Le président libanais Michel Sleimane entame des consultations avec les chefs des groupes parlementaires en vue de désigner le chef du nouveau gouvernement, après la chute du cabinet d'union nationale de Saad Al Hariri et mettre un terme à la crise politique au Liban. Le président libanais Michel Sleimane entame des consultations avec les chefs des groupes parlementaires en vue de désigner le chef du nouveau gouvernement, après la chute du cabinet d'union nationale de Saad Al Hariri et mettre un terme à la crise politique au Liban. Ces consultations qui étaient initialement prévues la semaine dernière ont été reportées à hier par le chef de l'Etat libanais dans un souci de sauvegarder l'intérêt national et après des concertations avec les différentes parties, au lendemain de l'effondrement, le 12 janvier, du gouvernement de coalition, provoquée par la démission des ministres du parti "Hezbollah" et de ses alliés. A la veille de ces consultations au Parlement, le président Sleimane a appelé samedi tous les partenaires politiques a assumer leur responsabilité et à défendre les intérêts du Liban, plaidant pour l'implication de toutes les parties sans exclusion aucune dans le processus de dialogue politique. Le Premier ministre Saad Hariri, chargé de gérer les affaires courantes après la chute de son gouvernement, a annoncé lors d'un récent discours à la Nation, sa candidature à ce poste "en dépit des intimidations dans la rue ou ailleurs". "Nous participerons aux consultations parlementaires avec le président de la République lundi (hier Ndlr) et je reste engagé à me porter candidat, conformément à la décision de mon groupe parlementaire", a-t-il ajouté. Le bloc parlementaire du Premier ministre a dores et déjà fait savoir qu'il fera "tout son possible" pour "assurer les voix nécessaires" à la reconduction de M. Hariri à la tête du gouvernement. "La survie de notre Nation dépend de la position que vous prendrez lors des consultations", a indiqué un dirigeant du bloc Samir Gagea, chef des Forces libanaises. Du côté de l'opposition, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit s'exprimer sur la chaîne de télévision locale "Al-Manar", dimanche passé, au sujet de la crise politique au Liban et de ses développements, selon un communiqué du mouvement. Il est à rappeler que la coalition menée par M. Hariri dispose de 60 sièges sur les 128 du Parlement, contre 57 pour le camp du Hezbollah, qui rejette la candidature du Premier ministre sortant pour un nouveau mandat. Des médias avaient rapporté que le député libanais Walid Joumblatt du Parti Socialiste Progressite (PSP), dont la position peut faire pencher la balance d'un côté ou d'un autre, a apporté son soutien au Hezbollah dont le candidat pourrait être Omar Karamé, qui a déjà été Premier ministre à deux reprisesLe départ des ministres de l'opposition de l'ex-gouvernement de Saad al Hariri est intervenu en raison de divergences entre le Hezbollah et la majorité parlementaire autour du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les responsables de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, dans un attentat en février 2005 à Beyrouth. Le Hezbollah, qui accuse le TSL d'être à la solde d'Israël et des Etats-Unis, veut que Saad Hariri désavoue le tribunal. Les mises en accusation devraient remises par le procureur du TSL Daniel Bellemare au juge de la mise en état, Daniel Fransen, chargé de les examiner en vue de leur confirmation. Une fois confirmées, des mandats d'arrêt ou des citations à comparaître peuvent être délivrés. Le juge de la mise en état devrait avoir besoin de "six à dix semaines" pour confirmer les accusations, avait indiqué le 9 décembre à la presse le greffier du TSL Herman von Hebel. Par ailleurs, le Qatar et la Turquie, qui avaient tenté une médiation à Beyrouth pour la résolution de la crise née de la chute du gouvernement de coalition au Liban, avaient annoncé la suspension de leurs efforts de médiation au lendemain d'une décision similaire annoncée par l'Arabie Saoudite. "Nos efforts ont débouché sur une proposition qui tient compte des exigences politiques et légales pour régler la crise actuelle sur la base de l'initiative syro-saoudienne", avaient affirmé le ministre turc Ahmet Davutoglu et son homologue qatari Hamad ben Jassem ben Jabr al-Thani, en annonçant la suspension de la Le chef de la diplomatie turque avait toutefois affirmé que son pays était prêt à reprendre les efforts de médiation pour résoudre la crise politique au Liban, et appelé les groupes politiques dans ce pays à faire preuve de "bon