Plus de trente chefs d'Etat, quelque 1.400 chefs d'entreprise et huit présidents de Banques centrales se sont réunis mercredi à Davos pour la 41e édition du Forum économique mondial. La tâche s'annonce rude, vu les nombreux sujets brûlants de l'actualité comme la dette souveraine européenne, la hausse de l'inflation, la spectre d'une guerre des monnaies, la volatilité des prix des matières premières qui sont autant de freins à la reprise de l'économie mondiale. Pour le président du Forum, Klaus Schwab, les pays sont en proie à l'épuisement qui amenuise leurs efforts à parer aux menaces actuelles, et pour lesquelles le Forum envisage notamment cette année de mettre en place un réseau mondial permettant entre responsables et dirigeants l'échange d'information sur les risques potentiels. La menace de la flambée des prix des matières premières, qui sera jeudi l'axe principal du discours de l'actuel président du G20, le président français Nicolas Sarkozy, pourrait en effet inciter certains gouvernements à adopter des mesures protectionnistes ou encore conduire à une multiplication des troubles sociaux, expliquent les spécialistes . Réelle menace pour la timide reprise économique mondiale, des prix élevés sont en effet, susceptibles à terme de freiner la consommation dans les marchés émergents alors que le Fonds monétaire international (FMI) anticipe un ralentissement de la croissance mondiale à 4,4% en 2011 après 5% l'année dernière. "Si nous ne faisons rien, nous risquons des émeutes de la faim dans les pays les plus pauvres, et par ailleurs un impact très défavorable sur la croissance mondiale", avait déclaré lundi le président français. Par ailleurs, il sera également question de renforcer le Fonds européen de stabilité financière (FESF), car selon certains analystes, plusieurs gouvernements européens pourraient tôt ou tard procéder à une restructuration de leurs dettes et contraindre les banques créancières à demander de l'aide. La tâche se complique après que le Royaume-Uni eut jeté, lundi dernier, un froid en annonçant une contraction brutale de son économie au dernier trimestre 2010, avec une chute de 0,5% de son produit intérieur brut (PIB). Mme Merkel sera elle particulièrement attendue sur l'euro, alors que l'Allemagne traîne les pieds pour renforcer le Fonds de soutien à la zone, actuellement à l'étude. Selon Michala Marcussen, économiste de la Société générale,"Davos constitue une tribune pour les dirigeants européens pour expliquer la situation de la dette souveraine européenne au reste du monde". "Ce qui fait de Davos un endroit unique est ce mélange des patrons d'entreprises et de dirigeants politiques. Davos sera l'une des opportunités pour les responsables européens de savoir comment le reste du monde perçoit et comprend la situation européenne", a-t-elle ajouté. L'ensemble de ces sujets seront au c£ur des tables rondes auxquelles doivent participer notamment le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, ou encore les Premiers ministres japonais et britannique Naoto Kan et David Cameron. Comptera également parmi les participants, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, présent à Davos, vendredi, tout comme le ministre chinois du Commerce, Chen Deming. Le discours d'ouverture du forum prononcé par le président russe Dmitri Medvedev focalisera les opportunités du marché russe afin d'assurer aux centaines de grands patrons d'entreprises et argentiers présents que la Russie reste un lieu sûr pour les investissements. Cette année, le WEF a mis à l'honneur les pays émergents, avec une forte présence indienne et chinoise, afin d'illustrer la place désormais prépondérante de ces pays sur la scène économique et politique mondiale. Pour certains experts, le pouvoir effectif dans l'économie globale tend à glisser de plus en plus des pays occidentaux à l'Asie, alors que la reprise de la croissance se confirme. Le plus haut représentant chinois au Fonds monétaire international (FMI) Zhu Min, a estimé de son côté que la reprise globale continue d'être surtout alimentée par les géants asiatiques que sont l'Inde et la Chine. Plus de trente chefs d'Etat, quelque 1.400 chefs d'entreprise et huit présidents de Banques centrales se sont réunis mercredi à Davos pour la 41e édition du Forum économique mondial. La tâche s'annonce rude, vu les nombreux sujets brûlants de l'actualité comme la dette souveraine européenne, la hausse de l'inflation, la spectre d'une guerre des monnaies, la volatilité des prix des matières premières qui sont autant de freins à la reprise de l'économie mondiale. Pour le président du Forum, Klaus Schwab, les pays sont en proie à l'épuisement qui amenuise leurs efforts à parer aux menaces actuelles, et pour lesquelles le Forum envisage notamment cette année de mettre en place un réseau mondial permettant entre responsables et dirigeants l'échange d'information sur les risques potentiels. La menace de la flambée des prix des matières premières, qui sera jeudi l'axe principal du discours de l'actuel président du G20, le président français Nicolas Sarkozy, pourrait en effet inciter certains gouvernements à adopter des mesures protectionnistes ou encore conduire à une multiplication des troubles sociaux, expliquent les spécialistes . Réelle menace pour la timide reprise économique mondiale, des prix élevés sont en effet, susceptibles à terme de freiner la consommation dans les marchés émergents alors que le Fonds monétaire international (FMI) anticipe un ralentissement de la croissance mondiale à 4,4% en 2011 après 5% l'année dernière. "Si nous ne faisons rien, nous risquons des émeutes de la faim dans les pays les plus pauvres, et par ailleurs un impact très défavorable sur la croissance mondiale", avait déclaré lundi le président français. Par ailleurs, il sera également question de renforcer le Fonds européen de stabilité financière (FESF), car selon certains analystes, plusieurs gouvernements européens pourraient tôt ou tard procéder à une restructuration de leurs dettes et contraindre les banques créancières à demander de l'aide. La tâche se complique après que le Royaume-Uni eut jeté, lundi dernier, un froid en annonçant une contraction brutale de son économie au dernier trimestre 2010, avec une chute de 0,5% de son produit intérieur brut (PIB). Mme Merkel sera elle particulièrement attendue sur l'euro, alors que l'Allemagne traîne les pieds pour renforcer le Fonds de soutien à la zone, actuellement à l'étude. Selon Michala Marcussen, économiste de la Société générale,"Davos constitue une tribune pour les dirigeants européens pour expliquer la situation de la dette souveraine européenne au reste du monde". "Ce qui fait de Davos un endroit unique est ce mélange des patrons d'entreprises et de dirigeants politiques. Davos sera l'une des opportunités pour les responsables européens de savoir comment le reste du monde perçoit et comprend la situation européenne", a-t-elle ajouté. L'ensemble de ces sujets seront au c£ur des tables rondes auxquelles doivent participer notamment le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, ou encore les Premiers ministres japonais et britannique Naoto Kan et David Cameron. Comptera également parmi les participants, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, présent à Davos, vendredi, tout comme le ministre chinois du Commerce, Chen Deming. Le discours d'ouverture du forum prononcé par le président russe Dmitri Medvedev focalisera les opportunités du marché russe afin d'assurer aux centaines de grands patrons d'entreprises et argentiers présents que la Russie reste un lieu sûr pour les investissements. Cette année, le WEF a mis à l'honneur les pays émergents, avec une forte présence indienne et chinoise, afin d'illustrer la place désormais prépondérante de ces pays sur la scène économique et politique mondiale. Pour certains experts, le pouvoir effectif dans l'économie globale tend à glisser de plus en plus des pays occidentaux à l'Asie, alors que la reprise de la croissance se confirme. Le plus haut représentant chinois au Fonds monétaire international (FMI) Zhu Min, a estimé de son côté que la reprise globale continue d'être surtout alimentée par les géants asiatiques que sont l'Inde et la Chine.