Après un mois de vacances, les députés reprennent le chemin de l'Hémicycle. C'est en effet demain que sera ouverte la session de printemps des deux chambres du Parlement. Les députés et les sénateurs auront ainsi du pain sur la planche durant cette session qui prendra fin, si elle n'est pas prolongée, au début du mois de juillet. Après un mois de vacances, les députés reprennent le chemin de l'Hémicycle. C'est en effet demain que sera ouverte la session de printemps des deux chambres du Parlement. Les députés et les sénateurs auront ainsi du pain sur la planche durant cette session qui prendra fin, si elle n'est pas prolongée, au début du mois de juillet. Cette session risque de ne pas être comme les précédentes et ce pour une multitude de raisons. Elle intervient, d'abord, dans un contexte politique particulier marqué notamment par l'onde de choc des émeutes ayantt secoué le pays au début du mois de janvier dernier, mais aussi et surtout par les grands bouleversements que connaît le monde arabe en général et l'Afrique du Nord en particulier. Les députés n'ignorent pas, ensuite, que cette session est l'avant-dernière de ce mandat entamé au mois de mai de 2007. Par conséquent, comme l'ont d'ores et déjà noté nombre d'observateurs, les élus du peuple seront certainement plus accaparés par leur devenir que par l'examen des textes de loi et par extension la prise en charge des préoccupations de leurs mandants. Cependant les députés ne cesseront pas de retenir leur souffle durant cette session car l'APN est plus que jamais menacée de dissolution. Les voix appelant à la dissolution de la Chambre basse sont, en effet, de plus en plus nombreuses. Des partis politiques, toutes tendances politiques confondues, des associations de la société civile et des personnalités nationales, font pression sur le président de la République pour qu'il procède à la dissolution de l'APN et l'organisation d'élections législatives anticipées. C'est dire que les députés, fort décriés déjà par la vox populi, sont dans l'œil du cyclone. Il est vrai qu'ils ne font rien pour soigner leur image de marque auprès de l'opinion publique qui leur reproche d'avoir de mirobolants salaires ainsi que d'autres avantages. Pis ils se distinguent par des attitudes négatives poussant de nombreux analystes à dire que «c'est la plus mauvaise Assemblée depuis l'avènement du multipartisme». L'absentéisme est ainsi devenue une marque déposée de cette Assemblée. Plusieurs séances plénières ont été reportées faute de quorum. Courroucé par cette attitude le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, a décidé de réviser le règlement intérieur de l'assemblée en vue de contraindre les députés à assister aux plénières faute de quoi ils risquent d'être sanctionnés. Cela dit l'ordre du jour de cette session risque d'être assez chargé. Il sera arrêté ce mercredi. En effet les bureaux des deux Chambres du Parlement tiendront, à l'issue de l'ouverture de la session en présence d'un représentant du gouvernement, une réunion au siège de l'Assemblée sous la présidence d'Abdelaziz Ziari, président de l'APN, consacrée à l'élaboration de l'ordre du jour de cette session. Mais en attendant que le gouvernement informe les deux Chambres sur les projets de loi qu'il compte leur soumettre durant cette session, les parlementaires auront, d'emblée, à examiner les ordonnances adoptées tout récemment par le Conseil des ministres, à l'exemple de celle relative à la levée de l'état d'urgence. Comme ils auront à examiner aussi les trois projets de loi qui sont déjà au niveau des commissions spécialisées de l'APN. Il s'agit ainsi du projet de loi relatif aux communes (Code communal), d'un projet de loi relatif à la profession d'avocat et d'un projet de loi portant sur la sécurité sociale. K. H. Cette session risque de ne pas être comme les précédentes et ce pour une multitude de raisons. Elle intervient, d'abord, dans un contexte politique particulier marqué notamment par l'onde de choc des émeutes ayantt secoué le pays au début du mois de janvier dernier, mais aussi et surtout par les grands bouleversements que connaît le monde arabe en général et l'Afrique du Nord en particulier. Les députés n'ignorent pas, ensuite, que cette session est l'avant-dernière de ce mandat entamé au mois de mai de 2007. Par conséquent, comme l'ont d'ores et déjà noté nombre d'observateurs, les élus du peuple seront certainement plus accaparés par leur devenir que par l'examen des textes de loi et par extension la prise en charge des préoccupations de leurs mandants. Cependant les députés ne cesseront pas de retenir leur souffle durant cette session car l'APN est plus que jamais menacée de dissolution. Les voix appelant à la dissolution de la Chambre basse sont, en effet, de plus en plus nombreuses. Des partis politiques, toutes tendances politiques confondues, des associations de la société civile et des personnalités nationales, font pression sur le président de la République pour qu'il procède à la dissolution de l'APN et l'organisation d'élections législatives anticipées. C'est dire que les députés, fort décriés déjà par la vox populi, sont dans l'œil du cyclone. Il est vrai qu'ils ne font rien pour soigner leur image de marque auprès de l'opinion publique qui leur reproche d'avoir de mirobolants salaires ainsi que d'autres avantages. Pis ils se distinguent par des attitudes négatives poussant de nombreux analystes à dire que «c'est la plus mauvaise Assemblée depuis l'avènement du multipartisme». L'absentéisme est ainsi devenue une marque déposée de cette Assemblée. Plusieurs séances plénières ont été reportées faute de quorum. Courroucé par cette attitude le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, a décidé de réviser le règlement intérieur de l'assemblée en vue de contraindre les députés à assister aux plénières faute de quoi ils risquent d'être sanctionnés. Cela dit l'ordre du jour de cette session risque d'être assez chargé. Il sera arrêté ce mercredi. En effet les bureaux des deux Chambres du Parlement tiendront, à l'issue de l'ouverture de la session en présence d'un représentant du gouvernement, une réunion au siège de l'Assemblée sous la présidence d'Abdelaziz Ziari, président de l'APN, consacrée à l'élaboration de l'ordre du jour de cette session. Mais en attendant que le gouvernement informe les deux Chambres sur les projets de loi qu'il compte leur soumettre durant cette session, les parlementaires auront, d'emblée, à examiner les ordonnances adoptées tout récemment par le Conseil des ministres, à l'exemple de celle relative à la levée de l'état d'urgence. Comme ils auront à examiner aussi les trois projets de loi qui sont déjà au niveau des commissions spécialisées de l'APN. Il s'agit ainsi du projet de loi relatif aux communes (Code communal), d'un projet de loi relatif à la profession d'avocat et d'un projet de loi portant sur la sécurité sociale. K. H.