Les chômeurs ont décidé de créer leur cadre associatif dans lequel ils puissent exprimer leurs revendications. L'initiative est le fait de l'association des chômeurs du Sud. Comme première action, ils appellent à un sit-in pour demain à 11h devant le ministère du Travail à Alger. La nouvelle structure dénommée « Comité national pour la défense des droits des chômeurs » (CNDDC) s'est constituée sous la coupe du Snapap (Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique). Une vingtaine de représentants de cette catégorie de la population se sont donc réunis hier à la maison des syndicats à Dar El Beida, dans la banlieue d'Alger et ce, en présence de Mourad Tchiko, membre du bureau national du Snapap. Venus des wilayas d'Alger, Tipasa, Skikda, Aïn Témouchent, Skikda, Ouargla, Adrar et Laghouat, en attendant que d'autres wilayas les rejoignent, les délégués présents ont adopté une déclaration constitutive dans laquelle ils ont énuméré un certain nombre de doléances qu'ils veulent faire parvenir aux pouvoirs publics. En effet le CNDDC réclame l'institution d'une allocution chômage égalant 50 % du salaire national minimum garanti. Les délégués ont dénoncé en outre les modalités de recrutement pratiquées par les entreprises publiques et privées lesquelles, disent-ils, « exigent aux demandeurs de l'emploi de l'expérience, ce qui revient à les exclure du moment qu'aucun n'en possède réellement». Ils ont également critiqué le mécanisme du pré-emploi, qui d'après eux «organise d'une manière institutionnelle le chômage à vie ». La formule de l'Ansej qui permet l'obtention de prêts pour créer des micro-entreprises n'a pas échappé à la critique des présents. « C'est un mécanisme hypocrite qui profite plutôt aux importateurs, aux concessionnaires et à tous les industriels en faillite, ce ne sont pas les jeunes qu'on aide mais ce sont ces gens-là, un jeune ne peut créer une entreprise avec 1 milliard de cts, et puis ce n'est pas sérieux de vouloir faire du chômeur un chef d'entreprise » a martelé le délégué d'Alger. . Les chômeurs ont décidé de créer leur cadre associatif dans lequel ils puissent exprimer leurs revendications. L'initiative est le fait de l'association des chômeurs du Sud. Comme première action, ils appellent à un sit-in pour demain à 11h devant le ministère du Travail à Alger. La nouvelle structure dénommée « Comité national pour la défense des droits des chômeurs » (CNDDC) s'est constituée sous la coupe du Snapap (Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique). Une vingtaine de représentants de cette catégorie de la population se sont donc réunis hier à la maison des syndicats à Dar El Beida, dans la banlieue d'Alger et ce, en présence de Mourad Tchiko, membre du bureau national du Snapap. Venus des wilayas d'Alger, Tipasa, Skikda, Aïn Témouchent, Skikda, Ouargla, Adrar et Laghouat, en attendant que d'autres wilayas les rejoignent, les délégués présents ont adopté une déclaration constitutive dans laquelle ils ont énuméré un certain nombre de doléances qu'ils veulent faire parvenir aux pouvoirs publics. En effet le CNDDC réclame l'institution d'une allocution chômage égalant 50 % du salaire national minimum garanti. Les délégués ont dénoncé en outre les modalités de recrutement pratiquées par les entreprises publiques et privées lesquelles, disent-ils, « exigent aux demandeurs de l'emploi de l'expérience, ce qui revient à les exclure du moment qu'aucun n'en possède réellement». Ils ont également critiqué le mécanisme du pré-emploi, qui d'après eux «organise d'une manière institutionnelle le chômage à vie ». La formule de l'Ansej qui permet l'obtention de prêts pour créer des micro-entreprises n'a pas échappé à la critique des présents. « C'est un mécanisme hypocrite qui profite plutôt aux importateurs, aux concessionnaires et à tous les industriels en faillite, ce ne sont pas les jeunes qu'on aide mais ce sont ces gens-là, un jeune ne peut créer une entreprise avec 1 milliard de cts, et puis ce n'est pas sérieux de vouloir faire du chômeur un chef d'entreprise » a martelé le délégué d'Alger. .