La panoplie de dispositions mises en place par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances complémentaires pour réduire le niveau des importations ne donne pas pour le moment le résultat escompté. Loin de baisser comme cela avait été souhaité, ces importations continuent à augmenter, bien que la hausse soit négligeable par rapport aux années précédentes. La panoplie de dispositions mises en place par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances complémentaires pour réduire le niveau des importations ne donne pas pour le moment le résultat escompté. Loin de baisser comme cela avait été souhaité, ces importations continuent à augmenter, bien que la hausse soit négligeable par rapport aux années précédentes. La facture des importations enregistrée au cours des neuf premiers mois de l'année augmente certes, beaucoup moins rapidement qu'entre 2006 et 2008, mais cela reste largement insuffisant quand on sait que l'objectif fixé par le gouvernement était de la réduire d'au moins de 5 % en 2009. A trois mois de la clôture de l'année 2009, cela ne semble pas être le chemin indiqué. Entre janvier et septembre 2009, l'Algérie a importé pour un montant de 29,79 milliards de dollars contre 29,464 milliards de dollars durant la même période de 2008, soit une hausse de 1,1%. Si la tendance se poursuit à ce rythme, il est fort probable que la facture pour cette année atteigne les 39 milliards de dollars, soit quasiment au même niveau que l'année dernière et supérieur aux 20 milliards de dollars de 2006, et 27 milliards de 2007. Du côté du gouvernement, on préfère parler de «stabilisation» de la facture d'importation. C'est d'ailleurs, comme cela que le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, avait commenté les statistiques du premier semestre 2009 au cours duquel les importations avaient progressé d'un plus de 1 % par rapport à l'année 2008. Il s'agit, selon lui, d'une performance non négligeable compte tenu de «la baisse des prix sur le marché international et la forte agressivité des opérateurs étrangers pour se placer sur le marché national et ce, malgré une demande interne et un contexte international favorable à une augmentation des exportations vers l'Algérie». Selon le ministre, le gouvernement «s'est fixé l'objectif de réduire de 5 % les importations pour 2009», ce qui a été largement atteint pour certains produits, mais qui reste bien loin pour d'autres. A titre d'exemple, les biens d'équipement sont les postes qui continuent à gonfler la facture d'importation, ce qui peut s'expliquer par les vastes chantiers actuellement en cours de réalisation. Durant les neufs premiers mois de l'année, le groupe des biens d'équipements industriels occupait le premier rang au montant global des importations avec une part de 38,85% et une facture de 11,57 milliards de dollars, en hausse de 25,57% par rapport à la même période de 2008. Ce groupe est suivi de celui des demi-produits avec une part de 25,61% et un montant de 7,63 milliards de dollars, en hausse de 4,49%. Quant aux biens d'équipement agricoles, ils ont également connu une hausse de 17% sur la base de 158 millions de dollars. Le ministre des Finances avait lui-même expliqué, l'été dernier, que l'augmentation sur les biens d'équipements «traduit une demande soutenue d'équipements importés dans le cadre d'investissement privé et public». La tendance ne devrait pas s'inverser à court et moyen termes de sitôt lorsqu'on sait que le gouvernement a prévu de poursuivre ses dépenses en la matière dans le cadre du projet de loi de finances 2010 et surtout qu'un nouveau programme quinquennal de 150 milliards de dollars sera lancé dès l'année prochaine. Facture alimentaire : Pari réussi Le gouvernement n'a certes, pas été mesure de faire baisser les dépenses en matière d'équipements, compte tenu du besoin national dans ce domaine; en revanche, pour la facture alimentaire et les médicaments, et à un degré moindre, les véhicules, les efforts ont été mieux récompensés. Le tour de vis sur les opérations d'importation, notamment, à travers l'instauration d'un nouveau mode de payement qu'est le crédit documentaire, a permis de réduire de plus d'un quart la facture alimentaire qui a reculé de 6,15 milliards de dollars durant les neuf premiers mois de 2008 à 4,53 milliards durant la même période de cette année, soit une baisse de 26,26%. La diminution a concerné les principaux produits comme les céréales, semoules et farine qui ont reculé de 40,90%, passant de 3,235 milliards de dollars à 1,912 milliard de dollars, à la faveur notamment d'une production céréalière record enregistrée cette année. Elle a aussi touché les produits laitiers, avec une facture en recul de 31,5% passant de 1 milliard de dollars durant les neuf premiers mois de 2008 à 722 