Le recueil et la transcription du patrimoine musical de la région des Aurès, en vue de le préserver de l'oubli, n'est pas le moindre des mérites de l'Institut régional de formation musicale (IRFM) de Batna. Le recueil et la transcription du patrimoine musical de la région des Aurès, en vue de le préserver de l'oubli, n'est pas le moindre des mérites de l'Institut régional de formation musicale (IRFM) de Batna. L'institut qui s'acquitte déjà, selon l'avis unanime des élèves qui le fréquentent, de manière honorable de sa première mission de formation de musiciens, a prévu, souligne son directeur, Sebti-Kacem Chaïb, d'ouvrir dès la prochaine rentrée un nouveau studio équipé de moyens modernes pour faciliter les travaux de recherche et transcription de ce patrimoine, entamés il y a quatre ans dans des locaux exigus et sous-équipés. Chercheur spécialisé dans le patrimoine musical auréssien, enseignant à l'IRFM, Amara Hamoudi affirme que le projet vise à constituer des archives de la musique traditionnelle auréssienne et, dans une seconde phase, de toutes les musiques traditionnelles dont celles targuie, kabyle et andalouse. Ces archives serviront de matière première pour de futures recherches, affirme-t-il, notant qu'à ce jour, il a été procédé à la transcription de deux célèbres chansons du ténor du chant chaoui Aïssa Djermouni : "Ain El-kerma" (La fontaine de la vigne) et "Ekker Ennouguir" (lève-toi, on part). Pour ce passionné du chant chaoui, la démarche de transcription de cette musique traditionnelle est particulièrement difficile. Elle exige des moyens et des déplacements vers des lieux reculés conservant encore ces traditions musicales authentiques. Une démarche difficile qui requiert de l'énergie et du temps mais qui demeure "impérieuse" pour préserver ce patrimoine pour la postérité, dit-il. Le même musicien dont les yeux se mettent invariablement à briller dès qu'il évoque les sonorités du terroir des Aurès, note que parallèlement à ce projet, des efforts sont déployés à l'IRFM pour inclure l'enseignement de la gasba (flûte traditionnelle), avec toutes les ses variantes connues à l'échelle nationale, dans le programme de formation. Il faut dire que cet instrument à l'aspect sommaire a une présence bien particulière dans le patrimoine musical auréssien. Il lui confère une dimension particulière, voire unique, à la musique chaouie, affirme encore Amara pour qui "aucun instrument moderne n'est capable de supplanter le son émouvant de cette flûte". Depuis sa création en 1987 en tant qu'annexe de l'INFM (institut national de formation musicale d'Alger), l'IRFM de Batna, élevé en 1992 au rang d'institut régional, a formé 19 promotions. Il coiffe actuellement deux annexes ouvertes en 2003 à Annaba et Constantine et prévoit prochainement l'ouverture de deux autres à Biskra et à Khenchela, affirme M. Chaïb qui précise que les travaux de réalisation de l'annexe de Biskra ont été achevés. Le Conseil de la nation reprend ce mardi ses travaux en séance plénière qui sera consacrée à la présentation et l'examen du texte de loi sur le règlement budgétaire de l'exercice 2008. Ce texte, adopté la semaine dernière par l'Assemblée populaire nationale (APN), constitue un "mécanisme de contrôle à posteriori de l'exécution du budget" relatif à "l'exercice actuel moins trois", conformément à l'article 160 de la Constitution et aux dispositions de la loi 84-17 relative aux lois de finances. Le ministre des Relations avec le Parlement M. Mahmoud Khedri avait affirmé, lors de la présentation du projet de loi devant l'APN, que la Cour des Comptes avait assuré que le texte comportait toutes les données nécessaires pour évaluer l'exécution du budget 2008, et ce, dans son rapport d'évaluation de septembre 2010. Cet instrument de contrôle de la gestion des finances publiques consacre la pratique de la bonne gouvernance et du principe de séparation des pouvoirs, a-t-il soutenu. Par ailleurs, la commission des finances et du budget de l'APN avait relevé dans son rapport la "faiblesse de la consommation des dotations budgétaires octroyées en 2008 à certains secteurs et fonds spéciaux". Elle a préconisé, aussi, la fermeture de tous les fonds spéciaux "inutiles" sur le plan économique et l'affectation de leurs comptes au financement de projets dans d'autres domaines, en soulignant la nécessité de définir les domaines devant bénéficier de financements par ces fonds et de procéder à un assainissement de leurs comptes. La commission a ainsi demandé à ce que les fonds dont les ressources financières n'ont pas servi soient fermés au même titre que ceux ne disposant pas de programmes clairs définis par les