«Algérie libre et démocratique», le slogan phare des démocrates des années 1990, au plus fort des manifestations contre le terrorisme, a été repris et entonné, hier, par les militants et sympathisants du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) du Dr Sadi. Au siège national du parti au centre d'Alger, à 14h30, c'était le branle-bas de combat en vue des préparatifs de la marche pour le boycott de l'élection présidentielle que devait emmener les marcheurs de la formation politique, du siège national, en empruntant la rue Didouche Mourad, pour arriver à la Grande Poste. Des dizaines de personnes sont à l'intérieur du siége du RCD et au niveau de l'entrée, un certain nombre de policiers en civil, prêts à toute éventualité. Il était clair que la marche à laquelle avait appelé le Dr Saïd ne pourra pas se tenir. Le président du RCD qui semble vouloir rattraper le temps perdu, depuis le démarrage de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 9 avril, multiple les actions à fort impact médiatique. La dernière en date fut le remplacement de l'emblème national par un drapeau noir, signe, selon lui, que « l'Algérie est en deuil ». Une initiative qui a soulevé l'indignation et la réprobation de toute la classe politique et de certaines organisations. Samedi, après midi, après sa conférence de presse au cours de laquelle, il a fustigé le pouvoir, le patron du RCD avait appelé à une marche à El-Biar qui a tourné court. Les services de sécurité l'ont en empêché. Il a voulu récidiver hier après midi. Le même scénario s'est reproduit. Le leader du RCD, brassard noir et un fanion de la même couleur à la main, avec, à ses côtes, des parlementaires du parti arborant également un brassard noir noué au bras, se sont dirigés vers la sortie du siège, suivis par de nombreux militants et sympathisants arborant eux aussi des brassards noirs. A l'entrée du siége de ce parti, les policiers en civil qui veillaient au grain, n'ont laissé personne sortir dans la rue. Quelques échanges d'amabilité entre les deux parties. Bousculades et velléités des gens du RCD de passer en force, appuyés par les you you des femmes et le slogan fétiche, "Djazaïr Horra Démocratia". Les forces de l'ordre ne se sont pas laissées faire. Quelques escarmouches sans grande gravité et tout rentra dans l'ordre, une dizaine de miniutes plus tard. La détermination des policiers a eu raison de Saîd Sadi et de la dizaine de personnes qui voulait coûte que coûte rejoindre la rue Didouche Mourad. Résigné, le leader du RCD regagna ses bureaux, tandis qu'un haut parleur diffusait un plaidoyer pour le boycott de l'élection présidentielle. «Le pouvoir panique, à voir sa réaction», assène séchement Saïd Sadi, très remonté contre les autorités. «Algérie libre et démocratique», le slogan phare des démocrates des années 1990, au plus fort des manifestations contre le terrorisme, a été repris et entonné, hier, par les militants et sympathisants du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) du Dr Sadi. Au siège national du parti au centre d'Alger, à 14h30, c'était le branle-bas de combat en vue des préparatifs de la marche pour le boycott de l'élection présidentielle que devait emmener les marcheurs de la formation politique, du siège national, en empruntant la rue Didouche Mourad, pour arriver à la Grande Poste. Des dizaines de personnes sont à l'intérieur du siége du RCD et au niveau de l'entrée, un certain nombre de policiers en civil, prêts à toute éventualité. Il était clair que la marche à laquelle avait appelé le Dr Saïd ne pourra pas se tenir. Le président du RCD qui semble vouloir rattraper le temps perdu, depuis le démarrage de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 9 avril, multiple les actions à fort impact médiatique. La dernière en date fut le remplacement de l'emblème national par un drapeau noir, signe, selon lui, que « l'Algérie est en deuil ». Une initiative qui a soulevé l'indignation et la réprobation de toute la classe politique et de certaines organisations. Samedi, après midi, après sa conférence de presse au cours de laquelle, il a fustigé le pouvoir, le patron du RCD avait appelé à une marche à El-Biar qui a tourné court. Les services de sécurité l'ont en empêché. Il a voulu récidiver hier après midi. Le même scénario s'est reproduit. Le leader du RCD, brassard noir et un fanion de la même couleur à la main, avec, à ses côtes, des parlementaires du parti arborant également un brassard noir noué au bras, se sont dirigés vers la sortie du siège, suivis par de nombreux militants et sympathisants arborant eux aussi des brassards noirs. A l'entrée du siége de ce parti, les policiers en civil qui veillaient au grain, n'ont laissé personne sortir dans la rue. Quelques échanges d'amabilité entre les deux parties. Bousculades et velléités des gens du RCD de passer en force, appuyés par les you you des femmes et le slogan fétiche, "Djazaïr Horra Démocratia". Les forces de l'ordre ne se sont pas laissées faire. Quelques escarmouches sans grande gravité et tout rentra dans l'ordre, une dizaine de miniutes plus tard. La détermination des policiers a eu raison de Saîd Sadi et de la dizaine de personnes qui voulait coûte que coûte rejoindre la rue Didouche Mourad. Résigné, le leader du RCD regagna ses bureaux, tandis qu'un haut parleur diffusait un plaidoyer pour le boycott de l'élection présidentielle. «Le pouvoir panique, à voir sa réaction», assène séchement Saïd Sadi, très remonté contre les autorités.