millions de dollars, au cours de la même période de cette année. Par ailleurs, la décision du gouvernement d'interdire à l'importation les médicaments déjà produits localement, a également eu l'effet escompté puisque la facture des médicaments a baissé de 3,32%, passant de 1,327 milliard dollars à 1,283 milliard entre les neufs premiers de 2008 et ceux de cette année. La facture des importations enregistrée au cours des neuf premiers mois de l'année augmente certes, beaucoup moins rapidement qu'entre 2006 et 2008, mais cela reste largement insuffisant quand on sait que l'objectif fixé par le gouvernement était de la réduire d'au moins de 5 % en 2009. A trois mois de la clôture de l'année 2009, cela ne semble pas être le chemin indiqué. Entre janvier et septembre 2009, l'Algérie a importé pour un montant de 29,79 milliards de dollars contre 29,464 milliards de dollars durant la même période de 2008, soit une hausse de 1,1%. Si la tendance se poursuit à ce rythme, il est fort probable que la facture pour cette année atteigne les 39 milliards de dollars, soit quasiment au même niveau que l'année dernière et supérieur aux 20 milliards de dollars de 2006, et 27 milliards de 2007. Du côté du gouvernement, on préfère parler de «stabilisation» de la facture d'importation. C'est d'ailleurs, comme cela que le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, avait commenté les statistiques du premier semestre 2009 au cours duquel les importations avaient progressé d'un plus de 1 % par rapport à l'année 2008. Il s'agit, selon lui, d'une performance non négligeable compte tenu de «la baisse des prix sur le marché international et la forte agressivité des opérateurs étrangers pour se placer sur le marché national et ce, malgré une demande interne et un contexte international favorable à une augmentation des exportations vers l'Algérie». Selon le ministre, le gouvernement «s'est fixé l'objectif de réduire de 5 % les importations pour 2009», ce qui a été largement atteint pour certains produits, mais qui reste bien loin pour d'autres. A titre d'exemple, les biens d'équipement sont les postes qui continuent à gonfler la facture d'importation, ce qui peut s'expliquer par les vastes chantiers actuellement en cours de réalisation. Durant les neufs premiers mois de l'année, le groupe des biens d'équipements industriels occupait le premier rang au montant global des importations avec une part de 38,85% et une facture de 11,57 milliards de dollars, en hausse de 25,57% par rapport à la même période de 2008. Ce groupe est suivi de celui des demi-produits avec une part de 25,61% et un montant de 7,63 milliards de dollars, en hausse de 4,49%. Quant aux biens d'équipement agricoles, ils ont également connu une hausse de 17% sur la base de 158 millions de dollars. Le ministre des Finances avait lui-même expliqué, l'été dernier, que l'augmentation sur les biens d'équipements «traduit une demande soutenue d'équipements importés dans le cadre d'investissement privé et public». La tendance ne devrait pas s'inverser à court et moyen termes de sitôt lorsqu'on sait que le gouvernement a prévu de poursuivre ses dépenses en la matière dans le cadre du projet de loi de finances 2010 et surtout qu'un nouveau programme quinquennal de 150 milliards de dollars sera lancé dès l'année prochaine. Facture alimentaire : Pari réussi Le gouvernement n'a certes, pas été mesure de faire baisser les dépenses en matière d'équipements, compte tenu du besoin national dans ce domaine; en revanche, pour la facture alimentaire et les médicaments, et à un degré moindre, les véhicules, les efforts ont été mieux récompensés. Le tour de vis sur les opérations d'importation, notamment, à travers l'instauration d'un nouveau mode de payement qu'est le crédit documentaire, a permis de réduire de plus d'un quart la facture alimentaire qui a reculé de 6,15 milliards de dollars durant les neuf premiers mois de 2008 à 4,53 milliards durant la même période de cette année, soit une baisse de 26,26%. La diminution a concerné les principaux produits comme les céréales, semoules et farine qui ont reculé de 40,90%, passant de 3,235 milliards de dollars à 1,912 milliard de dollars, à la faveur notamment d'une production céréalière record enregistrée cette année. Elle a aussi touché les produits laitiers, avec une facture en recul de 31,5% passant de 1 milliard de dollars durant les neuf premiers mois de 2008 à 722 millions de dollars, au cours de la même période de cette année. Par ailleurs, la décision du gouvernement d'interdire à l'importation les médicaments déjà produits localement, a également eu l'effet escompté puisque la facture des médicaments a baissé de 3,32%, passant de 1,327 milliard dollars à 1,283 milliard entre les neufs premiers de 2008 et ceux de cette année.