La marche qui devait se dérouler hier à Alger, de la place des Martyrs vers la place du 1er-Mai, à l'appel de la Coordination pour le changement et la démocratie (CNCD), formée essentiellement du RCD avec le soutien du président d'honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), Me Ali Yahia Abdenour, n'a pas eu lieu. La marche qui devait se dérouler hier à Alger, de la place des Martyrs vers la place du 1er-Mai, à l'appel de la Coordination pour le changement et la démocratie (CNCD), formée essentiellement du RCD avec le soutien du président d'honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), Me Ali Yahia Abdenour, n'a pas eu lieu. Comme les deux précédentes, celles des 12 et 19 février, elle a été empêchée par les forces de l'ordre qui ont déployé pour l'occasion un important dispositif de sécurité. Bien avant 11 h du matin, heure prévue pour le départ de la marche, des petits groupes commençaient à affluer vers la place des Martyrs. Le président du RCD a fait son apparition aux environs de 10h avant d'être rejoint quelques instants plus tard par Me Ali Yahia Abdenour. Quelques députés de ce parti politique étaient également présents, mais point de foule. En effet, la mobilisation n'était pas au rendez-vous. Quelques dizaines de personnes seulement ont répondu présent à l'appel de la CNCD (tendance partis politiques) car la Coordination s'est scindée en deux parties et les associations de la société civile, constituées essentiellement les syndicats autonomes et de la LADDH, se sont démarquées de cette marche. L'échec de la CNCD à mobiliser la foule est donc patent. D'ailleurs certains correspondants de la presse étrangère, accourus pour couvrir cet événement, n'ont pas manqué de poser des questions sur cette faible mobilisation aux principaux animateurs : le président du RCD et Me Ali Yahia Abdenour. Ces deux derniers ont mis cela sur le dos du dispositif sécuritaire et Saïd Sadi a indiqué qu'Alger est quadrillée par au moins 30.000 policiers. Pourtant cette faible mobilisation n'a pas entamée la détermination des présents qui ont bien essayé de marcher en franchisant le cordon de sécurité. En vain. Les forces de sécurité ont empêché toute progression de la procession et ce en dispersant les manifestants dans l'objectif de les diviser en petits groupes pour mieux contrôler la situation. Il y a eu des frictions entre les manifestants et les forces de l'ordre. Saïd Sadi est monté, par deux fois, sur le toit d'un véhicule de police pour prendre la parole. En se faisant descendre il a trébuché. Le député Mohamed Khendak, élu de la wilaya de Tipasa, qui s'est evanoui au cours de la bousculade, a été évacué en urgence vers l'hôpital. Ses amis disent qu'il a été tabassé et blessé par les policiers. Me Ali Yahia, Saïd Sadi et un groupe de quelques dizaines de personnes ont alors été poussés vers la rampe menant à la Pêcherie d'Algérie en contrebas de l'avenue Che Guevara. Dans des déclarations à la presse ils se sont déclarés déterminés à organiser une marche tous les samedis. «On veut marcher librement. Nous voulons un changement du régime» dira Me Ali Yahia Abdenour ajoutant «qu'il faut libérez les libertés». Saïd Sadi a indiqué, de son côté : «Nous organiserons des marches hebdomadaires jusqu'à ce que le régime tombe». Notons que les journalistes, dont certains ont été même malmenés par les forces de l'ordre, n'ont pas eu la partie facile pour accomplir leur mission. K. H. Comme les deux précédentes, celles des 12 et 19 février, elle a été empêchée par les forces de l'ordre qui ont déployé pour l'occasion un important dispositif de sécurité. Bien avant 11 h du matin, heure prévue pour le départ de la marche, des petits groupes commençaient à affluer vers la place des Martyrs. Le président du RCD a fait son apparition aux environs de 10h avant d'être rejoint quelques instants plus tard par Me Ali Yahia Abdenour. Quelques députés de ce parti politique étaient également présents, mais point de foule. En effet, la mobilisation n'était pas au rendez-vous. Quelques dizaines de personnes seulement ont répondu présent à l'appel de la CNCD (tendance partis politiques) car la Coordination s'est scindée en deux parties et les associations de la société civile, constituées essentiellement les syndicats autonomes et de la LADDH, se sont démarquées de cette marche. L'échec de la CNCD à mobiliser la foule est donc patent. D'ailleurs certains correspondants de la presse étrangère, accourus pour couvrir cet événement, n'ont pas manqué de poser des questions sur cette faible mobilisation aux principaux animateurs : le président du RCD et Me Ali Yahia Abdenour. Ces deux derniers ont mis cela sur le dos du dispositif sécuritaire et Saïd Sadi a indiqué qu'Alger est quadrillée par au moins 30.000 policiers. Pourtant cette faible mobilisation n'a pas entamée la détermination des présents qui ont bien essayé de marcher en franchisant le cordon de sécurité. En vain. Les forces de sécurité ont empêché toute progression de la procession et ce en dispersant les manifestants dans l'objectif de les diviser en petits groupes pour mieux contrôler la situation. Il y a eu des frictions entre les manifestants et les forces de l'ordre. Saïd Sadi est monté, par deux fois, sur le toit d'un véhicule de police pour prendre la parole. En se faisant descendre il a trébuché. Le député Mohamed Khendak, élu de la wilaya de Tipasa, qui s'est evanoui au cours de la bousculade, a été évacué en urgence vers l'hôpital. Ses amis disent qu'il a été tabassé et blessé par les policiers. Me Ali Yahia, Saïd Sadi et un groupe de quelques dizaines de personnes ont alors été poussés vers la rampe menant à la Pêcherie d'Algérie en contrebas de l'avenue Che Guevara. Dans des déclarations à la presse ils se sont déclarés déterminés à organiser une marche tous les samedis. «On veut marcher librement. Nous voulons un changement du régime» dira Me Ali Yahia Abdenour ajoutant «qu'il faut libérez les libertés». Saïd Sadi a indiqué, de son côté : «Nous organiserons des marches hebdomadaires jusqu'à ce que le régime tombe». Notons que les journalistes, dont certains ont été même malmenés par les forces de l'ordre, n'ont pas eu la partie facile pour accomplir leur mission. K. H.