Les jeunes ne pouvant pas accéder directement au crédit immobilier pourront désormais acquérir un logement. En effet, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, a annoncé, hier, qu'un programme additionnel de réalisation de 50.000 logements promotionnels aidés (LPA), destinés aux jeunes, a été inscrit pour le quinquennat 2010-2014. «Les 50.000 unités qui viennent s'ajouter aux 240.000 LPA programmées et un peu plus de 160.000 en cours de réalisation, seront destinés aux jeunes sous forme de vente à tempérament», a indiqué l'invité de la Radio nationale. «Cette vente à tempérament est une formule qui ressemble un peu à celle de la location vente», a-t-il expliqué. Rappelant que la vente à tempérament figure parmi les mesures prises lors du dernier Conseil des ministres, le ministre a fait savoir que cette formule est «en cours de discussion avec le ministère des Finances». Pour rappel, Noureddine Moussa a, lors de sa dernière visite à la Sidi Belabbès, déclaré que «40% du parc des logements sociaux sont désormais réservés aux jeunes», et que «la priorité va aux jeunes de moins de 35 ans». Sur un autre plan, le ministre a, concernant les problèmes auxquels son département est confronté à l'image du non-respect des délais de réalisation des projets par certaines entreprises ainsi que celui de l'assiette foncière, fait savoir que le chef de l'Etat a préconisé, au cours dudit Conseil, de recenser «en urgence» les assiettes foncières devant accueillir les programmes de logement non encore mis en construction, «notamment dans les grandes agglomérations où la demande est exacerbée (…) et le foncier n'est pas très disponible». «Une commission a été mise sur pied pour travailler sur ce dossier», a-t-il dit à ce propos. Pour ce qui est du squat, qui est rappelons-le une novelle forme de protestation, le ministre a toutefois reconnu l'existence d'un temps «assez important» entre la notification des programmes par son département ministériel aux collectivités locales. «Il y a un temps important avant l'occupation effective de ces logements par les attributaires» dans ce sens, Moussa a mis l'accent que «réaliser est devenu plus facile que d'attribuer les logements». Pourtant, le décret de 2008 codifiant l'attribution des logements est «très précis», a-t-il soutenu. Interrogé sur le favoritisme et le passe-droit dans l'attribution des logements, Noureddine Moussa a tenu à préciser que ces affectations se font par des commissions travaillant sur la base de critères bien déterminés. En outre, il a indiqué qu'il existe quatre critères fondamentaux pour ce faire, à savoir le revenu du postulant, ses conditions d'habitat, sa situation familiale et personnelle ainsi que l'ancienneté de sa demande. «Je ne vois donc pas comment cette histoire de passe droit peut elle se produire quand il y a une commission et une douzaine de paramètres qui sont notés», s'est-il interrogé. Pour rappel, Noureddine Moussa avait informé que des enquêtes allaient être ouvertes pour identifier les faux bénéficiaires de logements sociaux et qu'ils seront traduits en justice. Par ailleurs, il a, tout en relevant que 190.000 logements ont été réceptionnés en 2010, estimé la capacité de réalisation actuelle à un peu plus de 250.000 unités par an. Toutefois, le ministre de l'Habitat a reconnu que «malheureusement, l'offre est plus faible que la demande (…) et ça crée des désagréments». Pour ce qui est de la nouvelle orientation de l'Etat visant à aider la jeunesse à l'obtention d'un LPA, il faut dire que cette nouvelle leur fera plaisir, voire aussi à leurs familles. A.B. Les jeunes ne pouvant pas accéder directement au crédit immobilier pourront désormais acquérir un logement. En effet, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, a annoncé, hier, qu'un programme additionnel de réalisation de 50.000 logements promotionnels aidés (LPA), destinés aux jeunes, a été inscrit pour le quinquennat 2010-2014. «Les 50.000 unités qui viennent s'ajouter aux 240.000 LPA programmées et un peu plus de 160.000 en cours de réalisation, seront destinés aux jeunes sous forme de vente à tempérament», a indiqué l'invité de la Radio nationale. «Cette vente à tempérament est une formule qui ressemble un peu à celle de la location vente», a-t-il expliqué. Rappelant que la vente à tempérament figure parmi les mesures prises lors du dernier Conseil des ministres, le ministre a fait savoir que cette formule est «en cours de discussion avec le ministère des Finances». Pour rappel, Noureddine Moussa a, lors de sa dernière visite à la Sidi Belabbès, déclaré que «40% du parc des logements sociaux sont désormais réservés aux jeunes», et que «la priorité va aux jeunes de moins de 35 ans». Sur un autre plan, le ministre a, concernant les problèmes auxquels son département est confronté à l'image du non-respect des délais de réalisation des projets par certaines entreprises ainsi que celui de l'assiette foncière, fait savoir que le chef de l'Etat a préconisé, au cours dudit Conseil, de recenser «en urgence» les assiettes foncières devant accueillir les programmes de logement non encore mis en construction, «notamment dans les grandes agglomérations où la demande est exacerbée (…) et le foncier n'est pas très disponible». «Une commission a été mise sur pied pour travailler sur ce dossier», a-t-il dit à ce propos. Pour ce qui est du squat, qui est rappelons-le une novelle forme de protestation, le ministre a toutefois reconnu l'existence d'un temps «assez important» entre la notification des programmes par son département ministériel aux collectivités locales. «Il y a un temps important avant l'occupation effective de ces logements par les attributaires» dans ce sens, Moussa a mis l'accent que «réaliser est devenu plus facile que d'attribuer les logements». Pourtant, le décret de 2008 codifiant l'attribution des logements est «très précis», a-t-il soutenu. Interrogé sur le favoritisme et le passe-droit dans l'attribution des logements, Noureddine Moussa a tenu à préciser que ces affectations se font par des commissions travaillant sur la base de critères bien déterminés. En outre, il a indiqué qu'il existe quatre critères fondamentaux pour ce faire, à savoir le revenu du postulant, ses conditions d'habitat, sa situation familiale et personnelle ainsi que l'ancienneté de sa demande. «Je ne vois donc pas comment cette histoire de passe droit peut elle se produire quand il y a une commission et une douzaine de paramètres qui sont notés», s'est-il interrogé. Pour rappel, Noureddine Moussa avait informé que des enquêtes allaient être ouvertes pour identifier les faux bénéficiaires de logements sociaux et qu'ils seront traduits en justice. Par ailleurs, il a, tout en relevant que 190.000 logements ont été réceptionnés en 2010, estimé la capacité de réalisation actuelle à un peu plus de 250.000 unités par an. Toutefois, le ministre de l'Habitat a reconnu que «malheureusement, l'offre est plus faible que la demande (…) et ça crée des désagréments». Pour ce qui est de la nouvelle orientation de l'Etat visant à aider la jeunesse à l'obtention d'un LPA, il faut dire que cette nouvelle leur fera plaisir, voire aussi à leurs familles. A.B.