Le président égyptien Hosni Moubarak a jusqu'à vendredi pour quitter le pouvoir. Le mouvement d'opposition en Egypte, à sa tête Mohamed El Baradei, l'ancien patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a lancé un ultimatum à Moubarak. « S'il (Moubarak) veut sauver sa peau, il ferait mieux de partir", s'est exprimé le Nobel de la paix dans le quotidien britannique The Independent, hier, avant d'ajouter que « le président devrait quitter le pouvoir d'ici vendredi ». Les Egyptiens veulent en finir aujourd'hui, sinon vendredi au plus tard, a-t-il expliqué. Il ajoutera également que la journée du vendredi (prochain) a été baptisée « le jour du départ ». Une cinquantaine d'organisations égyptiennes de défense des droits l'Homme ont appelé, dans un communiqué, le président Hosni Moubarak à se retirer du pouvoir afin, ont-elles dit, d'« éviter un bain de sang». De leur côté, les Frères musulmans ont, dans un communiqué, expliqué ne vouloir négocier ni avec le président Moubarak, son vice-président ou encore moins avec son gouvernement. La confrérie a, par ailleurs, rejeté le nouveau gouvernement égyptien et appelé à la poursuite des manifestations jusqu'à la chute du régime, au septième jour d'un mouvement de contestation sans précédent contre le président Hosni Moubarak. Force d'opposition la plus influente du pays, les Frères musulmans ont, de ce fait, invité le peuple à continuer et à participer à des manifestations massives partout en Egypte afin que « tout le régime -président, parti, ministres et Parlement- quitte le pouvoir ». Alors que les manifestants, par millions, ont envahi les villes égyptiennes, l'étau semble se resserrer sur le président égyptien. En une seule voix, le peuple égyptien exige le départ immédiat de Hosni Moubarak, en poste depuis 30 ans, ainsi que de l'ensemble du gouvernement. Par ailleurs, depuis Genève, la Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, évoque un nombre important de perte en vie humaine. Ils seraient au moins 300 personnes à avoir trouvé la mort et plus de 3.000 blessés depuis le début des troubles en Egypte. Le président égyptien Hosni Moubarak a jusqu'à vendredi pour quitter le pouvoir. Le mouvement d'opposition en Egypte, à sa tête Mohamed El Baradei, l'ancien patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a lancé un ultimatum à Moubarak. « S'il (Moubarak) veut sauver sa peau, il ferait mieux de partir", s'est exprimé le Nobel de la paix dans le quotidien britannique The Independent, hier, avant d'ajouter que « le président devrait quitter le pouvoir d'ici vendredi ». Les Egyptiens veulent en finir aujourd'hui, sinon vendredi au plus tard, a-t-il expliqué. Il ajoutera également que la journée du vendredi (prochain) a été baptisée « le jour du départ ». Une cinquantaine d'organisations égyptiennes de défense des droits l'Homme ont appelé, dans un communiqué, le président Hosni Moubarak à se retirer du pouvoir afin, ont-elles dit, d'« éviter un bain de sang». De leur côté, les Frères musulmans ont, dans un communiqué, expliqué ne vouloir négocier ni avec le président Moubarak, son vice-président ou encore moins avec son gouvernement. La confrérie a, par ailleurs, rejeté le nouveau gouvernement égyptien et appelé à la poursuite des manifestations jusqu'à la chute du régime, au septième jour d'un mouvement de contestation sans précédent contre le président Hosni Moubarak. Force d'opposition la plus influente du pays, les Frères musulmans ont, de ce fait, invité le peuple à continuer et à participer à des manifestations massives partout en Egypte afin que « tout le régime -président, parti, ministres et Parlement- quitte le pouvoir ». Alors que les manifestants, par millions, ont envahi les villes égyptiennes, l'étau semble se resserrer sur le président égyptien. En une seule voix, le peuple égyptien exige le départ immédiat de Hosni Moubarak, en poste depuis 30 ans, ainsi que de l'ensemble du gouvernement. Par ailleurs, depuis Genève, la Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, évoque un nombre important de perte en vie humaine. Ils seraient au moins 300 personnes à avoir trouvé la mort et plus de 3.000 blessés depuis le début des troubles en Egypte.