Pour la première fois depuis le début de la crise, le président américain a condamné la violence en Libye et appelé ses homologues étrangers à s'unir contre le système Kadhafi. Barack Obama a solennellement averti que le régime de Mouammar Kadhafi aurait à rendre compte de ses actes. «Il doit être tenu pour responsable de son incapacité à honorer ses responsabilités, et il devra affronter les conséquences qu'entraînent les violations continues des droits de l'Homme», a-t-il dit. Il a également annoncé qu'Hillary Clinton, la chef de sa diplomatie, participerait lundi 28 février à une réunion au niveau ministériel du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu à Genève, l'occasion pour elle de multiplier les contacts avec ses homologues étrangers sur la Libye. William Burns, le directeur politique de la diplomatie américaine, a été envoyé en tournée, notamment en Europe, afin de préparer ces entretiens. «Au milieu d'une telle situation», a estimé le président, «il est impératif que les nations et les peuples du monde entier s'expriment d'une seule et même voix et c'est à cela que nous travaillons». L'Union européenne a déjà décidé de décréter un embargo sur les armes et le matériel de répression, ainsi que des gels d'avoirs et des interdictions de visas à l'encontre de Mouammar Kadhafi et de ses proches. Selon une source gouvernementale allemande, les sanctions pourraient entrer en vigueur «dès le début de la semaine prochaine». Le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel ont évoqué la situation libyenne lors d'un entretien téléphonique, hier. Ils plaident pour des «sanctions sévères» qui doivent être adoptées le «plus rapidement possible par l'ONU». S. B. Pour la première fois depuis le début de la crise, le président américain a condamné la violence en Libye et appelé ses homologues étrangers à s'unir contre le système Kadhafi. Barack Obama a solennellement averti que le régime de Mouammar Kadhafi aurait à rendre compte de ses actes. «Il doit être tenu pour responsable de son incapacité à honorer ses responsabilités, et il devra affronter les conséquences qu'entraînent les violations continues des droits de l'Homme», a-t-il dit. Il a également annoncé qu'Hillary Clinton, la chef de sa diplomatie, participerait lundi 28 février à une réunion au niveau ministériel du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu à Genève, l'occasion pour elle de multiplier les contacts avec ses homologues étrangers sur la Libye. William Burns, le directeur politique de la diplomatie américaine, a été envoyé en tournée, notamment en Europe, afin de préparer ces entretiens. «Au milieu d'une telle situation», a estimé le président, «il est impératif que les nations et les peuples du monde entier s'expriment d'une seule et même voix et c'est à cela que nous travaillons». L'Union européenne a déjà décidé de décréter un embargo sur les armes et le matériel de répression, ainsi que des gels d'avoirs et des interdictions de visas à l'encontre de Mouammar Kadhafi et de ses proches. Selon une source gouvernementale allemande, les sanctions pourraient entrer en vigueur «dès le début de la semaine prochaine». Le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel ont évoqué la situation libyenne lors d'un entretien téléphonique, hier. Ils plaident pour des «sanctions sévères» qui doivent être adoptées le «plus rapidement possible par l'ONU». S. B.