L'agitation secoue plusieurs secteurs. Il en est ainsi de l'enseignement supérieur, de la santé, de la justice et de l'Education nationale. Ce dernier secteur connaît, à vrai dire, des secousses répétées. L'agitation secoue plusieurs secteurs. Il en est ainsi de l'enseignement supérieur, de la santé, de la justice et de l'Education nationale. Ce dernier secteur connaît, à vrai dire, des secousses répétées. La fièvre gagne le front social. Cela n'a pas été le cas depuis fort longtemps. Les grèves et les appels à des mouvements de protestation se sont, en effet, multipliés ces derniers jours. L'agitation secoue ainsi plusieurs secteurs. Il en est ainsi de l'enseignement supérieur, de la santé, de la justice et de l'Education nationale. Ce dernier secteur connaît, à vrai dire, des secousses repetées. Les pouvoirs publics ne savent plus à quel saint se vouer pour calmer cette fronde qui a déjà fait tache d'huile et menace d'aller crescendo. D'ailleurs, le secteur des collectivités locales risque à son tour d'être secoué par des mouvements de débrayage. Une grève est en effet annoncé pour le lundi prochain. A l'appel du syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), les travailleurs des communes sont décidés à faire entendre leurs voix. Ce n'est pas la première fois que les communaux déclenchent un mouvement de débrayage pour revendiquer un statut particulier et une revalorisation de leurs salaires. Ces deux préoccupations sont pratiquement les principales questions soulevées par les grévistes de l'ensemble des secteurs. C'est en effet le cas pour les paramédicaux qui sont en grève illimitée depuis le 8 février dernier et les greffiers qui ont entamé un mouvement de grève depuis mercredi passé paralysant les tribunaux de presque l'ensemble du pays. Par cette grève, qui n'a a pas été annoncée puisqu'elle n'a pas été initiée par le syndicat, les greffiers entendaient tirer la sonnette d'alarme quant à leurs conditions de travail. « Notre statut est le même depuis 1971 » notent les grévistes qui considèrent, à juste titre d'ailleurs, que « cette situation n'est pas normale ». Les greffiers, dont le mouvement de grève a été désapprouvé par la tutelle et le syndicat censé les représenter et défendre leurs intérêts socio économiques, revendiquent aussi une augmentation salariale. Les paramédicaux, en grève depuis le 8 février, sont eux aussi décidés à arracher leurs droits. Pour ce faire, ils ne comptent nullement lâcher prise car ils envisagent de poursuivre leur mouvement et projettent d'organiser un grand rassemblement national à Alger dans les prochains jours. Ils sont décidés à aller jusqu'au bout pour infléchir la position du ministre de la Santé qui fait pour le moment la sourde oreille à leurs revendications puisque, de son point de vue, son département ministériel a déjà pris en charge les doléances des paramédicaux, comme l'atteste si bien le dépôt de leur statut particulier au niveau de la direction générale de la Fonction publique. Un autre secteur, celui de l'Education nationale, risque de connaître des perturbations et des tensions dans les prochains jours. Le conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a déjà annoncé la couleur en appelant ses troupes à entamer un mouvement de grève le 2 mars prochain. Ce syndicat, fort représentatif et qui a déjà fait ses preuves par le passé, accuse la tutelle d'inertie sur de nombreux dossiers, notamment sur celui relatif aux œuvres sociales sans oublier, bien évidemment, l'épineuse question du régime indemnitaire. Ainsi les foyers de tension se sont multipliés. A l'université un décret a semé la discorde et a mis le feu aux poudres. Plusieurs campus sont alors entrés en grève ouverte. Un mouvement qui a fait craindre le pire lorsque les étudiants ont fermé plusieurs universités et ont organisé un sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur pour exiger l'abrogation de ce décret qui « dévalorise » le diplôme d'ingénieur d'état. Face à cette mobilisation sans précèdent des étudiants des grandes écoles, notamment, et des étudiants qui font des études d'ingéniorat, le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, a dû faire marche arrière en annonçant l'abrogation prochaine de ce décret. Cette ébullition du front social intervient dans un contexte national fort particulier marqué notamment par les appels de certains partis politiques, des syndicats et des associations de la société civile à une marche pour le changement. Cela sans oublier ce qui se passe sur le plan arabe ou le vent du changement et de la