout. Cependant, les forces anti-émeutes restaient inébranlables. Face à la foule grandissante qui ne veut pas renoncer, les policiers ont dû boucler toutes les issues et dévier le trafic automobile le long de la rue Didouche-Mourad. Même les personnes ont été empêchées d'y accéder. Les magasins mitoyens ont baissé rideau. A quelques mètres seulement du lieu des protestations, les citoyens vaquaient à leurs occupations ordinaires. Autre phénomène, des jeunes se sont dressés autour du siège du RCD, filmant les scènes de heurts entre policiers et militants avec leurs appareils portables. A l'intérieur du siège, la panique s'est emparée des militants lorsqu'on acheminait les blessés. Le président du parti, Saïd Sadi, le député Nordine Aït Hamouda et autres députés et cadres du parti ont trouvé tout le mal du monde pour calmer des esprits surchauffés, et notamment dissuader les quelques militants qui jetaient des projectiles sur les policiers du haut des balcons de l'édifice. La grogne s'est poursuivie pratiquement durant toute la journée d'hier, mais la foule n'a pu battre le pavé tel que prévu.
Saïd Sadi : «Ce n'est qu'un début»
Le président du RCD a tenu un point de presse au siège du parti, au moment où les heurts s'accentuaient entre manifestants et forces antiémeutes.
Face à une présence massive des journalistes de la presse nationale et étrangère, Saïd Sadi, loin d'abdiquer, a fait savoir que «ce n'est qu'un début». «Nous sommes déterminés à poursuivre le combat», a-t-il martelé à chaud, annonçant de là même d'autres initiatives avec «d'autres partenaires» dans l'avenir. «Nous ne souhaiterions pas que la situation dérape, mais le dispositif policier ne nous impressionne pas», a indiqué, par ailleurs, le président du RCD, tout en dénonçant le blocus imposé par les forces de sécurité aux militants et sympathisants du parti, empêchés de gagner la capitale. Selon Saïd Sadi, «les trains qui desservent Alger ont été interceptés alors que des bus entiers ont été acheminés vers les commissariats».
«Nous avons décidé d'organiser une marche, et nous nous retrouvons face à une situation semblable à la Bataille d'Alger», a ironisé le conférencier, pour illustrer l'ampleur du dispositif sécuritaire mis en place dans la capitale en prévision de cette manifestation. En effet, une présence policière a été fortement remarquée dans les rues d'Alger dans la journée d'hier.
Certaines rues ont été même fermées à la circulation, comme c'est le cas de la rue Zighoud-Youcef où se trouve notamment le siège de l'APN, fixée comme point de chute de la marche du RCD. «Ce n'est pas un remaniement du gouvernement qui apaisera notre volonté de changement», a estimé le conférencier, pour dire que les revendications du RCD sont plus profondes qu'un simple remaniement.
Et d'ajouter «nous voulons un changement de système politique, pas de pouvoir et encore moins de gouvernement», rappelant dans la foulée les principales doléances de son parti, en l'occurrence la levée de l'état d'urgence, la libération des détenus des récentes manifestations et la dissolution de toutes les assemblées élues. «Qu'on arrête de confondre victimes et bourreaux», a encore ajouté Saïd Sadi, appelant l'ensemble des militants et cadres de son parti à se mobiliser davantage afin de «sauver l'Algérie de l'impasse historique dans laquelle on l'a confinée. Le chemin de la dignité est encore long», a soutenu le président du RCD, affirmant que la protestation ne s'arrêtera pas en si bon chemin.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.