La greffe des membres, des tissus et des cellules ne peut se développer qu'à travers "l'encouragement du prélèvement sur cadavres", a affirmé, lundi à Alger, le Pr Mouloud Atik, chirurgien au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC). Dans des recommandations sur le développement de la greffe en Algérie qu'il a présentées au dernier jour des entretiens du CHU Mustapha Pacha, le Pr Atik a souligné qu'outre le changement des mentalités, le développement de la greffe exige, "en premier, lieu la création d'une agence nationale de la biomédecine prenant en charge l'organisation de cette opération". Le spécialiste a, également, appelé à élargir le cercle des dons qui se limite actuellement aux proches de premier degré et à créer des centres hospitaliers pour la prise en charge de cette opération. Il a mis l'accent, dans ce sens, sur l'importance d'úuvrer au développement de la formation universitaire et du partenariat et de renforcer la législation pour se mettre au diapason des développements enregistrés dans les pays développés. Il a appelé aussi à la création en Algérie de services fonctionnant 24h/24h pour la prise en charge de la greffe. Le Pr Atik a souligné, dans ce contexte, la nécessité de mettre en place un système d'information et informatique de pointe, de promulguer des lois en matière de sécurité sanitaire et de créer des registres nationaux pour les donneurs et receveurs de membres, tout en assurant le suivi et l'évaluation de l'opération. La greffe étant un "traitement développé reflétant le niveau de la médecine dans le pays où elle est pratiquée", l'intervenant a insisté sur le développement de la recherche scientifique sur la greffe des membres, des tissus et des cellules en Algérie, en vue d'augmenter l'espérance de vie de la population. 531 greffes ont été réalisées en 2009 à travers le territoire national, dont 313 greffes de la cornée, 140 greffes de la moelle épinière, 77 greffes du rein et une greffe du foie. La greffe d'un seul rein coûte, selon le Pr Atik, 1,5 million DA, contre 7,5 millions DA pour la greffe du foie. Après une greffe, le receveur peut vivre plus de 10 ans, alors que le donneur peut vivre en bonne santé à 97 %. APS La greffe des membres, des tissus et des cellules ne peut se développer qu'à travers "l'encouragement du prélèvement sur cadavres", a affirmé, lundi à Alger, le Pr Mouloud Atik, chirurgien au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC). Dans des recommandations sur le développement de la greffe en Algérie qu'il a présentées au dernier jour des entretiens du CHU Mustapha Pacha, le Pr Atik a souligné qu'outre le changement des mentalités, le développement de la greffe exige, "en premier, lieu la création d'une agence nationale de la biomédecine prenant en charge l'organisation de cette opération". Le spécialiste a, également, appelé à élargir le cercle des dons qui se limite actuellement aux proches de premier degré et à créer des centres hospitaliers pour la prise en charge de cette opération. Il a mis l'accent, dans ce sens, sur l'importance d'úuvrer au développement de la formation universitaire et du partenariat et de renforcer la législation pour se mettre au diapason des développements enregistrés dans les pays développés. Il a appelé aussi à la création en Algérie de services fonctionnant 24h/24h pour la prise en charge de la greffe. Le Pr Atik a souligné, dans ce contexte, la nécessité de mettre en place un système d'information et informatique de pointe, de promulguer des lois en matière de sécurité sanitaire et de créer des registres nationaux pour les donneurs et receveurs de membres, tout en assurant le suivi et l'évaluation de l'opération. La greffe étant un "traitement développé reflétant le niveau de la médecine dans le pays où elle est pratiquée", l'intervenant a insisté sur le développement de la recherche scientifique sur la greffe des membres, des tissus et des cellules en Algérie, en vue d'augmenter l'espérance de vie de la population. 531 greffes ont été réalisées en 2009 à travers le territoire national, dont 313 greffes de la cornée, 140 greffes de la moelle épinière, 77 greffes du rein et une greffe du foie. La greffe d'un seul rein coûte, selon le Pr Atik, 1,5 million DA, contre 7,5 millions DA pour la greffe du foie. Après une greffe, le receveur peut vivre plus de 10 ans, alors que le donneur peut vivre en bonne santé à 97 %. APS