Des responsables des deux Corées engageront des pourparlers militaires le 8 février, pour la première fois depuis le bombardement de fin novembre effectué par le Nord dans une île sud-coréenne. Des responsables des deux Corées engageront des pourparlers militaires le 8 février, pour la première fois depuis le bombardement de fin novembre effectué par le Nord dans une île sud-coréenne. Les Corées du Nord et du Sud se sont mis d'accord pour l'ouverture de pourparlers militaires le 8 février, a annoncé hier le ministère sud-coréen de la Défense. La date du 8 février pour cette prise de contact est un compromis entre le 11 février proposé par Séoul et le 1er février voulu par Pyongyang. Il s'agira de la première rencontre depuis le bombardement d'une île sud-coréenne par le Nord le 23 novembre qui avait provoqué une vive tension. Cette prise de contact aura pour objectif de fixer le calendrier, l'ordre du jour et le lieu de négociations militaires à haut niveau, probablement entre les deux ministres de la Défense, selon le ministère. Mais la rencontre entre les ministres ne pourra avoir lieu que si Pyongyang assume la responsabilité des deux graves incidents survenus en 2010 et promet de ne pas recommencer, a indiqué Séoul. Pourparlers à six Le torpillage d'une corvette sud-coréenne en mars attribuée par une enquête internationale à Pyongyang -qui dément-, et le bombardement d'une île sud-coréenne par le Nord en novembre ont causé la mort de 50 Sud-Coréens en 2010 et porté les tensions à leur comble sur la péninsule. Peu avant l'annonce d'un accord sur la date, le président sud-coréen Lee Myung-Bak avait demandé à la Corée du Nord de «saisir sa chance», n'excluant pas la tenue d'un sommet intercoréen. Un premier sommet depuis la guerre avait eu lieu en 2000 et un deuxième en 2007. «Nous pouvons tenir un sommet si c'est nécessaire (…). C'est une chance à saisir pour la Corée du Nord», a déclaré le président Lee Myung-Bak. «J'ai de grandes espérances que nous voici arrivés à un moment où la Corée du Nord doit changer», a-t-il ajouté. «Si le Nord fait preuve de bonne volonté pour un dialogue sincère à la place de provocations militaires, nous pouvons avoir un dialogue intercoréen, des échanges économiques et reparler des négociations à Six» pour le désarmement nucléaire de la Corée du Nord, a-t-il ajouté. Ces pourparlers à Six (les deux Corées, Japon, Etats-Unis, Chine, Russie) sont au point mort depuis que la Corée du Nord a quitté la table des discussions en avril 2009, un mois avant de procéder à un deuxième test nucléaire. Washington, Tokyo et Séoul veulent que les relations entre le Sud et le Nord s'améliorent avant de reprendre ces pourparlers, une reprise que souhaite la Chine. Le président sud-coréen a également regretté que les deux pays dépensaient autant pour leur budget militaire, soit 30.000 milliards de wons (19,6 milliards d'euros) par an pour la Corée du Sud. Selon les experts, Pyongyang consacre un quart de sa richesse nationale à la défense, l'une des proportions les plus élevées au monde. Les Corées du Nord et du Sud se sont mis d'accord pour l'ouverture de pourparlers militaires le 8 février, a annoncé hier le ministère sud-coréen de la Défense. La date du 8 février pour cette prise de contact est un compromis entre le 11 février proposé par Séoul et le 1er février voulu par Pyongyang. Il s'agira de la première rencontre depuis le bombardement d'une île sud-coréenne par le Nord le 23 novembre qui avait provoqué une vive tension. Cette prise de contact aura pour objectif de fixer le calendrier, l'ordre du jour et le lieu de négociations militaires à haut niveau, probablement entre les deux ministres de la Défense, selon le ministère. Mais la rencontre entre les ministres ne pourra avoir lieu que si Pyongyang assume la responsabilité des deux graves incidents survenus en 2010 et promet de ne pas recommencer, a indiqué Séoul. Pourparlers à six Le torpillage d'une corvette sud-coréenne en mars attribuée par une enquête internationale à Pyongyang -qui dément-, et le bombardement d'une île sud-coréenne par le Nord en novembre ont causé la mort de 50 Sud-Coréens en 2010 et porté les tensions à leur comble sur la péninsule. Peu avant l'annonce d'un accord sur la date, le président sud-coréen Lee Myung-Bak avait demandé à la Corée du Nord de «saisir sa chance», n'excluant pas la tenue d'un sommet intercoréen. Un premier sommet depuis la guerre avait eu lieu en 2000 et un deuxième en 2007. «Nous pouvons tenir un sommet si c'est nécessaire (…). C'est une chance à saisir pour la Corée du Nord», a déclaré le président Lee Myung-Bak. «J'ai de grandes espérances que nous voici arrivés à un moment où la Corée du Nord doit changer», a-t-il ajouté. «Si le Nord fait preuve de bonne volonté pour un dialogue sincère à la place de provocations militaires, nous pouvons avoir un dialogue intercoréen, des échanges économiques et reparler des négociations à Six» pour le désarmement nucléaire de la Corée du Nord, a-t-il ajouté. Ces pourparlers à Six (les deux Corées, Japon, Etats-Unis, Chine, Russie) sont au point mort depuis que la Corée du Nord a quitté la table des discussions en avril 2009, un mois avant de procéder à un deuxième test nucléaire. Washington, Tokyo et Séoul veulent que les relations entre le Sud et le Nord s'améliorent avant de reprendre ces pourparlers, une reprise que souhaite la Chine. Le président sud-coréen a également regretté que les deux pays dépensaient autant pour leur budget militaire, soit 30.000 milliards de wons (19,6 milliards d'euros) par an pour la Corée du Sud. Selon les experts, Pyongyang consacre un quart de sa richesse nationale à la défense, l'une des proportions les plus élevées au monde.