Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a annoncé qu'un nouveau plan de santé (2011-2030) doit être mis en œuvre. S'exprimant, jeudi à l'ouverture de la première Conférence nationale sur la politique de la santé et de la réforme hospitalière ayant réuni 1.200 participants, le ministre a qualifié ce plan d'«ambitieux et réalisable». Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a annoncé qu'un nouveau plan de santé (2011-2030) doit être mis en œuvre. S'exprimant, jeudi à l'ouverture de la première Conférence nationale sur la politique de la santé et de la réforme hospitalière ayant réuni 1.200 participants, le ministre a qualifié ce plan d'«ambitieux et réalisable». L'objectif du plan en question, a-t-il expliqué, est de remédier aux disparités existantes, notamment dans l'accès aux soins. Il parlera également des « faibles réponses apportées à des besoins de santé de plus en plus spécifiques, en raison de l'adaptation trop lente et insuffisante du système de santé à l'évolution démographique, épidémiologique, socioculturelle, socioéconomique et environnementale de notre société ». Selon le ministre de la Santé, « Il faut relever, à ce sujet, l'insatisfaction aussi bien des pouvoirs publics relativement aux efforts d'investissements consentis et des professionnels de santé quant à leur conditions d'exercice, que des malades relativement à leur prise en charge », a-t-il affirmé à ce sujet. Djamel Ould Abbès a, entre autres, mis l'accent sur la nécessité de procéder à un état des lieux et à agir avec la concertation des acteurs de la santé. L'organisation de cette conférence nationale a également été l'occasion pour des syndicats et associations activant dans le secteur de la santé de réagir sur certains points. Elles ont affirmé, jeudi, à la même conférence, que quelque 230 médicaments, dont 170 nécessaires aux malades chroniques, "demeurent introuvables" dans certaines officines du pays. Selon le représentant du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (SNAPO), Dr Fayçal Abed, a indiqué qu'« il y a une pénurie dans l'approvisionnement des officines en médicaments dont certains de première nécessité ». Il a expliqué, à ce propos, que cette rupture de médicaments est due à une mauvaise gestion dans la distribution. « L'acheminement des médicaments ne se fait pas dans certaines officines dans des régions éloignées du pays », a-t-il dit, rappelant l'existence de près de 9.000 officines et 536 distributeurs. Cette rupture de médicaments est inexplicable, selon Abdelhamid Bouallegue, président de l'association "SOS hépatite". D'autant plus, a-t-il ajouté, que ces médicaments sont destinés aux cancéreux et les hépatiques. Le ministre de la Santé a indiqué que cette conférence « n'est pas une fin en soi, mais un départ sur des bases nouvelles avec une vision projective tenant compte des évolutions démographiques et épidémiologiques et des avancées fulgurantes de la recherche ». Les produits pharmaceutiques périmés sont un danger pour la population La problématique soulevée des produits pharmaceutiques périmés n'est toujours pas réglée. Selon Abdelhamid Bouallegue, président de l'association "SOS hépatite". S'exprimant, jeudi, lors de la première Conférence nationale sur la politique de la santé et de la réforme hospitalière, à Alger, il indiquera que les officines « en sont pleines ». Une situation qui, selon lui, est devenue un « véritable danger », notamment pour la population. Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (SNAPO), a-t-il dit, a soulevé ce problème aux autorités compétentes, dont la wilaya qui, selon lui, « refuse d'incinérer ces produits dans les incinérateurs des hôpitaux ». De nouveaux appareils pour contrôler les médicaments Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès a annoncé jeudi à Alger l'acquisition de trois appareils sophistiqués pour le contrôle de la qualité des médicaments importés par l'Algérie. L'Etat "œuvre à assurer tous les moyens à même de préserver la santé du citoyens", a précisé M. Ould Abbès dans son intervention sur l'évaluation du secteur à l'occasion de la conférence nationale sur la santé précisant toutefois que les différents acteurs du secteur avaient exprimé leur mécontentement des services offerts. Parmi les insuffisances enregistrées, figurent notamment "les conditions de travail, le manque d'organisation dans la chaîne de traitement, le manque d'hygiène, les pénuries enregistrées pour certains médicaments et le transfert des malades du secteur public au privé", a précisé le ministre. Concernant l'acquisition de certains équipement nécessaires, M. Ould Abbès a souligné que "3.000 appareils restent inutilisés", s'interrogeant toutefois sur "le retard" enregistré dans la réalisation de certaines