Tazoult, une ville distante de 10 km au sud-est de Batna, recèle d'innombrables trésors archéologiques encore enfouis dans ses entrailles. Des trésors qui freinent, actuellement, selon les élus locaux, le rythme de développement, alors qu'ils devraient, a contrario, constituer un atout à même de l'accélérer et mieux répondre aux aspirations des 30.000 habitants de cette ville, soutient-on à la direction de la culture. Tazoult, une ville distante de 10 km au sud-est de Batna, recèle d'innombrables trésors archéologiques encore enfouis dans ses entrailles. Des trésors qui freinent, actuellement, selon les élus locaux, le rythme de développement, alors qu'ils devraient, a contrario, constituer un atout à même de l'accélérer et mieux répondre aux aspirations des 30.000 habitants de cette ville, soutient-on à la direction de la culture. Ò‹A l'origine ville garnison, fondée en l'an 80 par la IIIe légion romaine qui lui a donné le nom de Lambaesis d'où provient l'autre toponyme de la Cité, Lambèse, cette cité gît sur d'immenses ruines dont les parties visibles cernent la cité de presque tous les côtés. Une situation qui complique les actions de développement projetées dans cette collectivité locale, affirme le président de l'Assemblée populaire communale, Moussa Fellah. Pour cet élu, les constructions sont quasiment interdites dans cette commune dont la majeure partie du territoire recèle des vestiges archéologiques, tandis que le reste des terres sont classées agricoles, forestières ou de statut privé. Selon cet édile, cet état de fait a privé la commune de plusieurs importants projets transférés vers d'autres communes dont le grand pôle universitaire délocalisé vers Fesdis, une unité de Protection civile, un hôpital des maladies respiratoires, un marché couvert, un siège de daïra, un stade, une piscine à "et la liste est bien longue", déplore-t-il. Tout récemment, la présence de vestiges a été à l'origine de l'annulation d'un projet d'aménagement d'une nouvelle entrée principale de la ville à laquelle l'on continue d'accéder par une route sinuant à travers plusieurs quartiers populaires, regrette encore cet élu qui se dit également ''désolé'' pour le projet d'une polyclinique réduit en simple salle de soins en raison de l'exiguïté du terrain qui lui a été réservé. La principale source de tracas pour les responsables de la commune est liée actuellement à l'opération, estimée "vitale", de protection contre les inondations de la partie sud-est de la ville qui accueille les cités El-Mostaqbal et Ouled Aouf, ainsi que l'ancienne cité archéologique, selon le même responsable qui assure que ce projet, pourtant inscrit en 2005 pour 90 millions DA, n'a pas été lancé à cause de réserves liées aux menaces qu'encourent les vestiges du site. "Ce qui est requis pour faire face à cette situation et permettre à la commune de concrétiser les projets de développement de la cité, c'est l'accélération de la délimitation précise des zones recelant des vestiges enfouis de sorte à pouvoir utiliser les autres parties de la ville pour l'implantation de projets", affirme Moussa Fellah qui signale l'incapacité pour la commune d'acheter des terrains auprès de particuliers Au cours de la dernière session de l'APW, en janvier dernier, la commission de la culture, du tourisme, du patrimoine et de l'information a préconisé l'engagement de mesures d'urgence pour répertorier, réaliser des fouilles, protéger et restaurer des sites historiques de la wilaya dont ceux de la ville archéologique de Lambaesis où une mosaïque ''Le sacrifice manqué'', considérée unique au monde, avait été découverte en 2010. Les membres de cette commission ont estimé que tout retard accusé dans la classification de ces vestiges se répercutera inéluctablement sur leur mise en valeur touristique. Le directeur de la culture, relève pour sa part que la loi portant protection des monuments et des sites archéologiques, rend obligatoire la protection du patrimoine qui constitue en outre, selon ce responsable, "un atout majeur" de développement. De l'avis de ce responsable, les autorités communales doivent "développer une vision prospective dans leur manière de traiter cet inestimable héritage historique et culturel". Il a fait part, à ce propos, de la relance des fouilles dans la région, notamment par la mission mixte algéro-française regroupant des chercheurs du Centre national algérien de recherche archéologique (CNRA) et le Centre national français de recherche scientifique (CNRS) sera effectuée dans les alentours de l'actuelle Cité, elle-même construite sur la ville antique. Selon le même responsable, l'intérêt public pour le site de Tazoult s'est traduit par l'engagement d'une étude d'un plan de sauvegarde et de mise en valeur pour 10 millions de dinars dégagés au titre du programme de développement des Hauts-Plateaux, ainsi que par le projet d'étude et de réalisation d'un musée d'histoire pour 30 millions DA. Le directeur de la culture fait également état de contacts avec le CRAAG (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géologie) en vue de mener une prospection géophysique de la région, et signale la persistance, à Tazoult, de violations des mesures liées à la protection du patrimoine. Les habitants de Tazoult, proposée zone