Les travailleurs de Socothyd licenciés en 2006 ne décolèrent toujours pas. La décision prise au lendemain de la tentative d'immolation de trois d'entre eux, par le conseil de l'administration de réintégrer 14 travailleurs, n'a pas réussi à apaiser les esprits. Ils poursuivent, dans de rudes conditions climatiques, leur action de protestation en érigeant une tente devant le siège de l'entreprise pour réclamer leur réintégration. La direction de l'entreprise du coton hydrophile et articles d'hygiène des Issers campe sur sa position et refuse de réintégrer les onze autres car la Cour suprême n'a toujours pas rendu son verdict sur leur affaire. Tandis que les 14 travailleurs qui seront réintégrés ont eu gain de cause par voie judiciaire, en 2008. Une commission de sages a été constituée, jeudi dernier, par des militants associatifs de la commune des Issers pour prendre langue avec les responsables de l'entreprise et réconcilier les deux parties. Mais les membres de ladite délégation ne sont pas arrivé à convaincre le P-dg de l'entreprise, M. A. Achaibou, de revenir sur la décision prise à l'encontre des onze travailleurs quant à leur réintégration. « Le P-dg nous fait savoir que leur affaire est soumise à la Cour suprême et que leur réintégration dans leur postes d'emploi n'est pas pour demain », nous dira un membre de la commission. Par ailleurs, les trois travailleurs, M.A, 46 ans, F.S et K.S 40 ans et qui avaient tenté de mettre fin à leurs jours en s'immolant, dimanche dernier, sont sortis de l'hôpital et leurs jours ne sont plus en danger. Rappelons que leur suspension fait suite à une grève illimitée déclenchée par les travailleurs de Socothyd en 2006 qui a duré plusieurs jours. T.O. Les travailleurs de Socothyd licenciés en 2006 ne décolèrent toujours pas. La décision prise au lendemain de la tentative d'immolation de trois d'entre eux, par le conseil de l'administration de réintégrer 14 travailleurs, n'a pas réussi à apaiser les esprits. Ils poursuivent, dans de rudes conditions climatiques, leur action de protestation en érigeant une tente devant le siège de l'entreprise pour réclamer leur réintégration. La direction de l'entreprise du coton hydrophile et articles d'hygiène des Issers campe sur sa position et refuse de réintégrer les onze autres car la Cour suprême n'a toujours pas rendu son verdict sur leur affaire. Tandis que les 14 travailleurs qui seront réintégrés ont eu gain de cause par voie judiciaire, en 2008. Une commission de sages a été constituée, jeudi dernier, par des militants associatifs de la commune des Issers pour prendre langue avec les responsables de l'entreprise et réconcilier les deux parties. Mais les membres de ladite délégation ne sont pas arrivé à convaincre le P-dg de l'entreprise, M. A. Achaibou, de revenir sur la décision prise à l'encontre des onze travailleurs quant à leur réintégration. « Le P-dg nous fait savoir que leur affaire est soumise à la Cour suprême et que leur réintégration dans leur postes d'emploi n'est pas pour demain », nous dira un membre de la commission. Par ailleurs, les trois travailleurs, M.A, 46 ans, F.S et K.S 40 ans et qui avaient tenté de mettre fin à leurs jours en s'immolant, dimanche dernier, sont sortis de l'hôpital et leurs jours ne sont plus en danger. Rappelons que leur suspension fait suite à une grève illimitée déclenchée par les travailleurs de Socothyd en 2006 qui a duré plusieurs jours. T.O.