M.Mohamed Tayeb Lazizi, procureur général près la cour de Tizi Ouzou, a animé, hier, un point de presse au cours duquel il est longuement revenu sur l'affaire de l'une des plus dangereuses bandes de malfaiteurs spécialisées dans les kidnappings, les vols et les faux barrages. M.Mohamed Tayeb Lazizi, procureur général près la cour de Tizi Ouzou, a animé, hier, un point de presse au cours duquel il est longuement revenu sur l'affaire de l'une des plus dangereuses bandes de malfaiteurs spécialisées dans les kidnappings, les vols et les faux barrages. C'est hier matin, à Tizi Ouzou, au siège de la cour de Tizi Ouzou, que le procureur général a livré aux correspondants de presse les détails de cette affaire dont une première partie des informations avait été livrée par le journal télévisé de l'ENTV il y a cinq jours. Il s'agit donc, selon les révélations du procureur général, d'un groupe composé de onze éléments ayant sévi aussi bien sur le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou que dans d'autres localités. Pour l'instant, huit parmi les membres de cette bande de malfaiteurs ont été arrêtés alors que trois autres sont activement recherchés. Toutefois, le même responsable a précisé que l'enquête en cours permettra d'identifier des personnes impliquées directement ou indirectement dans cette affaire. Comme c'est le cas des personnes ayant fourni des armes à feu aux membres de cette bande et dont on ignore l'identité pour le moment. Selon le procureur général, les malfaiteurs en question faisaient croire aux citoyens qu'ils étaient des terroristes agissant pour le compte des groupes islamiques armés, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat d'El Qaida du Maghreb Islamique. C'est ce groupe qui est derrière la tentative de kidnapping et de l'assassinat de l'entrepreneur Slimana Hend, perpétré à Aghrib, dans la daïra d'Azeffoun et ce, à la veille de la fête de l'Aid El Adha précédente. L'enquête a été menée sur la base d'informations faisant état de l'enrichissement de quelques citoyens devenus du jour au lendemain propriétaires de villas et de véhicules flambants neufs. Il y a eu d'abord l'arrestation d'un citoyen auteur du vol d'un véhicule de marque Peugeot 406 au niveau de Chellata dans la wilaya de Béjaia. Un autre citoyen ayant volé une voiture de marque Golf entre Aghrib et Fréha a aussi fait l'objet d'une interpellation. Quand ce véhicule avait été retrouvé, il y avait à l'intérieur un pistolet automatique. Puis, grâce aux appels effectués avec leurs téléphones portables ces derniers jours, les services de sécurité ont réussi à obtenir un nombre important d'informations et à identifier des individus impliqués dans ce réseau. Suite à l'obtention de toutes ces informations préliminaires, le procureur de la République près le tribunal d'Azazga a instruit une enquête judiciaire. Quant à l'identité des membres de cette bande de criminels, c'est grâce à l'exploitation de l'historique des appels téléphoniques de ces derniers que les services de sécurité ont réussi à l'obtenir. Il s'agit de T.Y., originaire de la commune de Fréha et né en 1988. Un autre accusé répond aux initiales de A.H. Il réside au village Aghrib et il est né en 1984, A.A. de Fréha (né en 1977), A.S. de Fréha (né en 1988), H.S. de Fréha, né en 1978, S.D., de Fréha, né en 1978 et de S.H. de la même région et natif en 1988. L'accusé le plus âgé est né en 1963 et il réside dans la région de Mekla. Un autre mis en cause est actuellement en état d'arrestation au niveau de la prison de Béjaia dans une autre affaire de vol. Quant aux individus qui sont actuellement en état de fuite, il s'agit de S.H., S.A. et A.R., résidant respectivement à Fréha et Bouhinoun. Deux autres individus qui auraient fourni des armes à feu à ce groupe ont été identifiés mais leur identité n'a pas été révélée par le procureur.Le procureur général a indiqué que les mis en cause ont commis 14 agressions relevant toutes de la criminalité. Les accusés se déplaçaient toujours à bord de véhicules loués dans des agences. Ils s'habillaient en général en tenues militaires mais aussi en tenues afghanes afin de faire croire à la thèse d'actes terroristes. Selon l'orateur, le premier acte commis par cette bande remonte au 3 mars 2010. Ils ont dressé un faux barrage au lieu dit Igoulane, à la frontière entre Tizi Ouzou et Béjaia. La personne agressée a été délestée de 400 millions de centimes après avoir été menacée à l'aide d'armes à feu. Les criminels ont aussi volé le camion de la victime. Une partie de cette somme a été réservée à l'achat d'armes à feu. Puis les opérations se succèdent avec notamment des enlèvements ciblant des commerçants ayant eu lieu dans les régions d'Adekar, à Fréha, Azazga, Aghrib, Timizart… Ces malfaiteurs ont agi aussi dans les wilayas de Béjaia et Biskra. Outre les faux barrages et les enlèvements, ces individus étaient spécialisés dans les vols visant les bars et des véhicules de particuliers. Les services de sécurité ont récupéré plusieurs armes à feu suite à ce coup de filet dont des kalachnikovs, des pistolets, des voitures volées ainsi que 700 millions de centimes représentant la part d'un des membres de la bande. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République vendredi dernier. Ce dernier a ordonné leur arrestation en attendant leur comparution devant la cour criminelle. C'est hier matin, à Tizi Ouzou, au siège de la cour de Tizi Ouzou, que le procureur général a livré aux correspondants de presse les détails de cette affaire dont une première partie des informations avait été livrée par le journal télévisé de l'ENTV il y a cinq jours. Il s'agit donc, selon les révélations du procureur général, d'un groupe composé de onze éléments ayant sévi aussi bien sur le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou que dans d'autres localités. Pour l'instant, huit parmi les membres de cette bande de malfaiteurs ont été arrêtés alors que trois autres sont activement recherchés. Toutefois, le même responsable a précisé que l'enquête en cours permettra d'identifier des personnes impliquées directement ou indirectement dans cette affaire. Comme c'est le cas des personnes ayant fourni des armes à feu aux membres de cette bande et dont on ignore l'identité pour le moment. Selon le procureur général, les malfaiteurs en question faisaient croire aux citoyens qu'ils étaient des terroristes agissant pour le compte des groupes islamiques armés, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat d'El Qaida du Maghreb Islamique. C'est ce groupe qui est derrière la tentative de kidnapping et de l'assassinat de l'entrepreneur Slimana Hend, perpétré à Aghrib, dans la daïra d'Azeffoun et ce, à la veille de la fête de l'Aid El Adha précédente. L'enquête a été menée sur la base d'informations faisant état de l'enrichissement de quelques citoyens devenus du jour au lendemain propriétaires de villas et de véhicules flambants neufs. Il y a eu d'abord l'arrestation d'un citoyen auteur du vol d'un véhicule de marque Peugeot 406 au niveau de Chellata dans la wilaya de Béjaia. Un autre citoyen ayant volé une voiture de marque Golf entre Aghrib et Fréha a aussi fait l'objet d'une interpellation. Quand ce véhicule avait été retrouvé, il y avait à l'intérieur un pistolet automatique. Puis, grâce aux appels effectués avec leurs téléphones portables ces derniers jours, les services de sécurité ont réussi à obtenir un nombre important d'informations et à identifier des individus impliqués dans ce réseau. Suite à l'obtention de toutes ces informations préliminaires, le procureur de la République près le tribunal d'Azazga a instruit une enquête judiciaire. Quant à l'identité des membres de cette bande de criminels, c'est grâce à l'exploitation de l'historique des appels téléphoniques de ces derniers que les services de sécurité ont réussi à l'obtenir. Il s'agit de T.Y., originaire de la commune de Fréha et né en 1988. Un autre accusé répond aux initiales de A.H. Il réside au village Aghrib et il est né en 1984, A.A. de Fréha (né en 1977), A.S. de Fréha (né en 1988), H.S. de Fréha, né en 1978, S.D., de Fréha, né en 1978 et de S.H. de la même région et natif en 1988. L'accusé le plus âgé est né en 1963 et il réside dans la région de Mekla. Un autre mis en cause est actuellement en état d'arrestation au niveau de la prison de Béjaia dans une autre affaire de vol. Quant aux individus qui sont actuellement en état de fuite, il s'agit de S.H., S.A. et A.R., résidant respectivement à Fréha et Bouhinoun. Deux autres individus qui auraient fourni des armes à feu à ce groupe ont été identifiés mais leur identité n'a pas été révélée par le procureur.Le procureur général a indiqué que les mis en cause ont commis 14 agressions relevant toutes de la criminalité. Les accusés se déplaçaient toujours à bord de véhicules loués dans des agences. Ils s'habillaient en général en tenues militaires mais aussi en tenues afghanes afin de faire croire à la thèse d'actes terroristes. Selon l'orateur, le premier acte commis par cette bande remonte au 3 mars 2010. Ils ont dressé un faux barrage au lieu dit Igoulane, à la frontière entre Tizi Ouzou et Béjaia. La personne agressée a été délestée de 400 millions de centimes après avoir été menacée à l'aide d'armes à feu. Les criminels ont aussi volé le camion de la victime. Une partie de cette somme a été réservée à l'achat d'armes à feu. Puis les opérations se succèdent avec notamment des enlèvements ciblant des commerçants ayant eu lieu dans les régions d'Adekar, à Fréha, Azazga, Aghrib, Timizart… Ces malfaiteurs ont agi aussi dans les wilayas de Béjaia et Biskra. Outre les faux barrages et les enlèvements, ces individus étaient spécialisés dans les vols visant les bars et des véhicules de particuliers. Les services de sécurité ont récupéré plusieurs armes à feu suite à ce coup de filet dont des kalachnikovs, des pistolets, des voitures volées ainsi que 700 millions de centimes représentant la part d'un des membres de la bande. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République vendredi dernier. Ce dernier a ordonné leur arrestation en attendant leur comparution devant la cour criminelle.