infrastructures sanitaires (173). Concernant le secteur privé, le ministre a déploré que "le privé demeure concentré dans les seules grandes agglomérations". Par ailleurs, le ministre a fait le bilan des capacités des établissements relevant de son secteur précisant que les nombre de lits dans les secteurs public et privé a dépassé les 68.000. L'objectif du plan en question, a-t-il expliqué, est de remédier aux disparités existantes, notamment dans l'accès aux soins. Il parlera également des « faibles réponses apportées à des besoins de santé de plus en plus spécifiques, en raison de l'adaptation trop lente et insuffisante du système de santé à l'évolution démographique, épidémiologique, socioculturelle, socioéconomique et environnementale de notre société ». Selon le ministre de la Santé, « Il faut relever, à ce sujet, l'insatisfaction aussi bien des pouvoirs publics relativement aux efforts d'investissements consentis et des professionnels de santé quant à leur conditions d'exercice, que des malades relativement à leur prise en charge », a-t-il affirmé à ce sujet. Djamel Ould Abbès a, entre autres, mis l'accent sur la nécessité de procéder à un état des lieux et à agir avec la concertation des acteurs de la santé. L'organisation de cette conférence nationale a également été l'occasion pour des syndicats et associations activant dans le secteur de la santé de réagir sur certains points. Elles ont affirmé, jeudi, à la même conférence, que quelque 230 médicaments, dont 170 nécessaires aux malades chroniques, "demeurent introuvables" dans certaines officines du pays. Selon le représentant du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (SNAPO), Dr Fayçal Abed, a indiqué qu'« il y a une pénurie dans l'approvisionnement des officines en médicaments dont certains de première nécessité ». Il a expliqué, à ce propos, que cette rupture de médicaments est due à une mauvaise gestion dans la distribution. « L'acheminement des médicaments ne se fait pas dans certaines officines dans des régions éloignées du pays », a-t-il dit, rappelant l'existence de près de 9.000 officines et 536 distributeurs. Cette rupture de médicaments est inexplicable, selon Abdelhamid Bouallegue, président de l'association "SOS hépatite". D'autant plus, a-t-il ajouté, que ces médicaments sont destinés aux cancéreux et les hépatiques. Le ministre de la Santé a indiqué que cette conférence « n'est pas une fin en soi, mais un départ sur des bases nouvelles avec une vision projective tenant compte des évolutions démographiques et épidémiologiques et des avancées fulgurantes de la recherche ». Les produits pharmaceutiques périmés sont un danger pour la population La problématique soulevée des produits pharmaceutiques périmés n'est toujours pas réglée. Selon Abdelhamid Bouallegue, président de l'association "SOS hépatite". S'exprimant, jeudi, lors de la première Conférence nationale sur la politique de la santé et de la réforme hospitalière, à Alger, il indiquera que les officines « en sont pleines ». Une situation qui, selon lui, est devenue un « véritable danger », notamment pour la population. Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (SNAPO), a-t-il dit, a soulevé ce problème aux autorités compétentes, dont la wilaya qui, selon lui, « refuse d'incinérer ces produits dans les incinérateurs des hôpitaux ». De nouveaux appareils pour contrôler les médicaments Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès a annoncé jeudi à Alger l'acquisition de trois appareils sophistiqués pour le contrôle de la qualité des médicaments importés par l'Algérie. L'Etat "œuvre à assurer tous les moyens à même de préserver la santé du citoyens", a précisé M. Ould Abbès dans son intervention sur l'évaluation du secteur à l'occasion de la conférence nationale sur la santé précisant toutefois que les différents acteurs du secteur avaient exprimé leur mécontentement des services offerts. Parmi les insuffisances enregistrées, figurent notamment "les conditions de travail, le manque d'organisation dans la chaîne de traitement, le manque d'hygiène, les pénuries enregistrées pour certains médicaments et le transfert des malades du secteur public au privé", a précisé le ministre. Concernant l'acquisition de certains équipement nécessaires, M. Ould Abbès a souligné que "3.000 appareils restent inutilisés", s'interrogeant toutefois sur "le retard" enregistré dans la réalisation de certaines infrastructures sanitaires (173). Concernant le secteur privé, le ministre a déploré que "le privé demeure concentré dans les seules grandes agglomérations". Par ailleurs, le ministre a fait le bilan des capacités des établissements relevant de son secteur précisant que les nombre de lits dans les secteurs public et privé a dépassé les 68.000.