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Le Premier ministre tunisien l'a affirmé ce matin :
«C'est la femme de Ben Ali qui dirigeait»
Publié dans Info Soir le 18 - 01 - 2011

Par ces propos, Mohamed Ghannouchi n'a fait que confirmer ce que toute la Tunisie et l'opinion publique internationale savaient déjà : l'épouse de Ben Ali faisait et défaisait les ministres et permettait l'enrichissement illicite de son entourage. On lui prêtait même l'intention de succéder à son mari…
Le Premier ministre tunisien Mohammed Ghannouchi a déclaré ce mardi à la radio Europe 1 avoir eu l'impression que Leïla Trabelsi, la femme du Président déchu Zine El-Abidine Ben Ali, dirigeait le pays à la fin du règne de l'ex-homme fort de Tunis.
Interrogé également pour savoir s'il fallait juger l'ex-Président Ben Ali, le Premier ministre a répondu : «Je ne peux pas dire ça.» Mais il a souligné qu'il y avait eu «un changement» à la fin du régime avec notamment «l'enrichissement illicite de son entourage».
Cela confirme ce que pensent les Tunisiens et l'opinion internationale de l'ex-première dame, et appuie aussi la thèse selon laquelle elle aurait une grande influence sur le Président tunisien déchu Zine El-Abidine Ben Ali et jouait un grand rôle dans la prise de décision en Tunisie. Leila Trabelsi est une «coiffeuse», qui a failli être la régente de Carthage, avant de partir sous les huées de son peuple. L'influence de la deuxième épouse de Zine El-Abidine Ben Ali, et de son clan familial était telle sur l'économie et le pouvoir tunisiens que c'est à se demander qui a entraîné qui dans sa chute. Avant de quitter la Tunisie, pendant que son mari pensait encore pouvoir sauver son siège, elle aurait embarqué 1,5 tonne d'or. Tout comme son mari, Leila Trabelsi est née, en 1957, dans une famille pauvre de 11 enfants, dont elle serait la seule fille. Elle grandit dans la médina de Tunis, devient coiffeuse et se marie jeune pour divorcer trois ans plus tard. Elle entame une liaison avec le général Ben Ali, chef de la Sûreté générale dans les années 80 et lui donne rapidement une fille, Nesrine, en 1986. Ben Ali dépose Bourguiba, le père de l'indépendance l'année suivante et, un an plus tard, divorce de sa première femme, Naïma Kefi, fille du général qui a parrainé toute sa carrière. Une deuxième fille, Halima, naît en 1992, l'année où le Président se remarie avec Leïla Trabelsi. Une fois «légitime», la première dame s'attache à combattre les clans concurrents qui gravitent autour du chef de l'Etat. Leïla Ben Ali fait dans le caritatif et les bonnes œuvres, à la tête de son ONG Basma et s'active pour truster les postes honorifiques, comme la présidence de l'Organisation de la femme arabe. Elle ne néglige pas les affaires. Mais ce qui intéresse Leïla Ben Ali, c'est plus le pouvoir que les affaires. Au point qu'elle nomme et démet hauts fonctionnaires, conseillers présidentiels et ministres. De plus en plus présente sur la scène publique, animant des meetings électoraux, on lui prêtait l'ambition de succéder à son mari, malade, semble-t-il, d'un cancer de la prostate.


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