Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a réaffirmé sa volonté de rester au pouvoir malgré les appels à la démission qui lui sont lancés, notamment lors d'une manifestation prévue samedi à Milan avec des personnalités comme les écrivains Umberto Eco et Roberto Saviano. "Nous continuons à gouverner. Il ne faut pas se rendre, et je suis l'exemple de la résistance : depuis 17 ans, on lance contre moi de lourdes accusations pour me renvoyer chez moi, mais je continue à rester à mon poste", a affirmé le Cavaliere dans une intervention téléphonique lors d'une fête de son parti dans la nuit de vendredi à samedi. "Il n'existe pas d'alternative crédible à cette majorité" (constituée de son parti le Peuple de la Liberté et de son allié populiste de la Ligue du Nord), a-t-il affirmé. "Il y a des attaques d'une violence inédite contre moi, mais je continuerai à aller de l'avant". "Ces procès ridicules auront un effet boomerang", a-t-il assuré, faisant allusion au scandale sexuel Rubygate dans lequel il est embourbé depuis 15 jours. Ruby est le surnom d'une jeune Marocaine que le chef du gouvernement italien est soupçonné d'avoir rémunérée pour des prestations sexuelles quand elle était encore mineure, un délit en Italie. Samedi après-midi, des intellectuels de gauche, comme l'écrivain Umberto Eco et l'auteur du livre sur la mafia "Gomorra", Roberto Saviano, doivent se réunir à Milan pour exiger le départ du Cavaliere, afin de "libérer (l'Italie) de son pouvoir corrompu et corrupteur, des attaques contre la Constitution, la magistrature et les atteintes à la dignité des femmes". Il faut "se rebeller contre l'image d'un pays corrompu" et affirmer "le droit de rêver une Italie plus propre", a estimé Roberto Saviano dans une tribune publiée samedi par le quotidien La Repubblica. Confronté, en outre, à une érosion de sa majorité parlementaire depuis sa rupture avec son ex-allié Gianfranco Fini, Silvio Berlusconi a adressé samedi une lettre au parti d'extrême droite La Destra pour leur offrir un poste au sein de son gouvernement. Une proposition aussitôt acceptée par ce petit parti, marginal sur la scène politique italienne, qui devrait ainsi obtenir un poste de secrétaire d'Etat. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a réaffirmé sa volonté de rester au pouvoir malgré les appels à la démission qui lui sont lancés, notamment lors d'une manifestation prévue samedi à Milan avec des personnalités comme les écrivains Umberto Eco et Roberto Saviano. "Nous continuons à gouverner. Il ne faut pas se rendre, et je suis l'exemple de la résistance : depuis 17 ans, on lance contre moi de lourdes accusations pour me renvoyer chez moi, mais je continue à rester à mon poste", a affirmé le Cavaliere dans une intervention téléphonique lors d'une fête de son parti dans la nuit de vendredi à samedi. "Il n'existe pas d'alternative crédible à cette majorité" (constituée de son parti le Peuple de la Liberté et de son allié populiste de la Ligue du Nord), a-t-il affirmé. "Il y a des attaques d'une violence inédite contre moi, mais je continuerai à aller de l'avant". "Ces procès ridicules auront un effet boomerang", a-t-il assuré, faisant allusion au scandale sexuel Rubygate dans lequel il est embourbé depuis 15 jours. Ruby est le surnom d'une jeune Marocaine que le chef du gouvernement italien est soupçonné d'avoir rémunérée pour des prestations sexuelles quand elle était encore mineure, un délit en Italie. Samedi après-midi, des intellectuels de gauche, comme l'écrivain Umberto Eco et l'auteur du livre sur la mafia "Gomorra", Roberto Saviano, doivent se réunir à Milan pour exiger le départ du Cavaliere, afin de "libérer (l'Italie) de son pouvoir corrompu et corrupteur, des attaques contre la Constitution, la magistrature et les atteintes à la dignité des femmes". Il faut "se rebeller contre l'image d'un pays corrompu" et affirmer "le droit de rêver une Italie plus propre", a estimé Roberto Saviano dans une tribune publiée samedi par le quotidien La Repubblica. Confronté, en outre, à une érosion de sa majorité parlementaire depuis sa rupture avec son ex-allié Gianfranco Fini, Silvio Berlusconi a adressé samedi une lettre au parti d'extrême droite La Destra pour leur offrir un poste au sein de son gouvernement. Une proposition aussitôt acceptée par ce petit parti, marginal sur la scène politique italienne, qui devrait ainsi obtenir un poste de secrétaire d'Etat.