L'échiquier politique s'est divisé en deux camps. Il y'a en ceux qui sont en faveur de cette marche et qui ont lancé des invitations aux Algériens à y prendre et part, et ceux qui se sont déclarés «non concernés». L'échiquier politique s'est divisé en deux camps. Il y'a en ceux qui sont en faveur de cette marche et qui ont lancé des invitations aux Algériens à y prendre et part, et ceux qui se sont déclarés «non concernés». Le jour « J » est arrivé et Alger retient son souffle. C'est donc aujourd'hui qu'aura lieu la marche à laquelle a appelé la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Une marche qui, faut-il le rappeler, n'est pas autorisée par les pouvoirs publics qui ont opposé une fin de non recevoir aux initiateurs en invoquant la mesure d'interdiction de toutes les marches dans la capitale. Une mesure initiée au lendemain de la marche du 14 juin 2001 organisée par le mouvement des Arouchs. Depuis le lancement de l'appel à la marche il y'a une vingtaine de jours, la scène politique bat au rythme de cet événement. L'échiquier politique s'est, ainsi, divisé en deux camps. Il y'a en effet ceux qui sont en faveur de cette marche et qui ont lancé des invitations aux Algériens à y prendre et part et ceux qui se sont déclarés « non concernés ». Un vif débat, par médias interposés, oppose les deux parties. C'est lors d'une réunion tenue au siège de la Maison des syndicats, à Alger, en présence de représentants de partis politiques, de syndicats et d'associations de la société civile, que l'appel à une marche a été lancé. Ainsi l'on trouve parmi les initiateurs de cet appel, qui ont créé en l'occasion la Coordination nationale pour le changement et la democratie (CNCD), la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH aile Mustapha Bouchachi), le syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap), le syndicat des travailleurs de l'enseignement et de la formation (Satef) , la coordination des lycées d'Algérie (ClA), l'association des chômeurs, l'association RAJ. Des partis politiques étaient également présents et l'on peut citer le RCD, le FFS le MDS le PST et le Parti pour la liberté et de la justice (PLJ) dirigé par le candidat à l'élection présidentielle de 2009, Mohamed Said. La CNCD, qui a revendiqué la levée de l'état d'urgence et la consécration des libertés démocratiques, a enregistré de nouvelles adhésions, mais il y a eu aussi des défections. Le FFS a été ainsi le premier parti à s'être retiré de la Coordination car, comme l'a déclaré un peu plus tard son premier secrétaire Karim Tabou, « le parti ne croit pas que les marches peuvent changer le régime ».En vérité, comme certains observateurs l'ont mis en exergue, c'est la présence du RCD dans la CNCD qui a motivé ce retrait car les positions du parti de Hocine Ait Ahmed ont de tout temps été aux antipodes de celles du Dr Said Sadi. Le Parti socialiste des travailleurs (PST) s'est lui aussi démarqué de cette initiative, en dénonçant « la surenchère verbale et le radicalisme sans contenu, non compatibles avec (...) les tâches s'imposant à ceux qui aspirent vraiment au changement radical ». Mais ces défections et la non autorisation de la marche par la wilaya d'Alger qui leur a proposé de tenir un meeting à la salle omnisports du complexe olympique Mohamed Boudiaf, n'ont pas entamé la détermination de la CNCD plus que jamais décidée à aller jusqu'au bout de son initiative. D'autres partis, syndicats et associations ont tenu à se démarquer de cette initiative. L'on trouve, ainsi, en toute logique d'ailleurs, les trois partis de l'Alliance présidentielle. Pas plus tard qu'avant-hier le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, a, à partir de Guelma, indiqué que « ceux qui appellent à la marche à Alger se trompent de lieu et d'époque », en ajoutant que « si leurs revendications ont trait à la levée de l'état d'urgence et à l'ouverture de l'espace médiatique aux partis d'opposition, les mesures qui viennent d'être prises par le président de la République y répondent suffisamment ». Le MSP, qui ne prendra pas part à cette marche, n'a pas critiqué la CNCD puisque, selon son bureau national, respecte « le droit des forces politiques et sociales à s'exprimer par tous les moyens civilisés dont les marches pacifiques loin de toute atteinte à l'ordre public ». C'est presque la même position que celle exprimée par le Parti des travailleurs qui considère que la décision du président de la République de lever l'état d'urgence est encourageante. Les mouvements islamistes El Islah et Ennahda, qui se considèrent comme des partis d'opposition, ont eux aussi refusé de se joindre à l'appel de la CNCD. Cela dit, d'autres syndicats et associations, qui ont multiplié les appels à la vigilance, n'ont pas manqué de tirer à boulets rouges contre la CNCD. C'est le cas de l'UGTA, par exemple, qui a installé des comités de vigilance pour