La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) maintient la pression. Après la marche avortée de samedi dernier à Alger, elle a décidé de maintenir le cap. Hier la CNCD a fait le rappel de ses troupes à la maison des syndicats à Dar El Beida, dans la banlieue d'Alger, pour à la fois évaluer la manifestation et définir les actions à mener afin de faire aboutir le mouvement de revendication pour le changement et la démocratisation de la vie politique dans notre pays. Au terme d'un débat houleux, la CNCD a opté pour une marche pacifique à Alger chaque samedi avec le même itinéraire Place du 1er mai- Place des Martyrs. Elle a également retenu le principe de rassemblements de protestation simultanés dans le reste du pays. La CNCD compte se doter d'une cellule de communication qui a entre autres tâches de « rallier d'autres soutiens parmi la classe politique et la société civile ». L'idée de lancer une grève générale n'ayant pas fait l'unanimité, on a convenu d'en discuter la faisabilité lors des prochaines réunions. Me Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH) a, en signe de reconnaissance « à la jeunesse algérienne qui a répondu nombreuse à l'appel à la marche » cédé hier sa place de président de séance à un jeune militant qui a dû du reste réussir sa prestation en obtenant l'aval de la majorité des membres afin que la presse soit autorisée à couvrir le débat contradictoire. Mais quand les débats ont commencé à devenir chauds, on a failli mettre à la porte les caméramans de l'ENTV. Mais les avis étaient mitigés sur l'évaluation de la marche. Si d'aucuns l'ont jugée comme « n'ayant pas atteint ses objectifs », d'autres l'ont qualifiée de « réussite avec des insuffisances ». Me Ali Yahia Abdenour, président d'honneur de la LADDH a dénoncé le caractère violent de la répression policière qui selon lui a touché cette fois-ci même les femmes. Fodil Boumala a abondé dans le même sens et a déploré la « violence dont ont usé les femmes-policières ». Pour autant la presse privée n'a pas échappé à la critique. Pour le représentant du Congrès mondial amazigh, certains titres se sont évertués à attribuer la paternité de la CNCD à certaines parties. ». Le représentant du mouvement associatif des Aurès a noté la « contradiction du pouvoir qui a assuré qu'on pouvait faire des manifestations partout sauf à Alger et qui n'a pas hésité à réprimer celle d'Oran ». La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) maintient la pression. Après la marche avortée de samedi dernier à Alger, elle a décidé de maintenir le cap. Hier la CNCD a fait le rappel de ses troupes à la maison des syndicats à Dar El Beida, dans la banlieue d'Alger, pour à la fois évaluer la manifestation et définir les actions à mener afin de faire aboutir le mouvement de revendication pour le changement et la démocratisation de la vie politique dans notre pays. Au terme d'un débat houleux, la CNCD a opté pour une marche pacifique à Alger chaque samedi avec le même itinéraire Place du 1er mai- Place des Martyrs. Elle a également retenu le principe de rassemblements de protestation simultanés dans le reste du pays. La CNCD compte se doter d'une cellule de communication qui a entre autres tâches de « rallier d'autres soutiens parmi la classe politique et la société civile ». L'idée de lancer une grève générale n'ayant pas fait l'unanimité, on a convenu d'en discuter la faisabilité lors des prochaines réunions. Me Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH) a, en signe de reconnaissance « à la jeunesse algérienne qui a répondu nombreuse à l'appel à la marche » cédé hier sa place de président de séance à un jeune militant qui a dû du reste réussir sa prestation en obtenant l'aval de la majorité des membres afin que la presse soit autorisée à couvrir le débat contradictoire. Mais quand les débats ont commencé à devenir chauds, on a failli mettre à la porte les caméramans de l'ENTV. Mais les avis étaient mitigés sur l'évaluation de la marche. Si d'aucuns l'ont jugée comme « n'ayant pas atteint ses objectifs », d'autres l'ont qualifiée de « réussite avec des insuffisances ». Me Ali Yahia Abdenour, président d'honneur de la LADDH a dénoncé le caractère violent de la répression policière qui selon lui a touché cette fois-ci même les femmes. Fodil Boumala a abondé dans le même sens et a déploré la « violence dont ont usé les femmes-policières ». Pour autant la presse privée n'a pas échappé à la critique. Pour le représentant du Congrès mondial amazigh, certains titres se sont évertués à attribuer la paternité de la CNCD à certaines parties. ». Le représentant du mouvement associatif des Aurès a noté la « contradiction du pouvoir qui a assuré qu'on pouvait faire des manifestations partout sauf à Alger et qui n'a pas hésité à réprimer celle d'Oran ».