Michèle Alliot-Marie rejette toute idée de démission de son poste de ministre des Affaires étrangères face à la polémique suscitée par ses vacances en Tunisie fin décembre, en pleine contestation du régime de Zine ben Ali. Après la confirmation d'un deuxième voyage dans le jet privé d'un homme d'affaires tunisien associé au "clan" Ben Ali, la ministre juge dans deux entretiens hier n'avoir commis aucune faute, tout en disant comprendre l'émoi suscité par les conditions de ses vacances en Tunisie avec son compagnon Patrick Ollier, également membre du gouvernement. Après une première polémique sur le fait qu'elle ait pris place avec son compagnon dans l'avion de l'homme d'affaires Aziz Miled pour un déplacement de loisirs entre Hammamet et Tabarka, la ministre a confirmé après des révélations de presse l'existence d'une seconde excursion dans le même avion. Elle s'est rendue avec Patrick Ollier dans la ville touristique de Tozeur, dans le sud du pays, le 29 décembre. Les manifestations avaient alors atteint la capitale et Zine ben Ali venait d'intervenir à la télévision pour tenter d'endiguer le mouvement qui devait le pousser au départ le 14 janvier. La position d'Aziz Miled vis-à-vis du régime de Ben Ali est controversée, la ministre le présentant comme une "victime", mais d'autres éléments laissant penser qu'il en était proche. Il avait signé une pétition en faveur d'une nouvelle candidature en 2014 du président au pouvoir depuis 1987 et était associé, sans en avoir eu le choix, selon la ministre française, avec plusieurs membres de la famille de l'épouse de Ben Ali. La ministre dit qu'elle a le droit de mettre entre parenthèses sa fonction : "Dans ma vie privée, avec ma famille et mes amis, je ne suis pas en représentation officielle, je décompresse." Le Parti socialiste réclame sa démission mais l'UMP refuse de l'envisager, expliquant que sa crédibilité n'est pas atteinte. Michèle Alliot-Marie rejette toute idée de démission de son poste de ministre des Affaires étrangères face à la polémique suscitée par ses vacances en Tunisie fin décembre, en pleine contestation du régime de Zine ben Ali. Après la confirmation d'un deuxième voyage dans le jet privé d'un homme d'affaires tunisien associé au "clan" Ben Ali, la ministre juge dans deux entretiens hier n'avoir commis aucune faute, tout en disant comprendre l'émoi suscité par les conditions de ses vacances en Tunisie avec son compagnon Patrick Ollier, également membre du gouvernement. Après une première polémique sur le fait qu'elle ait pris place avec son compagnon dans l'avion de l'homme d'affaires Aziz Miled pour un déplacement de loisirs entre Hammamet et Tabarka, la ministre a confirmé après des révélations de presse l'existence d'une seconde excursion dans le même avion. Elle s'est rendue avec Patrick Ollier dans la ville touristique de Tozeur, dans le sud du pays, le 29 décembre. Les manifestations avaient alors atteint la capitale et Zine ben Ali venait d'intervenir à la télévision pour tenter d'endiguer le mouvement qui devait le pousser au départ le 14 janvier. La position d'Aziz Miled vis-à-vis du régime de Ben Ali est controversée, la ministre le présentant comme une "victime", mais d'autres éléments laissant penser qu'il en était proche. Il avait signé une pétition en faveur d'une nouvelle candidature en 2014 du président au pouvoir depuis 1987 et était associé, sans en avoir eu le choix, selon la ministre française, avec plusieurs membres de la famille de l'épouse de Ben Ali. La ministre dit qu'elle a le droit de mettre entre parenthèses sa fonction : "Dans ma vie privée, avec ma famille et mes amis, je ne suis pas en représentation officielle, je décompresse." Le Parti socialiste réclame sa démission mais l'UMP refuse de l'envisager, expliquant que sa crédibilité n'est pas atteinte.