Vous ne ressentez aucune douleur, vous n'avez aucun trouble visuel. Et pourtant vous pouvez être atteint d'un glaucome. A partir de la quarantaine, le glaucome devrait être systématiquement dépisté. Vous ne ressentez aucune douleur, vous n'avez aucun trouble visuel. Et pourtant vous pouvez être atteint d'un glaucome. A partir de la quarantaine, le glaucome devrait être systématiquement dépisté. Cette maladie grave de la vision qui s'accompagne en général d'une pression occulaire trop élevée, entraîne en effet une destruction lente du nerf optique, pouvant aboutir à la perte totale de la vue. Plus d'un million de personnes seraient concernées en France. Les causes premières du glaucome demeurent souvent inconnues, mais un certain nombre de facteurs de risques ont été déterminés : l'âge, l'hérédité, la myopie sévère, des antécédents traumatiques oculaires, une hypertension artérielle. Il existe deux types de glaucomes Le glaucome à angle ouvert représente en France 90% des cas de glaucome. Il ne s'accompagne d'aucune douleur ni signe particulier. Il est impossible de savoir si l'on atteint d'un glaucome débutant sur les seuls signes que l'on peut observer par soi-même. Seul un examen auprès d'un ophtalmologiste permet de détecter une forme débutante de cette maladie et d'agir quand il est encore temps. Chaque personne est un cas particulier. Le traitement est donc personnalisé. Il n'existe pas de traitement standard. Les collyres sont les médicaments les plus prescrits. Leur emploi est souvent efficace mais l'administration locale de gouttes doit être quotidienne et souvent à vie. En cas d'échec, une opération chirurgicale doit être entreprise. Il s'agit d'une opération tout à fait bénigne. Contrairement au premier, et beaucoup plus rare, le glaucome à angle fermé ne passe pas inaperçu. Il se manifeste par l'apparition soudaine d'une douleur sourde et persistante, associée à des nausées et des troubles de la vision. C'est une urgence médicale, imposant une intervention immédiate. Enfin sachez que, contrairement aux idées reçues, le glaucome n'est pas amélioré par un régime alimentaire spécifique, et que lire ou regarder un ordinateur ne l'aggrave pas Un dépistage précoce essentiel Maladie des yeux, le glaucome peut aboutir à la cécité. Or, cette affection progressive et insidieuse peut rester asymptomatique pendant 20 ans ! Seul le dépistage précoce dès l'âge de 40 ans et un traitement suivi permettent une bonne prise en charge de la maladie. Agir avant les premiers symptômes Si vous ressentez des symptômes (un de vos yeux voit mal ou une fraction de votre champ visuel a disparu) c'est que la maladie est installée depuis longtemps déjà. Conséquences : le traitement s'avère souvent moins efficace que lorsqu'il est administré dès les premiers stades. Par ailleurs, en l'absence de traitement, le glaucome évolue au stade terminal vers la perte de la vue. Un dépistage précoce réalisé par un ophtalmologiste est donc vivement recommandé. Le traiter au plus tôt Puisque l'affection reste silencieuse pendant longtemps, le seul moyen de la diagnostiquer et bien sûr de la traiter, est de prendre rendez-vous chez un spécialiste de la vue. Si vous ne présentez pas de facteurs de risques particuliers, il est recommandé de consulter tous les deux ans dès l'âge de 40 ans. Le dépistage du glaucome s'effectue à l'aide de plusieurs examens comme la mesure du champ visuel, celle de la pression intraoculaire ou encore le fond d'oeil qui permet d'analyser l'état du nerf optique. Facteurs de risques et alimentation : de nouvelles perspectives Tout le monde n'est pas égal face à cette affection de l'oeil qui entraîne une atteinte irréversible du nerf optique4. Ainsi, les personnes âgées de plus de 40 ans, celles présentant une pression introculaire (PIO) élevée ou une myopie, des antécédents familiaux de glaucome ou encore les populations à peau noire, sont globalement plus exposés au risque de glaucome à angle ouvert. Par ailleurs, l'hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie et le diabète seraient des facteurs de risque potentiels. Actuellement, la recherche tente d'identifier plus précisément les patients présentant des facteurs de risques. L'objectif étant une prise en charge toujours plus précoce de la maladie afin de retarder le développement de déficits visuels. Mieux comprendre la pression intraoculaire Dans la plupart des cas le glaucome, maladie du nerf optique, est lié à une pression intraoculaire élevée. Or, toutes les hypertonies oculaires n'évoluent pas systématiquement vers la perte progressive de la vue. Surveiller l'hypertonie oculaire Pour contrôler votre pression intraoculaire, il suffit de prendre rendez-vous chez un ophtalmologiste. Le spécialiste évaluera la pression grâce à un jet d'air indolore lancé par un appareil directement sur l'oeil ou une "mesure à l'aplanation" qui consiste (après instillation d'un collyre anesthésiant et d'un collyre colorant) à poser un appareil sur la cornée en exerçant une légère pression dessus.Si vous découvrez que votre