d'extension touristique, aspirent à voir leur cité connaître une dynamique qui l'engagera fermement sur la voie d'un développement durable, tout en respectant et en valorisant le patrimoine archéologique. Une vision que semble partager le premier élu de cette commune qui précise qu'il ne s'agit pas là d'un vúu pieux, mais d'une entreprise qui requiert communication et complémentarité entre toutes les parties concernées. Ò‹A l'origine ville garnison, fondée en l'an 80 par la IIIe légion romaine qui lui a donné le nom de Lambaesis d'où provient l'autre toponyme de la Cité, Lambèse, cette cité gît sur d'immenses ruines dont les parties visibles cernent la cité de presque tous les côtés. Une situation qui complique les actions de développement projetées dans cette collectivité locale, affirme le président de l'Assemblée populaire communale, Moussa Fellah. Pour cet élu, les constructions sont quasiment interdites dans cette commune dont la majeure partie du territoire recèle des vestiges archéologiques, tandis que le reste des terres sont classées agricoles, forestières ou de statut privé. Selon cet édile, cet état de fait a privé la commune de plusieurs importants projets transférés vers d'autres communes dont le grand pôle universitaire délocalisé vers Fesdis, une unité de Protection civile, un hôpital des maladies respiratoires, un marché couvert, un siège de daïra, un stade, une piscine à "et la liste est bien longue", déplore-t-il. Tout récemment, la présence de vestiges a été à l'origine de l'annulation d'un projet d'aménagement d'une nouvelle entrée principale de la ville à laquelle l'on continue d'accéder par une route sinuant à travers plusieurs quartiers populaires, regrette encore cet élu qui se dit également ''désolé'' pour le projet d'une polyclinique réduit en simple salle de soins en raison de l'exiguïté du terrain qui lui a été réservé. La principale source de tracas pour les responsables de la commune est liée actuellement à l'opération, estimée "vitale", de protection contre les inondations de la partie sud-est de la ville qui accueille les cités El-Mostaqbal et Ouled Aouf, ainsi que l'ancienne cité archéologique, selon le même responsable qui assure que ce projet, pourtant inscrit en 2005 pour 90 millions DA, n'a pas été lancé à cause de réserves liées aux menaces qu'encourent les vestiges du site. "Ce qui est requis pour faire face à cette situation et permettre à la commune de concrétiser les projets de développement de la cité, c'est l'accélération de la délimitation précise des zones recelant des vestiges enfouis de sorte à pouvoir utiliser les autres parties de la ville pour l'implantation de projets", affirme Moussa Fellah qui signale l'incapacité pour la commune d'acheter des terrains auprès de particuliers Au cours de la dernière session de l'APW, en janvier dernier, la commission de la culture, du tourisme, du patrimoine et de l'information a préconisé l'engagement de mesures d'urgence pour répertorier, réaliser des fouilles, protéger et restaurer des sites historiques de la wilaya dont ceux de la ville archéologique de Lambaesis où une mosaïque ''Le sacrifice manqué'', considérée unique au monde, avait été découverte en 2010. Les membres de cette commission ont estimé que tout retard accusé dans la classification de ces vestiges se répercutera inéluctablement sur leur mise en valeur touristique. Le directeur de la culture, relève pour sa part que la loi portant protection des monuments et des sites archéologiques, rend obligatoire la protection du patrimoine qui constitue en outre, selon ce responsable, "un atout majeur" de développement. De l'avis de ce responsable, les autorités communales doivent "développer une vision prospective dans leur manière de traiter cet inestimable héritage historique et culturel". Il a fait part, à ce propos, de la relance des fouilles dans la région, notamment par la mission mixte algéro-française regroupant des chercheurs du Centre national algérien de recherche archéologique (CNRA) et le Centre national français de recherche scientifique (CNRS) sera effectuée dans les alentours de l'actuelle Cité, elle-même construite sur la ville antique. Selon le même responsable, l'intérêt public pour le site de Tazoult s'est traduit par l'engagement d'une étude d'un plan de sauvegarde et de mise en valeur pour 10 millions de dinars dégagés au titre du programme de développement des Hauts-Plateaux, ainsi que par le projet d'étude et de réalisation d'un musée d'histoire pour 30 millions DA. Le directeur de la culture fait également état de contacts avec le CRAAG (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géologie) en vue de mener une prospection géophysique de la région, et signale la persistance, à Tazoult, de violations des mesures liées à la protection du patrimoine. Les habitants de Tazoult, proposée zone d'extension touristique, aspirent à voir leur cité connaître une dynamique qui l'engagera fermement sur la voie d'un développement durable, tout en respectant et en valorisant le patrimoine archéologique. Une vision que semble partager le premier élu de cette commune qui précise qu'il ne s'agit pas là d'un vúu pieux, mais d'une entreprise qui requiert communication et complémentarité entre toutes les parties concernées.