Les discussions entre militaires des deux Corées "ont échoué" hier, ce qui paralyse les efforts entrepris pour désamorcer la tension dans la péninsule. "Les pourparlers ont échoué ; les participants ne se sont même pas entendus sur la date d'une prochaine réunion", a déclaré à Reuters un responsable du ministère sud-coréen de l'Unification, à propos des toutes premières discussions entre les deux Corées depuis le bombardement en novembre d'une île sud-coréenne par les Nord-Coréens, fait qui a réveillé le spectre d'un conflit armé entre les deux Corées. Des colonels des deux Corées, toujours techniquement en état de guerre depuis l'armistice de 1953, s'étaient retrouvés dès mardi dans le village frontalier de Panmunjom, dans l'intention de déterminer le cadre et l'ordre du jour d'un dialogue à un plus haut niveau. Les Sud-Coréens ont exigé du Nord qu'il reconnaisse son rôle dans le bombardement de l'île de Yeonpyeong, qui avait fait quatre morts, et dans le naufrage d'une corvette de la marine sud-coréenne en mars dernier, dans lequel 46 marins avaient trouvé la mort. Mais les Nord-Coréens ont refusé d'aborder le sujet, ont rapporté des médias sud-coréens. Le ministère sud-coréen de la Défense s'est refusé à tout commentaire. Pyongyang dément qu'un de ses sous-marins ait coulé la corvette et estime qu'à Yeonpyeong, l'armée du Nord n'a fait que riposter à des tirs du Sud. Le bombardement de Yeonpyeong et le naufrage de la corvette ont conduit les deux Corées au bord d'une nouvelle confrontation armée. Sous la pression des Etats-Unis et de la Chine, Séoul et Pyongyang ont depuis lors opté pour l'apaisement et se sont entendus pour renouer le dialogue bilatéral au niveau militaire. Avant l'annonce de l'échec des pourparlers militaires, le climat semblait plutôt à l'embellie dans la péninsule, car hier à la demande du Nord, les autorités sud-coréennes avaient accepté d'organiser de nouvelles retrouvailles entre membres de familles séparées par la guerre (1950-1953). La reprise du dialogue était censée, à terme, permettre la relance des "pourparlers à six" sur le démantèlement du programme nucléaire militaire nord-coréen, auxquels Pyongyang a mis fin en 2009. Ces dix dernières années, 20.000 Sud-Coréens ont pu retrouver brièvement leurs proches vivant au nord du 38e parallèle, mais 80.000 autres, aujourd'hui très âgés, attendent encore leur tour. Les dernières rencontres remontent à octobre dernier. Le président sud-coréen Lee Myung-bak avait évoqué la semaine dernière la possibilité d'une rencontre au sommet, suivant les résultats de l'entrevue de mardi et mercredi. Les discussions entre militaires des deux Corées "ont échoué" hier, ce qui paralyse les efforts entrepris pour désamorcer la tension dans la péninsule. "Les pourparlers ont échoué ; les participants ne se sont même pas entendus sur la date d'une prochaine réunion", a déclaré à Reuters un responsable du ministère sud-coréen de l'Unification, à propos des toutes premières discussions entre les deux Corées depuis le bombardement en novembre d'une île sud-coréenne par les Nord-Coréens, fait qui a réveillé le spectre d'un conflit armé entre les deux Corées. Des colonels des deux Corées, toujours techniquement en état de guerre depuis l'armistice de 1953, s'étaient retrouvés dès mardi dans le village frontalier de Panmunjom, dans l'intention de déterminer le cadre et l'ordre du jour d'un dialogue à un plus haut niveau. Les Sud-Coréens ont exigé du Nord qu'il reconnaisse son rôle dans le bombardement de l'île de Yeonpyeong, qui avait fait quatre morts, et dans le naufrage d'une corvette de la marine sud-coréenne en mars dernier, dans lequel 46 marins avaient trouvé la mort. Mais les Nord-Coréens ont refusé d'aborder le sujet, ont rapporté des médias sud-coréens. Le ministère sud-coréen de la Défense s'est refusé à tout commentaire. Pyongyang dément qu'un de ses sous-marins ait coulé la corvette et estime qu'à Yeonpyeong, l'armée du Nord n'a fait que riposter à des tirs du Sud. Le bombardement de Yeonpyeong et le naufrage de la corvette ont conduit les deux Corées au bord d'une nouvelle confrontation armée. Sous la pression des Etats-Unis et de la Chine, Séoul et Pyongyang ont depuis lors opté pour l'apaisement et se sont entendus pour renouer le dialogue bilatéral au niveau militaire. Avant l'annonce de l'échec des pourparlers militaires, le climat semblait plutôt à l'embellie dans la péninsule, car hier à la demande du Nord, les autorités sud-coréennes avaient accepté d'organiser de nouvelles retrouvailles entre membres de familles séparées par la guerre (1950-1953). La reprise du dialogue était censée, à terme, permettre la relance des "pourparlers à six" sur le démantèlement du programme nucléaire militaire nord-coréen, auxquels Pyongyang a mis fin en 2009. Ces dix dernières années, 20.000 Sud-Coréens ont pu retrouver brièvement leurs proches vivant au nord du 38e parallèle, mais 80.000 autres, aujourd'hui très âgés, attendent encore leur tour. Les dernières rencontres remontent à octobre dernier. Le président sud-coréen Lee Myung-bak avait évoqué la semaine dernière la possibilité d'une rencontre au sommet, suivant les résultats de l'entrevue de mardi et mercredi.