PIO est supérieure à 21 mmHg, vous devrez alors effectuer un suivi régulier chez votre ophtalmologiste car il vaut mieux voir venir le glaucome que ne plus rien voir du tout. S. H. Source Top Santé Cette maladie grave de la vision qui s'accompagne en général d'une pression occulaire trop élevée, entraîne en effet une destruction lente du nerf optique, pouvant aboutir à la perte totale de la vue. Plus d'un million de personnes seraient concernées en France. Les causes premières du glaucome demeurent souvent inconnues, mais un certain nombre de facteurs de risques ont été déterminés : l'âge, l'hérédité, la myopie sévère, des antécédents traumatiques oculaires, une hypertension artérielle. Il existe deux types de glaucomes Le glaucome à angle ouvert représente en France 90% des cas de glaucome. Il ne s'accompagne d'aucune douleur ni signe particulier. Il est impossible de savoir si l'on atteint d'un glaucome débutant sur les seuls signes que l'on peut observer par soi-même. Seul un examen auprès d'un ophtalmologiste permet de détecter une forme débutante de cette maladie et d'agir quand il est encore temps. Chaque personne est un cas particulier. Le traitement est donc personnalisé. Il n'existe pas de traitement standard. Les collyres sont les médicaments les plus prescrits. Leur emploi est souvent efficace mais l'administration locale de gouttes doit être quotidienne et souvent à vie. En cas d'échec, une opération chirurgicale doit être entreprise. Il s'agit d'une opération tout à fait bénigne. Contrairement au premier, et beaucoup plus rare, le glaucome à angle fermé ne passe pas inaperçu. Il se manifeste par l'apparition soudaine d'une douleur sourde et persistante, associée à des nausées et des troubles de la vision. C'est une urgence médicale, imposant une intervention immédiate. Enfin sachez que, contrairement aux idées reçues, le glaucome n'est pas amélioré par un régime alimentaire spécifique, et que lire ou regarder un ordinateur ne l'aggrave pas Un dépistage précoce essentiel Maladie des yeux, le glaucome peut aboutir à la cécité. Or, cette affection progressive et insidieuse peut rester asymptomatique pendant 20 ans ! Seul le dépistage précoce dès l'âge de 40 ans et un traitement suivi permettent une bonne prise en charge de la maladie. Agir avant les premiers symptômes Si vous ressentez des symptômes (un de vos yeux voit mal ou une fraction de votre champ visuel a disparu) c'est que la maladie est installée depuis longtemps déjà. Conséquences : le traitement s'avère souvent moins efficace que lorsqu'il est administré dès les premiers stades. Par ailleurs, en l'absence de traitement, le glaucome évolue au stade terminal vers la perte de la vue. Un dépistage précoce réalisé par un ophtalmologiste est donc vivement recommandé. Le traiter au plus tôt Puisque l'affection reste silencieuse pendant longtemps, le seul moyen de la diagnostiquer et bien sûr de la traiter, est de prendre rendez-vous chez un spécialiste de la vue. Si vous ne présentez pas de facteurs de risques particuliers, il est recommandé de consulter tous les deux ans dès l'âge de 40 ans. Le dépistage du glaucome s'effectue à l'aide de plusieurs examens comme la mesure du champ visuel, celle de la pression intraoculaire ou encore le fond d'oeil qui permet d'analyser l'état du nerf optique. Facteurs de risques et alimentation : de nouvelles perspectives Tout le monde n'est pas égal face à cette affection de l'oeil qui entraîne une atteinte irréversible du nerf optique4. Ainsi, les personnes âgées de plus de 40 ans, celles présentant une pression introculaire (PIO) élevée ou une myopie, des antécédents familiaux de glaucome ou encore les populations à peau noire, sont globalement plus exposés au risque de glaucome à angle ouvert. Par ailleurs, l'hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie et le diabète seraient des facteurs de risque potentiels. Actuellement, la recherche tente d'identifier plus précisément les patients présentant des facteurs de risques. L'objectif étant une prise en charge toujours plus précoce de la maladie afin de retarder le développement de déficits visuels. Mieux comprendre la pression intraoculaire Dans la plupart des cas le glaucome, maladie du nerf optique, est lié à une pression intraoculaire élevée. Or, toutes les hypertonies oculaires n'évoluent pas systématiquement vers la perte progressive de la vue. Surveiller l'hypertonie oculaire Pour contrôler votre pression intraoculaire, il suffit de prendre rendez-vous chez un ophtalmologiste. Le spécialiste évaluera la pression grâce à un jet d'air indolore lancé par un appareil directement sur l'oeil ou une "mesure à l'aplanation" qui consiste (après instillation d'un collyre anesthésiant et d'un collyre colorant) à poser un appareil sur la cornée en exerçant une légère pression dessus.Si vous découvrez que votre PIO est supérieure à 21 mmHg, vous devrez alors effectuer un suivi régulier chez votre ophtalmologiste car il vaut mieux voir venir le glaucome que ne plus rien voir du tout. S. H. Source Top Santé