Trente-six mille enfants meurent annuellement en Algérie dont 16.000 mort-nés et le reste des décès est enregistré durant la première année de la vie, a indiqué hier à Alger l'Office national de statistiques (ONS). Dans une communication intitulée "l'expérience algérienne dans l'estimation de la mortalité infantile en Algérie" au congrès sur "la mortalité infantile en Algérie", organisé dans le cadre du projet de soutien de mise en œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE, M. Omar Benbella, cadre à l'ONS a qualifié la situation actuelle "d'effrayante", car elle persiste depuis 5 à 6 ans. L'intervenant a avancé un taux de 24,5 décès sur 1.000 naissances vivantes enregistré ces dernières années, appelant à la nécessité d'établir un plan national pour la réduction de ce taux considéré comme l'un des indicateurs de développement du pays. La mortalité infantile durant les années 1970 estimée à 170 décès sur 1.000 naissances vivantes était due à "des conditions environnementales", alors que le taux de mortinatalité enregistré ces dernières années et estimé à 24,5 décès sur 1000 naissances vivantes (décédés entre la première semaine et le premier mois de naissance) est expliqué "par une mauvaise prise en charge de la mère et du nouveau-né". Le directeur du plan national des nouveaux-nés, le professeur Lebbane Djamil a relevé les différentes lacunes enregistrées dans ce domaine et la méthode à suivre en vue de réduire le taux de mortinatalité en Algérie en vue d'atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixés dans ce domaine, et qui consistent à passer de 24,5 décès sur 1.000 naissances vivantes à 18 décès sur 1.000 naissances vivantes à l'horizon 2015 Trente-six mille enfants meurent annuellement en Algérie dont 16.000 mort-nés et le reste des décès est enregistré durant la première année de la vie, a indiqué hier à Alger l'Office national de statistiques (ONS). Dans une communication intitulée "l'expérience algérienne dans l'estimation de la mortalité infantile en Algérie" au congrès sur "la mortalité infantile en Algérie", organisé dans le cadre du projet de soutien de mise en œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE, M. Omar Benbella, cadre à l'ONS a qualifié la situation actuelle "d'effrayante", car elle persiste depuis 5 à 6 ans. L'intervenant a avancé un taux de 24,5 décès sur 1.000 naissances vivantes enregistré ces dernières années, appelant à la nécessité d'établir un plan national pour la réduction de ce taux considéré comme l'un des indicateurs de développement du pays. La mortalité infantile durant les années 1970 estimée à 170 décès sur 1.000 naissances vivantes était due à "des conditions environnementales", alors que le taux de mortinatalité enregistré ces dernières années et estimé à 24,5 décès sur 1000 naissances vivantes (décédés entre la première semaine et le premier mois de naissance) est expliqué "par une mauvaise prise en charge de la mère et du nouveau-né". Le directeur du plan national des nouveaux-nés, le professeur Lebbane Djamil a relevé les différentes lacunes enregistrées dans ce domaine et la méthode à suivre en vue de réduire le taux de mortinatalité en Algérie en vue d'atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixés dans ce domaine, et qui consistent à passer de 24,5 décès sur 1.000 naissances vivantes à 18 décès sur 1.000 naissances vivantes à l'horizon 2015