La création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage constitue une opération d'envergure pour «tous ceux» qui veulent s'inscrire dans la dynamique visant l'amélioration de la production, de l'emploi agricole et la création de richesses, estime-t-on au niveau du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. La création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage constitue une opération d'envergure pour «tous ceux» qui veulent s'inscrire dans la dynamique visant l'amélioration de la production, de l'emploi agricole et la création de richesses, estime-t-on au niveau du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. En effet, la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage est l'une des mesures les plus importantes annoncées mardi dernier par le Conseil des ministres, dans le sillage des dispositions prises pour encourager l'emploi agricole. La circulaire interministérielle portant sur la mise en œuvre de cette décision a été signée mercredi dernier par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et celui de l'Intérieur des Collectivités locales, rapporte l'APS en se référant à des sources proches du ministère de l'Agriculture. Et, plus concrètement, le ministre en charge du secteur rencontre aujourd'hui l'ensemble des cadres et responsables nationaux et locaux pour expliquer les dispositions prises dans ce cadre par les pouvoirs publics et la démarche à suivre pour l'application de ces mesures, ajoute -t-on de mêmes sources. Les nouvelles exploitations agricoles et d'élevage vont être créées sur les terres non exploitées, relevant tant de la propriété privée que du domaine privé de l'Etat. Dans les deux cas, les propriétaires sont encouragés et accompagnés dans la valorisation de leur patrimoine. La Superficie agricole utile (SAU) est estimée à 8,5 millions d'hectares (ha) dont 2,5 millions d'hectares relèvant du domaine privé de l'Etat, le reste étant des terres appartenant à des privés dont certaines sont non exploitées. Les nouvelles dispositions de l'Etat pour la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage «constituent une occasion pour les propriétaires terriens pour exploiter et valoriser leurs terres», souligne-t-on également au ministère de l'agriculture. Cette mesure est également un «appel aux privés pour participer pleinement et totalement à la démarche productive en vue de relever le défi de la sécurité alimentaire», relève-t-on au niveau du ministère. Pour ce faire, les propriétaires de terres privées peuvent bénéficier d'un crédit bonifié à hauteur d'un million DA/ha, qui sera accordé par la Banque Algérienne du Développement rural (BADR) contre une hypothèque de sa terre. Si l'exploitation ne dépasse pas 10 ha, l'exploitant privé bénéficiera d'études approfondies à titre gratuit, élaborées par le Bureau national d'études et de développement rural (BNEDER), comme il peut solliciter si nécessaire un accompagnement personnalisé des cadres de l'Entreprise Algérienne de Génie Rural (EAGR), pendant la phase de valorisation des terres. Pour bénéficier de ces avantages, le futur exploitant agricole doit inscrire son projet auprès de l'Office national des terres agricoles (ONTA) de sa wilaya pour la validation et la signature d'un cahier des charges. Concernant les nouvelles exploitations agricoles et d'élevage à créer sur les terres du domaine privé de l'Etat, l'exploitant retenu par une commission de sélection, peut introduire une demande de concession auprès de l'ONTA avec lequel il va signer un cahier des charges, une condition préalable à l'obtention de l'acte de concession, qui sera délivré par l'administration des domaines. Cet acte constitue auprès de la BADR une hypothèque en tant que garantie du crédit bonifié ne dépassant pas un million DA/ha, dont bénéficiera le concessionnaire d'une parcelle inférieure à 10 ha. Selon des spécialistes, le but recherché par cette démarche est de lever les contraintes bureaucratiques, qui bloquent les initiatives et faciliter l'accès des exploitants aux financements bancaires. Il s'agit également de responsabiliser l'agriculteur vis-à-vis de son exploitation agricole et de ses engagements auprès des institutions de l'Etat. I. A. En effet, la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage est l'une des mesures les plus importantes annoncées mardi dernier par le Conseil des ministres, dans le sillage des dispositions prises pour encourager l'emploi agricole. La circulaire interministérielle portant sur la mise en œuvre de cette décision a été signée mercredi dernier par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et celui de l'Intérieur des Collectivités locales, rapporte l'APS en se référant à des sources proches du ministère de l'Agriculture. Et, plus concrètement, le ministre en charge du secteur rencontre aujourd'hui l'ensemble des cadres et responsables nationaux et locaux pour expliquer les dispositions prises dans ce cadre par les pouvoirs publics et la démarche à suivre pour l'application de ces mesures, ajoute -t-on de mêmes sources. Les nouvelles exploitations agricoles et d'élevage vont être créées sur les terres non exploitées, relevant tant de la propriété privée que du domaine privé de l'Etat. Dans les deux cas, les propriétaires sont encouragés et accompagnés dans la valorisation de leur patrimoine. La Superficie agricole utile (SAU) est estimée à 8,5 millions d'hectares (ha) dont 2,5 millions d'hectares relèvant du domaine privé de l'Etat, le reste étant des terres appartenant à des privés dont certaines sont non exploitées. Les nouvelles dispositions de l'Etat pour la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage «constituent une occasion pour les propriétaires terriens pour exploiter et valoriser leurs terres», souligne-t-on également au ministère de l'agriculture. Cette mesure est également un «appel aux privés pour participer pleinement et totalement à la démarche productive en vue de relever le défi de la sécurité alimentaire», relève-t-on au niveau du ministère. Pour ce faire, les propriétaires de terres privées peuvent bénéficier d'un crédit bonifié à hauteur d'un million DA/ha, qui sera accordé par la Banque Algérienne du Développement rural (BADR) contre une hypothèque de sa terre. Si l'exploitation ne dépasse pas 10 ha, l'exploitant privé bénéficiera d'études approfondies à titre gratuit, élaborées par le Bureau national d'études et de développement rural (BNEDER), comme il peut solliciter si nécessaire un accompagnement personnalisé des cadres de l'Entreprise Algérienne de Génie Rural (EAGR), pendant la phase de valorisation des terres. Pour bénéficier de ces avantages, le futur exploitant agricole doit inscrire son projet auprès de l'Office national des terres agricoles (ONTA) de sa wilaya pour la validation et la signature d'un cahier des charges. Concernant les nouvelles exploitations agricoles et d'élevage à créer sur les terres du domaine privé de l'Etat, l'exploitant retenu par une commission de sélection, peut introduire une demande de concession auprès de l'ONTA avec lequel il va signer un cahier des charges, une condition préalable à l'obtention de l'acte de concession, qui sera délivré par l'administration des domaines. Cet acte constitue auprès de la BADR une hypothèque en tant que garantie du crédit bonifié ne dépassant pas un million DA/ha, dont bénéficiera le concessionnaire d'une parcelle inférieure à 10 ha. Selon des spécialistes, le but recherché par cette démarche est de lever les contraintes bureaucratiques, qui bloquent les initiatives et faciliter l'accès des exploitants aux financements bancaires. Il s'agit également de responsabiliser l'agriculteur vis-à-vis de son exploitation agricole et de ses engagements auprès des institutions de l'Etat. I. A.