Comme prévu dans la politique de diminution, le montant de l'importation de produits médicamenteux dont la facture annuelle avoisine 2 milliards de dollars, somme payée durant l'année précédente, a été revu à la baisse. Comme prévu dans la politique de diminution, le montant de l'importation de produits médicamenteux dont la facture annuelle avoisine 2 milliards de dollars, somme payée durant l'année précédente, a été revu à la baisse. Ainsi, la facture des importations algériennes de médicaments a enregistré une baisse de près de 5% en 2010, la plus "importante" depuis la décision prise en janvier 2009 par le gouvernement d'interdire l'importation des médicaments fabriqués localement. La facture des importations des médicaments en 2010 a fléchi de 4,66%, passant à 1,66 milliard de dollars, contre 1,74 milliard de dollars en 2009 et 1,86 milliard de dollars en 2008, précise un bilan du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (CNIS). Pour les médicaments à usage humain, qui représentent 96% des importations globales des médicaments, le montant est passé de 1,692 milliard de dollars en 2009 à 1,598 milliard de dollars en 2010 en baisse de 5,5%, selon le centre. Les médicaments destinés à la médecine vétérinaire, qui représentent (1,16%) du total, ont légèrement augmenté passant de 15,54 millions de dollars en 2009 à 19,25 millions de dollars, en hausse de 23,8%. Cette tendance a été enregistrée également par les produits parapharmaceutiques, qui représentent 2,63% du total, puisque le montant est dépassé à 43,70 millions de dollars en 2010 contre environ 35,17 millions en 2009, en hausse de 24,37%, selon les chiffres des Douanes. Le gouvernement avait décidé en janvier 2009 d'interdire l'importation des médicaments produits localement après avoir constaté un alourdissement de la facture d'importation de médicaments combiné à un recul de la production nationale dans ce domaine. Depuis cette décision, cette facture a entamé sa baisse avec 6,53% (-12 millions de dollars), passant ainsi de 1,86 milliard de dollars en 2008 à 1,74 milliard à fin de l'année 2009. Depuis trois ans, le gouvernement s'est engagé fermement à encourager la production locale de médicaments, notamment le générique, par l'amélioration des incitatifs à l'investissement et par la réunion des conditions appropriées pour le développement, notamment des capacités et gammes de production du groupe pharmaceutique public Saidal. A cet effet, Saidal a contracté un emprunt de 16 milliards DA auprès du Fonds national d'investissement (FNI) pour la réalisation de son programme de développement, dont la première phase devrait s'achever vers la fin de 2013 afin de doubler sa production. D'ici là, "nous devrions détenir entre 35 et 40% du marché national en terme de volume, au lieu de 20% actuellement, et passer de 8 à 20% en terme de valeur de notre production sur le marché", a souligné récemment le P-DG du groupe, M. Boumediene Derkaoui. Les mesures de régulation prises à travers les dernières lois de finance ont permis de maîtriser les flux d'importation en général et des médicaments en particulier, relèvent les professionnels. De son côté, le président de la République avait instruit le gouvernement à l'effet d'encourager l'industrie nationale pharmaceutique en lui fixant des objectifs précis de couverture des besoins du pays, de faire jouer la concurrence internationale la plus large pour assurer l'approvisionnement du pays en médicaments et produits médicaux aux conditions les plus avantageuses. L'Algérie compte une centaine d'unités de fabrication de médicaments dont une dizaine relevant du groupe pharmaceutique Saidal, auxquelles vont s'ajouter prochainement 15 autres projets, rappelle-t-on. Ces nouveaux projets permettront la production de 359 médicaments de différents types, soit 210 appellations internationales de médicaments, selon un responsable du ministère de la Santé. Ainsi, la facture des importations algériennes de médicaments a enregistré une baisse de près de 5% en 2010, la plus "importante" depuis la décision prise en janvier 2009 par le gouvernement d'interdire l'importation des médicaments fabriqués localement. La facture des importations des médicaments en 2010 a fléchi de 4,66%, passant à 1,66 milliard de dollars, contre 1,74 milliard de dollars en 2009 et 1,86 milliard de dollars en 2008, précise un bilan du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (CNIS). Pour les médicaments à usage humain, qui représentent 96% des importations globales des médicaments, le montant est passé de 1,692 milliard de dollars en 2009 à 1,598 milliard de dollars en 2010 en baisse de 5,5%, selon le centre. Les médicaments destinés à la médecine vétérinaire, qui représentent (1,16%) du total, ont légèrement augmenté passant de 15,54 millions de dollars en 2009 à 19,25 millions de dollars, en hausse de 23,8%. Cette tendance a été enregistrée également par les produits parapharmaceutiques, qui représentent 2,63% du total, puisque le montant est dépassé à 43,70 millions de dollars en 2010 contre environ 35,17 millions en 2009, en hausse de 24,37%, selon les chiffres des Douanes. Le gouvernement avait décidé en janvier 2009 d'interdire l'importation des médicaments produits localement après avoir constaté un alourdissement de la facture d'importation de médicaments combiné à un recul de la production nationale dans ce domaine. Depuis cette décision, cette facture a entamé sa baisse avec 6,53% (-12 millions de dollars), passant ainsi de 1,86 milliard de dollars en 2008 à 1,74 milliard à fin de l'année 2009. Depuis trois ans, le gouvernement s'est engagé fermement à encourager la production locale de médicaments, notamment le générique, par l'amélioration des incitatifs à l'investissement et par la réunion des conditions appropriées pour le développement, notamment des capacités et gammes de production du groupe pharmaceutique public Saidal. A cet effet, Saidal a contracté un emprunt de 16 milliards DA auprès du Fonds national d'investissement (FNI) pour la réalisation de son programme de développement, dont la première phase devrait s'achever vers la fin de 2013 afin de doubler sa production. D'ici là, "nous devrions détenir entre 35 et 40% du marché national en terme de volume, au lieu de 20% actuellement, et passer de 8 à 20% en terme de valeur de notre production sur le marché", a souligné récemment le P-DG du groupe, M. Boumediene Derkaoui. Les mesures de régulation prises à travers les dernières lois de finance ont permis de maîtriser les flux d'importation en général et des médicaments en particulier, relèvent les professionnels. De son côté, le président de la République avait instruit le gouvernement à l'effet d'encourager l'industrie nationale pharmaceutique en lui fixant des objectifs précis de couverture des besoins du pays, de faire jouer la concurrence internationale la plus large pour assurer l'approvisionnement du pays en médicaments et produits médicaux aux conditions les plus avantageuses. L'Algérie compte une centaine d'unités de fabrication de médicaments dont une dizaine relevant du groupe pharmaceutique Saidal, auxquelles vont s'ajouter prochainement 15 autres projets, rappelle-t-on. Ces nouveaux projets permettront la production de 359 médicaments de différents types, soit 210 appellations internationales de médicaments, selon un responsable du ministère de la Santé.