Le ministre de Affaires étrangères a confirmé que la levée de l'état d'urgence est imminente. Dans une interview accordée à la radio française Europe I Mourad Medelci a, en effet, indiqué que la levée de l'état d'urgence va permettre « le retour à l'Etat de droit qui permettra l'expression des opinions » avant d'ajouter que « prochainement, on en parlera au passé, mais je dis bien que la levée de l'état d'urgence interviendra dans les jours prochains ». Pour le chef de la diplomatie algérienne, cela signifie un « retour, en Algérie, à l'Etat de droit qui permet, de manière totale, l'expression des opinions, mais toujours par référence à la loi ». Pour rappel le président de la République avait annoncé, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, que la levée de l'état d'urgence, une mesure en vigueur depuis le 9 février 1992, interviendra bientôt. Il a alors chargé le gouvernement d'élaborer un texte en ce sens. Mourad Medelci a aussi précisé que « les mesures exceptionnelles, prévues par l'état d'urgence qui permet au ministre de l'Intérieur et aux walis de prendre des dispositions, pourront être levées » tout en assurant cependant que « la lutte contre le terrorisme se poursuivra ». Le chef de l'Etat a chargé le gouvernement d'initier une loi portant sur la lutte antiterroriste et ce, pour ne pas laisser un vide juridique s'agissant de la lutte contre ce fléau. Medelci a rappelé que c'est le Président Abdelaziz Bouteflika qui a « ramené la paix » alors que le gouvernement « n'a jamais baissé la garde contre le terrorisme ». Le chef de la diplomatie algérienne a, par la suite été interpellé sur des manifestations qui sont organisées en Algérie ces derniers temps et, à ce propos, il a tenu à apporter quelques clarifications, notamment sur la marche initiée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) samedi dernier à Alger . Pour lui ces manifestations « ont bien démontré que ce sont des mouvements minoritaires qui en sont à l'origine (…) d'élection en élection (bien d'élection en élection), ces minorités n'ont pas amélioré leurs scores. Et, je suppose que de marche en marche, elles ne feront pas mieux », Mettant en exergue l'attitude des forces de l'ordre lors de cette manifestation il a souligné qu' « ils n'ont pas répondu à des provocations et ont reçu des coups qu'ils n'ont pas rendus ». Invité à commenter la présence du numéro deux du FIS (parti dissous) à la marche de samedi il a estimé que « les islamistes ont montré leurs limites » dans le pays et que pour en arriver là, l'Algérie et les Algériens ont payé un prix très fort. A propos des événements de Tunisie et d'Egypte, il a indiqué qu' « il est difficile de parler à la place des peuples qui sont responsables de leur destin ». Le ministre de Affaires étrangères a confirmé que la levée de l'état d'urgence est imminente. Dans une interview accordée à la radio française Europe I Mourad Medelci a, en effet, indiqué que la levée de l'état d'urgence va permettre « le retour à l'Etat de droit qui permettra l'expression des opinions » avant d'ajouter que « prochainement, on en parlera au passé, mais je dis bien que la levée de l'état d'urgence interviendra dans les jours prochains ». Pour le chef de la diplomatie algérienne, cela signifie un « retour, en Algérie, à l'Etat de droit qui permet, de manière totale, l'expression des opinions, mais toujours par référence à la loi ». Pour rappel le président de la République avait annoncé, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, que la levée de l'état d'urgence, une mesure en vigueur depuis le 9 février 1992, interviendra bientôt. Il a alors chargé le gouvernement d'élaborer un texte en ce sens. Mourad Medelci a aussi précisé que « les mesures exceptionnelles, prévues par l'état d'urgence qui permet au ministre de l'Intérieur et aux walis de prendre des dispositions, pourront être levées » tout en assurant cependant que « la lutte contre le terrorisme se poursuivra ». Le chef de l'Etat a chargé le gouvernement d'initier une loi portant sur la lutte antiterroriste et ce, pour ne pas laisser un vide juridique s'agissant de la lutte contre ce fléau. Medelci a rappelé que c'est le Président Abdelaziz Bouteflika qui a « ramené la paix » alors que le gouvernement « n'a jamais baissé la garde contre le terrorisme ». Le chef de la diplomatie algérienne a, par la suite été interpellé sur des manifestations qui sont organisées en Algérie ces derniers temps et, à ce propos, il a tenu à apporter quelques clarifications, notamment sur la marche initiée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) samedi dernier à Alger . Pour lui ces manifestations « ont bien démontré que ce sont des mouvements minoritaires qui en sont à l'origine (…) d'élection en élection (bien d'élection en élection), ces minorités n'ont pas amélioré leurs scores. Et, je suppose que de marche en marche, elles ne feront pas mieux », Mettant en exergue l'attitude des forces de l'ordre lors de cette manifestation il a souligné qu' « ils n'ont pas répondu à des provocations et ont reçu des coups qu'ils n'ont pas rendus ». Invité à commenter la présence du numéro deux du FIS (parti dissous) à la marche de samedi il a estimé que « les islamistes ont montré leurs limites » dans le pays et que pour en arriver là, l'Algérie et les Algériens ont payé un prix très fort. A propos des événements de Tunisie et d'Egypte, il a indiqué qu' « il est difficile de parler à la place des peuples qui sont responsables de leur destin ».