parer à toute éventualité. C'est dire combien cette marche à haut risque a suscité des appréhensions et c'est pourquoi les Algérois, au sein desquels s'est installée une certaine psychose, retiennent leur souffle. Le jour « J » est arrivé et Alger retient son souffle. C'est donc aujourd'hui qu'aura lieu la marche à laquelle a appelé la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Une marche qui, faut-il le rappeler, n'est pas autorisée par les pouvoirs publics qui ont opposé une fin de non recevoir aux initiateurs en invoquant la mesure d'interdiction de toutes les marches dans la capitale. Une mesure initiée au lendemain de la marche du 14 juin 2001 organisée par le mouvement des Arouchs. Depuis le lancement de l'appel à la marche il y'a une vingtaine de jours, la scène politique bat au rythme de cet événement. L'échiquier politique s'est, ainsi, divisé en deux camps. Il y'a en effet ceux qui sont en faveur de cette marche et qui ont lancé des invitations aux Algériens à y prendre et part et ceux qui se sont déclarés « non concernés ». Un vif débat, par médias interposés, oppose les deux parties. C'est lors d'une réunion tenue au siège de la Maison des syndicats, à Alger, en présence de représentants de partis politiques, de syndicats et d'associations de la société civile, que l'appel à une marche a été lancé. Ainsi l'on trouve parmi les initiateurs de cet appel, qui ont créé en l'occasion la Coordination nationale pour le changement et la democratie (CNCD), la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH aile Mustapha Bouchachi), le syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap), le syndicat des travailleurs de l'enseignement et de la formation (Satef) , la coordination des lycées d'Algérie (ClA), l'association des chômeurs, l'association RAJ. Des partis politiques étaient également présents et l'on peut citer le RCD, le FFS le MDS le PST et le Parti pour la liberté et de la justice (PLJ) dirigé par le candidat à l'élection présidentielle de 2009, Mohamed Said. La CNCD, qui a revendiqué la levée de l'état d'urgence et la consécration des libertés démocratiques, a enregistré de nouvelles adhésions, mais il y a eu aussi des défections. Le FFS a été ainsi le premier parti à s'être retiré de la Coordination car, comme l'a déclaré un peu plus tard son premier secrétaire Karim Tabou, « le parti ne croit pas que les marches peuvent changer le régime ».En vérité, comme certains observateurs l'ont mis en exergue, c'est la présence du RCD dans la CNCD qui a motivé ce retrait car les positions du parti de Hocine Ait Ahmed ont de tout temps été aux antipodes de celles du Dr Said Sadi. Le Parti socialiste des travailleurs (PST) s'est lui aussi démarqué de cette initiative, en dénonçant « la surenchère verbale et le radicalisme sans contenu, non compatibles avec (...) les tâches s'imposant à ceux qui aspirent vraiment au changement radical ». Mais ces défections et la non autorisation de la marche par la wilaya d'Alger qui leur a proposé de tenir un meeting à la salle omnisports du complexe olympique Mohamed Boudiaf, n'ont pas entamé la détermination de la CNCD plus que jamais décidée à aller jusqu'au bout de son initiative. D'autres partis, syndicats et associations ont tenu à se démarquer de cette initiative. L'on trouve, ainsi, en toute logique d'ailleurs, les trois partis de l'Alliance présidentielle. Pas plus tard qu'avant-hier le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, a, à partir de Guelma, indiqué que « ceux qui appellent à la marche à Alger se trompent de lieu et d'époque », en ajoutant que « si leurs revendications ont trait à la levée de l'état d'urgence et à l'ouverture de l'espace médiatique aux partis d'opposition, les mesures qui viennent d'être prises par le président de la République y répondent suffisamment ». Le MSP, qui ne prendra pas part à cette marche, n'a pas critiqué la CNCD puisque, selon son bureau national, respecte « le droit des forces politiques et sociales à s'exprimer par tous les moyens civilisés dont les marches pacifiques loin de toute atteinte à l'ordre public ». C'est presque la même position que celle exprimée par le Parti des travailleurs qui considère que la décision du président de la République de lever l'état d'urgence est encourageante. Les mouvements islamistes El Islah et Ennahda, qui se considèrent comme des partis d'opposition, ont eux aussi refusé de se joindre à l'appel de la CNCD. Cela dit, d'autres syndicats et associations, qui ont multiplié les appels à la vigilance, n'ont pas manqué de tirer à boulets rouges contre la CNCD. C'est le cas de l'UGTA, par exemple, qui a installé des comités de vigilance pour parer à toute éventualité. C'est dire combien cette marche à haut risque a suscité des appréhensions et c'est pourquoi les Algérois, au sein desquels s'est installée une certaine psychose, retiennent leur souffle.