ordonnateurs financiers et ceux ne disposant pas encore de textes réglementaires. Ce texte de loi a été présenté lundi par M. Khedri devant la Commission de l'économie et des finances du Conseil de la nation. L'institut qui s'acquitte déjà, selon l'avis unanime des élèves qui le fréquentent, de manière honorable de sa première mission de formation de musiciens, a prévu, souligne son directeur, Sebti-Kacem Chaïb, d'ouvrir dès la prochaine rentrée un nouveau studio équipé de moyens modernes pour faciliter les travaux de recherche et transcription de ce patrimoine, entamés il y a quatre ans dans des locaux exigus et sous-équipés. Chercheur spécialisé dans le patrimoine musical auréssien, enseignant à l'IRFM, Amara Hamoudi affirme que le projet vise à constituer des archives de la musique traditionnelle auréssienne et, dans une seconde phase, de toutes les musiques traditionnelles dont celles targuie, kabyle et andalouse. Ces archives serviront de matière première pour de futures recherches, affirme-t-il, notant qu'à ce jour, il a été procédé à la transcription de deux célèbres chansons du ténor du chant chaoui Aïssa Djermouni : "Ain El-kerma" (La fontaine de la vigne) et "Ekker Ennouguir" (lève-toi, on part). Pour ce passionné du chant chaoui, la démarche de transcription de cette musique traditionnelle est particulièrement difficile. Elle exige des moyens et des déplacements vers des lieux reculés conservant encore ces traditions musicales authentiques. Une démarche difficile qui requiert de l'énergie et du temps mais qui demeure "impérieuse" pour préserver ce patrimoine pour la postérité, dit-il. Le même musicien dont les yeux se mettent invariablement à briller dès qu'il évoque les sonorités du terroir des Aurès, note que parallèlement à ce projet, des efforts sont déployés à l'IRFM pour inclure l'enseignement de la gasba (flûte traditionnelle), avec toutes les ses variantes connues à l'échelle nationale, dans le programme de formation. Il faut dire que cet instrument à l'aspect sommaire a une présence bien particulière dans le patrimoine musical auréssien. Il lui confère une dimension particulière, voire unique, à la musique chaouie, affirme encore Amara pour qui "aucun instrument moderne n'est capable de supplanter le son émouvant de cette flûte". Depuis sa création en 1987 en tant qu'annexe de l'INFM (institut national de formation musicale d'Alger), l'IRFM de Batna, élevé en 1992 au rang d'institut régional, a formé 19 promotions. Il coiffe actuellement deux annexes ouvertes en 2003 à Annaba et Constantine et prévoit prochainement l'ouverture de deux autres à Biskra et à Khenchela, affirme M. Chaïb qui précise que les travaux de réalisation de l'annexe de Biskra ont été achevés. Le Conseil de la nation reprend ce mardi ses travaux en séance plénière qui sera consacrée à la présentation et l'examen du texte de loi sur le règlement budgétaire de l'exercice 2008. Ce texte, adopté la semaine dernière par l'Assemblée populaire nationale (APN), constitue un "mécanisme de contrôle à posteriori de l'exécution du budget" relatif à "l'exercice actuel moins trois", conformément à l'article 160 de la Constitution et aux dispositions de la loi 84-17 relative aux lois de finances. Le ministre des Relations avec le Parlement M. Mahmoud Khedri avait affirmé, lors de la présentation du projet de loi devant l'APN, que la Cour des Comptes avait assuré que le texte comportait toutes les données nécessaires pour évaluer l'exécution du budget 2008, et ce, dans son rapport d'évaluation de septembre 2010. Cet instrument de contrôle de la gestion des finances publiques consacre la pratique de la bonne gouvernance et du principe de séparation des pouvoirs, a-t-il soutenu. Par ailleurs, la commission des finances et du budget de l'APN avait relevé dans son rapport la "faiblesse de la consommation des dotations budgétaires octroyées en 2008 à certains secteurs et fonds spéciaux". Elle a préconisé, aussi, la fermeture de tous les fonds spéciaux "inutiles" sur le plan économique et l'affectation de leurs comptes au financement de projets dans d'autres domaines, en soulignant la nécessité de définir les domaines devant bénéficier de financements par ces fonds et de procéder à un assainissement de leurs comptes. La commission a ainsi demandé à ce que les fonds dont les ressources financières n'ont pas servi soient fermés au même titre que ceux ne disposant pas de programmes clairs définis par les ordonnateurs financiers et ceux ne disposant pas encore de textes réglementaires. Ce texte de loi a été présenté lundi par M. Khedri devant la Commission de l'économie et des finances du Conseil de la nation.