révolution soufflent si fort ces derniers temps. Autant de facteurs qui indiquent que les pouvoirs publics sont dans l'obligation d'apaiser ces tensions en trouvant des solutions dans les plus brefs délais. La fièvre gagne le front social. Cela n'a pas été le cas depuis fort longtemps. Les grèves et les appels à des mouvements de protestation se sont, en effet, multipliés ces derniers jours. L'agitation secoue ainsi plusieurs secteurs. Il en est ainsi de l'enseignement supérieur, de la santé, de la justice et de l'Education nationale. Ce dernier secteur connaît, à vrai dire, des secousses repetées. Les pouvoirs publics ne savent plus à quel saint se vouer pour calmer cette fronde qui a déjà fait tache d'huile et menace d'aller crescendo. D'ailleurs, le secteur des collectivités locales risque à son tour d'être secoué par des mouvements de débrayage. Une grève est en effet annoncé pour le lundi prochain. A l'appel du syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), les travailleurs des communes sont décidés à faire entendre leurs voix. Ce n'est pas la première fois que les communaux déclenchent un mouvement de débrayage pour revendiquer un statut particulier et une revalorisation de leurs salaires. Ces deux préoccupations sont pratiquement les principales questions soulevées par les grévistes de l'ensemble des secteurs. C'est en effet le cas pour les paramédicaux qui sont en grève illimitée depuis le 8 février dernier et les greffiers qui ont entamé un mouvement de grève depuis mercredi passé paralysant les tribunaux de presque l'ensemble du pays. Par cette grève, qui n'a a pas été annoncée puisqu'elle n'a pas été initiée par le syndicat, les greffiers entendaient tirer la sonnette d'alarme quant à leurs conditions de travail. « Notre statut est le même depuis 1971 » notent les grévistes qui considèrent, à juste titre d'ailleurs, que « cette situation n'est pas normale ». Les greffiers, dont le mouvement de grève a été désapprouvé par la tutelle et le syndicat censé les représenter et défendre leurs intérêts socio économiques, revendiquent aussi une augmentation salariale. Les paramédicaux, en grève depuis le 8 février, sont eux aussi décidés à arracher leurs droits. Pour ce faire, ils ne comptent nullement lâcher prise car ils envisagent de poursuivre leur mouvement et projettent d'organiser un grand rassemblement national à Alger dans les prochains jours. Ils sont décidés à aller jusqu'au bout pour infléchir la position du ministre de la Santé qui fait pour le moment la sourde oreille à leurs revendications puisque, de son point de vue, son département ministériel a déjà pris en charge les doléances des paramédicaux, comme l'atteste si bien le dépôt de leur statut particulier au niveau de la direction générale de la Fonction publique. Un autre secteur, celui de l'Education nationale, risque de connaître des perturbations et des tensions dans les prochains jours. Le conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a déjà annoncé la couleur en appelant ses troupes à entamer un mouvement de grève le 2 mars prochain. Ce syndicat, fort représentatif et qui a déjà fait ses preuves par le passé, accuse la tutelle d'inertie sur de nombreux dossiers, notamment sur celui relatif aux œuvres sociales sans oublier, bien évidemment, l'épineuse question du régime indemnitaire. Ainsi les foyers de tension se sont multipliés. A l'université un décret a semé la discorde et a mis le feu aux poudres. Plusieurs campus sont alors entrés en grève ouverte. Un mouvement qui a fait craindre le pire lorsque les étudiants ont fermé plusieurs universités et ont organisé un sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur pour exiger l'abrogation de ce décret qui « dévalorise » le diplôme d'ingénieur d'état. Face à cette mobilisation sans précèdent des étudiants des grandes écoles, notamment, et des étudiants qui font des études d'ingéniorat, le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, a dû faire marche arrière en annonçant l'abrogation prochaine de ce décret. Cette ébullition du front social intervient dans un contexte national fort particulier marqué notamment par les appels de certains partis politiques, des syndicats et des associations de la société civile à une marche pour le changement. Cela sans oublier ce qui se passe sur le plan arabe ou le vent du changement et de la révolution soufflent si fort ces derniers temps. Autant de facteurs qui indiquent que les pouvoirs publics sont dans l'obligation d'apaiser ces tensions en trouvant des solutions dans les plus brefs délais.