sens" pour éviter de nouvelles épreuves. Afin d'assurer la stabilité politique du Liban, le chef de l'armée libanaise, Jean Qahwaji, a lancé une mise en garde samedi contre «tous ceux qui tenteront de semer la discorde en profitant de la situation de crise dans le pays». Ces consultations qui étaient initialement prévues la semaine dernière ont été reportées à hier par le chef de l'Etat libanais dans un souci de sauvegarder l'intérêt national et après des concertations avec les différentes parties, au lendemain de l'effondrement, le 12 janvier, du gouvernement de coalition, provoquée par la démission des ministres du parti "Hezbollah" et de ses alliés. A la veille de ces consultations au Parlement, le président Sleimane a appelé samedi tous les partenaires politiques a assumer leur responsabilité et à défendre les intérêts du Liban, plaidant pour l'implication de toutes les parties sans exclusion aucune dans le processus de dialogue politique. Le Premier ministre Saad Hariri, chargé de gérer les affaires courantes après la chute de son gouvernement, a annoncé lors d'un récent discours à la Nation, sa candidature à ce poste "en dépit des intimidations dans la rue ou ailleurs". "Nous participerons aux consultations parlementaires avec le président de la République lundi (hier Ndlr) et je reste engagé à me porter candidat, conformément à la décision de mon groupe parlementaire", a-t-il ajouté. Le bloc parlementaire du Premier ministre a dores et déjà fait savoir qu'il fera "tout son possible" pour "assurer les voix nécessaires" à la reconduction de M. Hariri à la tête du gouvernement. "La survie de notre Nation dépend de la position que vous prendrez lors des consultations", a indiqué un dirigeant du bloc Samir Gagea, chef des Forces libanaises. Du côté de l'opposition, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit s'exprimer sur la chaîne de télévision locale "Al-Manar", dimanche passé, au sujet de la crise politique au Liban et de ses développements, selon un communiqué du mouvement. Il est à rappeler que la coalition menée par M. Hariri dispose de 60 sièges sur les 128 du Parlement, contre 57 pour le camp du Hezbollah, qui rejette la candidature du Premier ministre sortant pour un nouveau mandat. Des médias avaient rapporté que le député libanais Walid Joumblatt du Parti Socialiste Progressite (PSP), dont la position peut faire pencher la balance d'un côté ou d'un autre, a apporté son soutien au Hezbollah dont le candidat pourrait être Omar Karamé, qui a déjà été Premier ministre à deux reprisesLe départ des ministres de l'opposition de l'ex-gouvernement de Saad al Hariri est intervenu en raison de divergences entre le Hezbollah et la majorité parlementaire autour du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les responsables de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, dans un attentat en février 2005 à Beyrouth. Le Hezbollah, qui accuse le TSL d'être à la solde d'Israël et des Etats-Unis, veut que Saad Hariri désavoue le tribunal. Les mises en accusation devraient remises par le procureur du TSL Daniel Bellemare au juge de la mise en état, Daniel Fransen, chargé de les examiner en vue de leur confirmation. Une fois confirmées, des mandats d'arrêt ou des citations à comparaître peuvent être délivrés. Le juge de la mise en état devrait avoir besoin de "six à dix semaines" pour confirmer les accusations, avait indiqué le 9 décembre à la presse le greffier du TSL Herman von Hebel. Par ailleurs, le Qatar et la Turquie, qui avaient tenté une médiation à Beyrouth pour la résolution de la crise née de la chute du gouvernement de coalition au Liban, avaient annoncé la suspension de leurs efforts de médiation au lendemain d'une décision similaire annoncée par l'Arabie Saoudite. "Nos efforts ont débouché sur une proposition qui tient compte des exigences politiques et légales pour régler la crise actuelle sur la base de l'initiative syro-saoudienne", avaient affirmé le ministre turc Ahmet Davutoglu et son homologue qatari Hamad ben Jassem ben Jabr al-Thani, en annonçant la suspension de la Le chef de la diplomatie turque avait toutefois affirmé que son pays était prêt à reprendre les efforts de médiation pour résoudre la crise politique au Liban, et appelé les groupes politiques dans ce pays à faire preuve de "bon sens" pour éviter de nouvelles épreuves. Afin d'assurer la stabilité politique du Liban, le chef de l'armée libanaise, Jean Qahwaji, a lancé une mise en garde samedi contre «tous ceux qui tenteront de semer la discorde en profitant de la situation de crise dans le pays».