A la faveur du vent de fronde sans précèdent qui souffle sur les pays arabes et qui annonce d'ores et déjà de bouleversants changements, comme cela s'est déjà produit en Tunisie où le président Zine El Abidine Ben Ali a été forcé à prendre la fuite en allant se réfugier en Arabie saoudite, tous les analystes ont mis en exergue un élément clé qui a grandement favorisé la mobilisation des jeunes : l'internet. A la faveur du vent de fronde sans précèdent qui souffle sur les pays arabes et qui annonce d'ores et déjà de bouleversants changements, comme cela s'est déjà produit en Tunisie où le président Zine El Abidine Ben Ali a été forcé à prendre la fuite en allant se réfugier en Arabie saoudite, tous les analystes ont mis en exergue un élément clé qui a grandement favorisé la mobilisation des jeunes : l'internet. En effet, l'on estime que c'est en partie grâce à la toile que les jeunes, qui sont à l'origine de ces révoltes, se sont passés le mot et ont réussi à chasser l'ex-maître absolu de Tunis ou encore ébranler les assises du président égyptien, Hosni Moubarak, qui risque fort bien de subir le même sort que l'ex-président tunisien. A travers les réseaux sociaux sur Internet, dont les plus connus sont incontestablement Facebook et à un degré moindre twitter, les jeunes ont pu tisser de formidables réseaux en créant des forums de débats et en échangeant tous types d'informations. Ainsi en Egypte, faut-il le rappeler, c'est surtout par le biais de la toile que « le Mouvement du 6 avril » qui milite pour la démocratie, a invité les Egyptiens à descendre manifester dans la rue le mardi 25 janvier passé et ce fut ainsi la première journée de ce mouvement de protestation qui a mobilisé des millions d'Egyptiens par la suite. Plus de 90.000 personnes, selon certaines sources, se sont déclarées sur Facebook prêtes à manifester. Le pouvoir égyptien, qui a compris tardivement l'importance cruciale de l'internet et des réseaux sociaux dans la mobilisation des jeunes, a procédé par la suite à la suspension de l'ensemble du réseau. Une mesure unique en son genre puisqu' aucun Etat n'est allé aussi loin. C'est sans doute pour cette raison que la condamnation de la communauté internationale a été unanime et sans équivoque puisque tous les pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, ont demandé au gouvernement égyptien de rétablir l'internet. Mais ce dernier, qui a engagé un bras de fer pour sa survie, a fait la sourde oreille et a maintenu cette mesure d'interdiction. Plus, il a entamé une campagne insidieuse d'intimidation contre les correspondants des médias internationaux, notamment la chaîne satellitaire qatarie Al Jazeera, dont les bureaux au Caire ont été fermés. En Tunisie le régime de Ben Ali, qui n'est pas allé jusqu'à prendre une mesure similaire, a longtemps exercé un contrôle strict sur Internet, mais cela ne lui a été d'aucune utilité tant les jeunes ont continué à se servir de ce redoutable instrument d'information pour diffuser des informations et des images, de manière instantanées, sur leur révolte. En effet, si certaines informations et images sont censurées, beaucoup circulent grâce aux réseaux et en quelques secondes, les images font le tour du monde et sont vues par le plus grand nombre. A l'évidence, Internet et les réseaux sociaux sont devenus les bêtes noires des régimes dictatoriaux qui font face à de nouvelles générations très imbues de ces nouvelles technologies de l'information, dont tout indique qu'elles connaîtront à l'avenir un développement vertigineux.Car pour l'heure, comme cela est le cas dans les pays arabes, leur portée reste, comme l'atteste si bien les chiffres, un tant soit peu limitée. Ainsi, selon certaines sources l'on dénombre 400.000 abonnés à l'ADSL sur un total de 10 millions d'habitants. Cela veut dire que l'accès à Internet est réservé à une infime minorité seulement. L'on estime aussi que le nombre des inscrits sur Facebook oscille entre 300.000 et 600.000 personnes. En effet, l'on estime que c'est en partie grâce à la toile que les jeunes, qui sont à l'origine de ces révoltes, se sont passés le mot et ont réussi à chasser l'ex-maître absolu de Tunis ou encore ébranler les assises du président égyptien, Hosni Moubarak, qui risque fort bien de subir le même sort que l'ex-président tunisien. A travers les réseaux sociaux sur Internet, dont les plus connus sont incontestablement Facebook et à un degré moindre twitter, les jeunes ont pu tisser de formidables réseaux en créant des forums de débats et en échangeant tous types d'informations. Ainsi en Egypte, faut-il le rappeler, c'est surtout par le biais de la toile que « le Mouvement du 6 avril » qui milite pour la démocratie, a invité les Egyptiens à descendre manifester dans la rue le mardi 25 janvier passé et ce fut ainsi la première journée de ce mouvement de protestation qui a mobilisé des millions d'Egyptiens par la suite. Plus de 90.000 personnes, selon certaines sources, se sont déclarées sur Facebook prêtes à manifester. Le pouvoir égyptien, qui a compris tardivement l'importance cruciale de l'internet et des réseaux sociaux dans la mobilisation des jeunes, a procédé par la suite à la suspension de l'ensemble du réseau. Une mesure unique en son genre puisqu' aucun Etat n'est allé aussi loin. C'est sans doute pour cette raison que la condamnation de la communauté internationale a été unanime et sans équivoque puisque tous les pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, ont demandé au gouvernement égyptien de rétablir l'internet. Mais ce dernier, qui a engagé un bras de fer pour sa survie, a fait la sourde oreille et a maintenu cette mesure d'interdiction. Plus, il a entamé une campagne insidieuse d'intimidation contre les correspondants des médias internationaux, notamment la chaîne satellitaire qatarie Al Jazeera, dont les bureaux au Caire ont été fermés. En Tunisie le régime de Ben Ali, qui n'est pas allé jusqu'à prendre une mesure similaire, a longtemps exercé un contrôle strict sur Internet, mais cela ne lui a été d'aucune utilité tant les jeunes ont continué à se servir de ce redoutable instrument d'information pour diffuser des informations et des images, de manière instantanées, sur leur révolte. En effet, si certaines informations et images sont censurées, beaucoup circulent grâce aux réseaux et en quelques secondes, les images font le tour du monde et sont vues par le plus grand nombre. A l'évidence, Internet et les réseaux sociaux sont devenus les bêtes noires des régimes dictatoriaux qui font face à de nouvelles générations très imbues de ces nouvelles technologies de l'information, dont tout indique qu'elles connaîtront à l'avenir un développement vertigineux.Car pour l'heure, comme cela est le cas dans les pays arabes, leur portée reste, comme l'atteste si bien les chiffres, un tant soit peu limitée. Ainsi, selon certaines sources l'on dénombre 400.000 abonnés à l'ADSL sur un total de 10 millions d'habitants. Cela veut dire que l'accès à Internet est réservé à une infime minorité seulement. L'on estime aussi que le nombre des inscrits sur Facebook oscille entre 300.000 et 600.000 personnes.