Le quatar premier pays arabe à réagir Le petit royaume du Golfe condamne le recours "à l'aviation et aux armes à feu contre les civils" ainsi que "le silence de la communauté internationale". L'OCI dénonce L'Organisation de la conférence islamique dénonce "une catastrophe humaine contraire aux valeurs de l'Islam et de l'humanité" et fait état d'un "nombre considérable de morts et de blessés", dans un communiqué publié à Jeddah. Le secrétaire général de l'OCI, Ekemeleddin Ihsanoglu, a exprimé sa "condamnation ferme de l'usage de la force excessive contre des civils". "Ce qui se passe comme répression et intimidation est en fait une catastrophe humaine contraire aux valeurs de l'islam et de l'humanité". Hillary Clinton condamne "Nous nous associons à la communauté internationale pour condamner fermement la violence en Libye", a indiqué la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, dans un communiqué. "Il est temps maintenant de mettre un terme à ce bain de sang inacceptable." Le gouvernement libyen a la responsabilité de respecter les droits universels de son peuple, dont la liberté d'expression et le droit de rassemblement, a-t-elle ajouté. Recep Tayyip Erdogan : «Ne pas ignorer les demandes populaires» Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan demande à la Libye de ne pas commettre «l'erreur» d'ignorer les demandes populaires. «Les interventions brutales contre ceux qui expriment des demandes démocratiques ne feront qu'accélérer la spirale de la violence», a-t-il ajouté, dans un discours retransmis à la télévision. La Chine préoccupée La Chine a fait part de sa préoccupation concernant les troubles en Libye, mais, contrairement à d'autres pays, elle n'est pas allée jusqu'à condamner la répression sanglante exercée par le régime du colonel Mouammar Kadhafi. «La Chine est extrêmement préoccupée par ce qui se passe en Libye et espère que la Libye retrouvera rapidement la stabilité sociale et une situation normale», a indiqué hier le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Ma Zhaoxu. La France condamne Le président français Nicolas Sarkozy a condamné lundi "l'usage inacceptable de la force" en Libye contre des opposants qui "n'exercent que leur droit fondamental à manifester et à s'exprimer librement". Dans un communiqué, il appelle à l'arrêt immédiat des violences et à une solution politique "afin de répondre à l'aspiration du peuple libyen à la démocratie et à la liberté". La France compte en temps normal 750 ressortissants en Libye. Ils ne sont plus actuellement que 500 à 550, selon les estimations du ministère des Affaires étrangères L'alarmisme de Medvedev Pour le président russe Dmitri Medvedev, certains pays arabes risquent de "se désintégrer en petits morceaux" et les troubles d'y amener des "fanatiques" au pouvoir. Enquête internationale La Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay a exigé hier l'ouverture d'une «enquête internationale indépendante» sur les violences en Libye et demandé l'«arrêt immédiat des graves violations des droits de l'Homme commises par les autorités libyennes».«La brutalité avec laquelle les autorités libyennes et leurs mercenaires tireraient à balles réelles sur des manifestants pacifiques est inadmissible» a indiqué Mme Pillay dans un communiqué. «La communauté internationale doit être unie dans la condamnation de tels actes et doit prendre des engagements sans équivoque pour s'assurer que justice sera faite pour les milliers de victimes de la répression», a-t-elle ajouté, avertissant les autorités libyennes que «les attaques systématiques contre la population civile pourraient être assimilées à des crimes contre l'humanité». S. B. Le quatar premier pays arabe à réagir Le petit royaume du Golfe condamne le recours "à l'aviation et aux armes à feu contre les civils" ainsi que "le silence de la communauté internationale". L'OCI dénonce L'Organisation de la conférence islamique dénonce "une catastrophe humaine contraire aux valeurs de l'Islam et de l'humanité" et fait état d'un "nombre considérable de morts et de blessés", dans un communiqué publié à Jeddah. Le secrétaire général de l'OCI, Ekemeleddin Ihsanoglu, a exprimé sa "condamnation ferme de l'usage de la force excessive contre des civils". "Ce qui se passe comme répression et intimidation est en fait une catastrophe humaine contraire aux valeurs de l'islam et de l'humanité". Hillary Clinton condamne "Nous nous associons à la communauté internationale pour condamner fermement la violence en Libye", a indiqué la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, dans un communiqué. "Il est temps maintenant de mettre un terme à ce bain de sang inacceptable." Le gouvernement libyen a la responsabilité de respecter les droits universels de son peuple, dont la liberté d'expression et le droit de rassemblement, a-t-elle ajouté. Recep Tayyip Erdogan : «Ne pas ignorer les demandes populaires» Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan demande à la Libye de ne pas commettre «l'erreur» d'ignorer les demandes populaires. «Les interventions brutales contre ceux qui expriment des demandes démocratiques ne feront qu'accélérer la spirale de la violence», a-t-il ajouté, dans un discours retransmis à la télévision. La Chine préoccupée La Chine a fait part de sa préoccupation concernant les troubles en Libye, mais, contrairement à d'autres pays, elle n'est pas allée jusqu'à condamner la répression sanglante exercée par le régime du colonel Mouammar Kadhafi. «La Chine est extrêmement préoccupée par ce qui se passe en Libye et espère que la Libye retrouvera rapidement la stabilité sociale et une situation normale», a indiqué hier le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Ma Zhaoxu. La France condamne Le président français Nicolas Sarkozy a condamné lundi "l'usage inacceptable de la force" en Libye contre des opposants qui "n'exercent que leur droit fondamental à manifester et à s'exprimer librement". Dans un communiqué, il appelle à l'arrêt immédiat des violences et à une solution politique "afin de répondre à l'aspiration du peuple libyen à la démocratie et à la liberté". La France compte en temps normal 750 ressortissants en Libye. Ils ne sont plus actuellement que 500 à 550, selon les estimations du ministère des Affaires étrangères L'alarmisme de Medvedev Pour le président russe Dmitri Medvedev, certains pays arabes risquent de "se désintégrer en petits morceaux" et les troubles d'y amener des "fanatiques" au pouvoir. Enquête internationale La Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay a exigé hier l'ouverture d'une «enquête internationale indépendante» sur les violences en Libye et demandé l'«arrêt immédiat des graves violations des droits de l'Homme commises par les autorités libyennes».«La brutalité avec laquelle les autorités libyennes et leurs mercenaires tireraient à balles réelles sur des manifestants pacifiques est inadmissible» a indiqué Mme Pillay dans un communiqué. «La communauté internationale doit être unie dans la condamnation de tels actes et doit prendre des engagements sans équivoque pour s'assurer que justice sera faite pour les milliers de victimes de la répression», a-t-elle ajouté, avertissant les autorités libyennes que «les attaques systématiques contre la population civile pourraient être assimilées à des crimes contre l'humanité». S. B.